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Fort du Mont-Verdun

Construit à la fin du XIXe siècle, le fort du Mont-Verdun est le plus gros fort de la deuxième ceinture de Lyon et le seul considéré comme fort de montagne. Il culmine à 630 mètres d'altitude[1], dominant Lyon, le col de Limonest, la basse Azergues et le Val de Saône. Il est couvert par une batterie basse et quatre autres batteries annexes : au Mont-Thou, Les Carrières, Narcel et la Freta. Il est aujourd'hui occupé par la base aérienne 942 Lyon-Mont Verdun.

Fort du Mont-Verdun
Le radôme militaire au sommet du fort.
Le radôme militaire au sommet du fort.
Description
Type d'ouvrage Fort
Dates de construction 1874
Ceinture fortifiée deuxième ceinture de Lyon
Utilisation
Utilisation actuelle
Propriété actuelle Armée de l'air
Garnison 500 hommes
Armement de rempart
Armement de flanquement
Organe cuirassé
Modernisation béton spécial
Programme 1900
Dates de restructuration
Tourelles
Casemate de Bourges
Observatoire
Garnison
Programme complémentaire 1908
Coordonnées 45° 50′ 57″ nord, 4° 46′ 46″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fort du Mont-Verdun
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
(Voir situation sur carte : métropole de Lyon)
Fort du Mont-Verdun

Histoire

Les travaux débutent en 1874[2] et sa caserne est renforcée en 1886 par du béton spécial.

De forme pentagonale, le fort est entouré d'un fossé couvert par des caponnières. L'entrée au fort se fait via un pont dormant prolongé d'un pont roulant. Un épais tas de terre en son centre cache la caserne de deux étages enfouie, pouvant accueillir quelque 500 hommes. Ce talus hébergeait aussi en surface 14 plateformes d'artillerie. Deux magasins à poudre de 76 et 65 tonnes ainsi qu'un parc à obus ouvert sont à disposition de l'artillerie. Un télégraphe est aussi installé sur ce fort ; il permet d'assurer la liaison avec le fort du Saint-Eynard et celui de la Bastille de Grenoble.

La borne de servitude VII du fort.

Le fort est l'un des rares de la région à posséder ses bornes de servitude militaire encore visibles dans les champs avoisinants.

Le fort est déclassé en 1889 et sera utilisé comme magasin et dépôt de munitions. En 1943 et 1944, le fort est utilisé par les Allemands comme poste de défense anti-aérienne.

Après la guerre, l'Armée de l'air installe une base de détection d'aéronefs, puis au début des années 1970 un poste de commandement de la force de frappe nucléaire, dans ce qui est devenu la base aérienne 942 Lyon-Mont Verdun[3]. Le radôme placé sur le fort est visible depuis Lyon.

Références

  1. « Le fort du Mont-Verdun », sur fortiffsere.fr (consulté le )
  2. « Mont Verdun (fort du) », sur fortiff.be (consulté le )
  3. « Historique de la base », sur ba942.air.defense.gouv.fr (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • (fr) François Dallemagne (photogr. Georges Fessy), Les défenses de Lyon : enceintes et fortifications, Lyon, Éditions Lyonnaises d'Art et d'Histoire, , 255 p. (ISBN 2-84147-177-2), p. 155 à 162 Document utilisé pour la rédaction de l’article
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