Forges royales de Guérigny
Les forges royales de Guérigny se trouvent à Guérigny (Nièvre).
Forges royales de la Chaussade
Type | |
---|---|
Construction | |
Patrimonialité |
Pays | |
---|---|
Région | |
Département | |
Commune |
Coordonnées |
47° 05′ 18″ N, 3° 11′ 20″ E |
---|
Historique
Les forges de Guérigny sont attestées au moins depuis le XVIIe siècle, où elles produisent des pièces d'ancres pour la Marine.
Propriété de Pierre Babaud de La Chaussade, les hauts fourneaux produisent 250 tonnes de fonte en 1770, utilisant du minerai de Villatte, des bois de Rochefort, de Charrault, de Donzy et des Alliots.
L’importance de la production amène notamment à la construction de logements pour le régisseur et les ouvriers, d'une grange, d'une écurie, d'un lavoir à minerai.
En 1825, elles passent à la famille de Berthier-Bizy.
Les forges bénéficient de multiples protections aux monuments historiques[1] - [2] : classement en 1991, inscriptions en 1982 et 1991.
Notes et références
- « Forges royales de la Chaussade (anciennes) », notice no PA00112901, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château et usine métallurgique dites forges de la Chaussade, puis forges royales de Guérigny, puis forges de la Marine, actuellement salle des fêtes, gymnase, logement et musée », notice no IA58000651, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Voir aussi
Bibliographie
- Alfred Massé, Les Forges de Guérigny et leurs adversaires, Nevers : Editions J. Bellanger, 1898, 30 p.
- J. P. Gauthron, Guérigny (Nièvre) et les forges de la Chaussade au XVIIIe siècle, Association des amis du vieux Guérigny, 1985, 36 p.
- Jean André Berthiau, Les forges de la Chaussade à Guérigny : un établissement de la marine militaire au cœur de la France, Nevers : Éditions Camosine, 2009, 138 p.
- Hugues Richard, « La succession de Pierre Babaud de La Chaussade (1706-1792) : Une application des lois dans le temps et dans l'espace », dans Le Temps et le Droit, actes des Journées internationales de la Société de l'Histoire du Droit, Nice : Université Sophia-Antipolis, 2000, Serre Éditeur, 2002, pp. 73-89. (Voir en ligne)