Fodjo Kadjo Abo
Fodjo Kadjo Abo est né le à Adoumkrom, un village Abron situé dans le Nord-Est de la Côte d'Ivoire. C'est un homme de lettres et un magistrat de profession.
Naissance |
CĂ´te d'Ivoire |
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Décès |
Neant Neant |
Activité principale | |
Distinctions |
Deuxième prix d'excellence en Littérature (2017) |
Biographie
Fodjo Kadjo Abo est un écrivain ivoirien, magistrat de profession (magistrat hors hiérarchie du groupe A), il occupe actuellement la fonction d'Inspecteur général des services judiciaires et pénitentiaires[1]. L'écrivain-magistrat compte de même dans son sillage diverses nominations dans la haute administration ; il a été Directeur de cabinet du ministère de la Justice (en), des Droits de l’Homme et des libertés publiques[2].
En plus de ses responsabilités coutumières et associatives, qui font de lui le chef du village d'Adoumkrom et le président de l'association des chefs traditionnels de la sous-préfecture d'Appimandoum dans le département de Bondoukou, région du Gontougo, Fodjo Kadjo Abo est l'auteur de plus d'une dizaine d'ouvrages[3]. Une production littéraire qui a été récompensée en 2017 par le deuxième laurier du prix d'excellence pour la Littérature, reçu des mains du ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman, à l'initiative du président de la République Alassane Ouattara[4].
L'œuvre de Fodjo Kadjo Abo est essentiellement constituée d'essais portant sur les phénomènes de société et les débats qui en résultent. Ce qui fait dire de lui qu'il est un auteur moraliste qui prêche la vertu et le respect des bonnes mœurs[5]. La corruption et ses conséquences est un des sujets qui le préoccupent particulièrement[6].
Distinctions
- Deuxième prix d'excellence en Littérature (2017)
Hommages
- Commandeur de l'ordre du mérite de la fonction publique de Côte d'Ivoire.
- Officier de l'Ordre national de CĂ´te d'Ivoire.
- Chevalier de l'Ordre du mérite culturel de Côte d'Ivoire[7].
Ĺ’uvres
- Pour un Véritable réflexe patriotique en Afrique : le cas ivoirien (2002, 2005)
- Lettres confessionnelles (2005)
- Quand l’ambition fait perdre la raison (2007)
- Que reste-t-il de l’autorité en Afrique (2008)[8]
- La pratique de la terreur au nom de la démocratie (2009)
- Vérités sacrilèges (2014)
- Que ne ferait-on pas pour du pognon (2015)[9]
- Quand le malheur devient une aubaine (2015)
- Au nom de la politique (2016)
- Au secours des alliances interethniques (2017)
- Aventure suicidaire (2019)
- Mon grand-père me disait (2021)[10]
- L'apocalypse n'a pas eu lieu (2023)[11]
Liens externes
Notes et références
- Abidjan.net : Lire ici
- Fraternité matin : Lire ici
- ivoirebusiness.com : Lire ici
- Fodjo Kadjo Abo primé : Lire ici
- Camer.be : Lire ici
- Eric Mendi, « La corruption en Afrique ou Afrique ou ailleurs c'est gris : cherche pas trop à comprendre », Africultures,‎ (lire en ligne)
- Africultures : Lire ici
- allafrica.com : Lire ici
- Palabre Intellectuelle (palabresintellectuelles@gmail.com), « Actualités Afrique :: Que ne ferait-on pas pour du pognon : Quand Fodjo Kadjo Abo juge le dieu Argent :: Africa news », sur camer.be, (consulté le )
- Palabre Intellectuelle (palabresintellectuelles@gmail.com), « Actualités Afrique :: Invitation au village : la maxime du palmier à huile :: Africa news », sur camer.be, (consulté le )
- (en-US) « L'apocalypse n’a pas eu lieu : ou les lettres africaines de Fodjo Kadjo Abo », sur Icilome, (consulté le )