Fort du Mont-Vaudois
Le fort du Mont-Vaudois, appelé brièvement fort Broussier[1], a été construit entre 1874 et 1877. C'est un ouvrage du type Séré de Rivières, faisant partie des fortifications de l'Est de la France et appartenant à la place forte de Belfort.
Fort du Mont-Vaudois | |||
Description | |||
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Type d'ouvrage | fort à massif central | ||
Dates de construction | de 1874 et 1877 | ||
Ceinture fortifiée | place fortifiée de Belfort | ||
Utilisation | fort de ceinture | ||
Utilisation actuelle | géré par une association | ||
Propriété actuelle | commune d'Héricourt | ||
Garnison | 667 hommes | ||
Armement de rempart | 21 canons et un mortier | ||
Armement de flanquement | néant (puis six pièces) | ||
Organe cuirassé | néant | ||
Modernisation béton spécial | 1889 : abri-caverne et renforcement d'un des casernements | ||
Programme 1900 | |||
Dates de restructuration | non réalisée | ||
Tourelles | - | ||
Casemate de Bourges | - | ||
Observatoire | - | ||
Garnison | ? | ||
Programme complémentaire 1908 | une guérite blindée | ||
Coordonnées | 47° 35′ 47,97″ nord, 6° 45′ 34,08″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Territoire de Belfort
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Histoire
Ce fort est un ouvrage de la seconde ceinture fortifiée de Belfort, construite entre 5 et 6 km au-delà de la première ceinture datant des années 1820-1830-1840.
S'étendant sur 5 ha, Il est situé au sommet d'une colline de 544 m appelée le Mont Vaudois (commune d'Héricourt). Il pouvait héberger 700 hommes et accueillir 50 canons.
Après la crise de l'obus-torpille en 1885, les modernisations du fort se résument à quelques renforcements d'un des casernements et la création d'un abri-caverne.
À partir de 1893, le fort est relié à un certain nombre d'autres forts autour de Belfort grâce à un chemin de fer stratégique.
Le fort est équipé d'un poste optique qui permettait de communiquer avec la citadelle de Belfort et les forts voisins de Salbert, Lachaux et Mont Bart.
En 1944, devant l'avancée alliée venue de Provence, une troupe ennemie se retranche dans l'ouvrage le . Les tentatives du 8e Zouaves pour la déloger ayant été vaines, plus de 3 000 obus seront tirés jusqu'au retrait des Allemands le .
Notes et références
- Nom Boulanger du fort en référence au général Jean-Baptiste Broussier