Fosse n° 5 des mines d'Ostricourt
La fosse no 5 dite Henri Buchet de la Compagnie des mines d'Ostricourt est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Libercourt. Les travaux du puits commencent en , et la fosse commence à produire au . Détruite durant la Grande Guerre, elle est reconstruite avec des installations similaire. De vastes cités et des écoles sont construites autour de la fosse. La compagnie projette de concentrer la fosse no 5 sur la fosse no 2 en 1934, mais cette concentration n'est effective qu'en 1951.
Fosse no 5 des mines d'Ostricourt dite Henri Buchet | |||
La fosse no 5. | |||
Puits n° 5 | |||
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Coordonnées | 50,486581, 3,006628[BRGM 1] | ||
Début du fonçage | |||
Mise en service | |||
Profondeur | 363 mètres | ||
Arrêt | 1951 (extraction) 1968 (aérage) |
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Remblaiement ou serrement | 1968 | ||
Administration | |||
Pays | France | ||
RĂ©gion | Hauts-de-France | ||
DĂ©partement | Pas-de-Calais | ||
Commune | Libercourt | ||
Caractéristiques | |||
Compagnie | Compagnie des mines d'Ostricourt | ||
Groupe | Groupe d'Oignies | ||
Ressources | Houille | ||
Concession | Ostricourt | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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La Compagnie des mines d'Ostricourt est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Oignies. Le puits no 5 assure l'aérage de la fosse no 2 jusqu'en 1968, date à laquelle il ferme, et est remblayé. Les installations sont détruites peu de temps après. Le terril no 112, 5 d'Oignies, est très vite exploité jusqu'à disparaître, puisque des camus bas ont été construits sur son emprise.
Très vite, l'entreprise Henri Loyez s'installe sur le carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 5. Bien qu'une partie des cités minière a été détruite, l'essentiel a été conservé et rénové.
La fosse
Fonçage
La fosse no 5 est commencée en avec un diamètre de 4,10 mètres sur le territoire actuel de Libercourt[A 1] (faisant partie à l'époque de la commune de Carvin), à 1 030 mètres au nord[note 1] de la fosse no 3. Elle porte le nom d'Henri Buchet, administrateur de la Compagnie. La profondeur du puits est de 235,30 mètres, le terrain houiller est atteint à 150 mètres de profondeur[A 1]. La compagnie commence en le fonçage de sa fosse no 6 à Ostricourt[A 2].
Exploitation
L'extraction commence le [A 1]. La fosse est détruite pendant la Première Guerre mondiale, mais elle est reconstruite de manière similaire. La compagnie prend la décision de concentrer la fosse no 5 sur la fosse no 2, sise à 1 700 mètres au sud-sud-ouest[note 1], dès 1934 mais la concentration n'est effective qu'en 1951[B 1].
La Compagnie des mines d'Ostricourt est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Oignies. Le puits no 5 sert alors de retour d'air à la fosse no 2 jusqu'en 1968. Profond de 363 mètres, le puits est remblayé la même année. Le chevalement est abattu un an plus tard[B 1].
Reconversion
Dès la fermeture de la fosse, les installations sont détruites, et l'entreprise Henri Loyez, spécialisée dans la réparation de wagons, s'installe sur le carreau de cinq hectares[R 1].
Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[1]. De la fosse, il ne subsiste plus qu'une partie des murs d'enceinte[2].
- La fosse vue depuis son entrée.
- L'entrée de l'entreprise.
- Les murs d'enceinte.
- Les murs d'enceinte.
Le terril
- 50° 29′ 15″ N, 3° 00′ 11″ E
Le terril no 112, 5 d'Oignies, disparu, situé à Libercourt, était le terril de la fosse no 5. Il a été intégralement exploité, et le secteur a été urbanisé. Sa hauteur était de 38 mètres[3] - [4].
Les cités
De vastes cités ont été construites autour de la fosse. Quelques rues ont été détruites.
- Habitations groupées par deux.
- Habitations groupées par deux à l'entrée de la cité de la Haute-Voie.
- Habitations groupées par deux.
- Habitations avec colombages.
- Habitations construites en parpaing en 1923 à l'entrée de la cité de la Gare.
- Un transformateur construit par la compagnie en 1931.
Les Ă©coles
- 50° 29′ 02″ N, 3° 00′ 23″ E
Des écoles ont été construites dans les cités.
Notes et références
- Notes
- Les distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
- Références
- [PDF] Bureau de recherches géologiques et minières, « Article 93 du Code minier - Arrêté du 30 décembre 2008 modifiant l’arrêté du 2 avril 2008 fixant la liste des installations et équipements de surveillance et de prévention des risques miniers gérés par le BRGM - Têtes de puits matérialisées et non matérialisées dans le Nord-Pas-de-Calais », sur http://dpsm.brgm.fr/Pages/Default.aspx,
- (fr) Jean-Louis Huot, « Mines du Nord-Pas-de-Calais - La fosse no 5 des mines d'Ostricourt », http://minesdunord.fr/
- Liste des terrils du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, fournie par la Mission Bassin Minier, voir Terrils du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.
- « Fiche du terril no 112 », sur http://www.chainedesterrils.eu/, La Chaîne des Terrils
- Références aux fiches du BRGM
- Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,
- Dubois et Minot 1991, p. 80
- Dubois et Minot 1991, p. 81
- Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome II,
- Références au magazine Relais
- « Une entreprise de conversion sur le carreau du 5 », Relais, Charbonnages de France, no 1,‎ , p. 18
Voir aussi
Articles connexes
- Compagnie des mines d'Ostricourt
- Groupe d'Oignies
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines Ă 1939-45, t. I, , 176 p., p. 80-81.
- Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : De 1946 Ă 1992, t. II, .