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Fosse n° 11 bis des mines de Nœux

La fosse no 11 bis de la Compagnie des mines de Nœux est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Béthune. La fosse no 8 ter est commencée en . Lorsque la fosse no 11 est entreprise, le puits no 8 ter est renommé 11 bis. Les travaux sont interrompus pendant la Première Guerre mondiale, et les deux puits ne commencent à produire qu'en 1920. Des cités sont bâties à proximité de la fosse no 11 bis. L'extraction cesse le , mais ils continuent d'aérer les travaux du nord de la concession.

Fosse no 11 bis des mines de Nœux anciennement 8 ter
Le carreau de la fosse no 11 bis en 2011, la tête de puits matérialisée est en avant-plan.
Le carreau de la fosse no 11 bis en 2011, la tête de puits matérialisée est en avant-plan.
Puits n° 11 bis
Coordonnées 50,513069, 2,644494[BRGM 1]
Début du fonçage
Mise en service 1920
Profondeur 305,75 mètres
Arrêt (extraction)
1967 (aérage)
Remblaiement ou serrement 1970
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Commune Béthune
Caractéristiques
Compagnie Compagnie des mines de Nœux
Groupe Groupe de Béthune
Groupe de Lens-Liévin-Béthune
Unité de production UP de Lens
Ressources Houille
Concession Nœux

Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
(Voir situation sur carte : Pas-de-Calais)
Fosse no 11 bis des mines de Nœux anciennement 8 ter
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fosse no 11 bis des mines de Nœux anciennement 8 ter

La Compagnie des mines de Nœux est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. Le puits no 11 bis cesse d'aérer en 1967, lors de l'arrêt de la fosse no 8 - 8 bis, et est remblayé en 1970. Toutes ses installations sont alors détruites

Une résidence est construite sur le carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 11 bis. Les cités ont été rénovées.

La fosse

Fonçage

La fosse no 8 ter est commencée en à Béthune[A 1], à 1 646 mètres au nord-ouest[note 1] de la fosse no 8 - 8 bis sise à Verquin[A 2]. Le puits est situé à l'altitude de 34 mètres[JC 1]. Le terrain houiller est atteint à la profondeur de 177 mètres[JC 1].

La fosse no 11 est commencée cinq ans plus tard à Fouquières-lès-Béthune, à 1 426 mètres à l'ouest[note 1], dès lors la fosse no 8 ter est renommée fosse no 11 bis.

Exploitation

La fosse entre en exploitation en 1920, puisqu'elle a été retardée par la Première Guerre mondiale[A 1]. La fosse no 11 et la fosse no 11 bis cessent d'extraire le , après avoir produit 537 000 tonnes de houille[A 1]. Elles assurent ensuite l'aérage des travaux du nord de la concession.

La Compagnie des mines de Nœux est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune[B 1]. Le puits no 11 bis cesse d'aérer en 1967, lors de l'arrêt de la fosse no 8 - 8 bis, ses 305,75 mètres sont remblayés en 1970[B 1].

Reconversion

Une résidence est construite sur le carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[1]. Il ne reste rien de la fosse[2].

  • Puits no 11 bis, 1908 - 1970.
    Puits no 11 bis, 1908 - 1970.
  • La tête de puits matérialisée.
    La tête de puits matérialisée.
  • Le puits dans son environnement.
    Le puits dans son environnement.
  • Le puits dans son environnement.
    Le puits dans son environnement.
  • Le carreau de fosse.
    Le carreau de fosse.
  • Le carreau de fosse.
    Le carreau de fosse.

Les cités

Des cités ont été bâties à l'ouest de la fosse.

  • Des habitations groupées par deux.
    Des habitations groupées par deux.
  • Des habitations groupées par deux.
    Des habitations groupées par deux.
  • Des habitations groupées par deux.
    Des habitations groupées par deux.
  • Des habitations groupées par deux.
    Des habitations groupées par deux.
  • Des habitations groupées par cinq.
    Des habitations groupées par cinq.
  • Des habitations groupées par quatre.
    Des habitations groupées par quatre.

Notes et références

Notes
  1. Les distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
Références
Références aux fiches du BRGM
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome II,
Références à Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Béthune, vol. III, Imprimerie nationale, Paris,
  1. Gosselet 1911, p. 134

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 140-141. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : De 1946 à 1992, t. II, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Béthune, vol. III, Imprimerie nationale, Paris, , p. 134. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
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