Florentino Ballesteros
Florentino Ballesteros Solsona, né le à Saragosse (Espagne) et mort à Madrid (Espagne) le , était un matador espagnol.
Présentation
AbandonnĂ© le Ă l'hospice provincial de Saragosse, il est Ă©levĂ© jusqu'Ă l'âge de cinq ans Ă l'orphelinat de Loscos, puis Ă Calatayud. De retour Ă Saragosse Ă l'âge de dix ans, il manifeste un goĂ»t prononcĂ© pour les Ă©tudes et le sport. C'est en assistant Ă une corrida le qu'il est très impressionnĂ© par JoaquĂn Navarro « Quinito » et Antonio Montes[1].
Le , devant des novillos, il se jette dans le ruedo en « espontáneo », c'est-à -dire illégalement et sans faire partie d'une cuadrilla. Il recommence le devant des novillos Miura. La garde civile s'étant saisi de sa muleta, il continue à toréer avec son béret[1]. Arrêté par la police il sort de l'arène sous les acclamations de la foule.
Carrière
Le , il participe Ă sa première novillade devant des animaux de la ganaderĂa de don Mariano Catalina. Le suivant, il se prĂ©sente Ă Madrid pour une novillade avec un cartel composĂ© de « HerrerĂn », « Saleri II » et de « Petreño » . Il est gravement blessĂ©, mais poursuit sa carrière de novillero jalonnĂ©e de nombreuses blesses
Ses succès en 1914 et 1915 le conduisent Ă prendre l’alternative Ă Madrid le avec comme parrain « Joselito » et comme tĂ©moin Francisco Posada, face Ă des taureaux de la ganaderĂa de Santa Coloma.
Il était considéré par ses contemporains comme un matador fin et plein de personnalité, et avait été élevé au rang d’idole par ses compatriotes aragonais.
Le , dans les arènes de Madrid, il figure au cartel en compagnie de Bienvenida « le pape noir », Joselito il est gravement blessĂ© par le taureau « Cocinero » de la ganaderĂa de Benjumea. Il meurt Ă Madrid deux jours plus tard[1].
Bibliographie
- Robert BĂ©rard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)
Notes et références
- BĂ©rard 2003, p. 298