Florence Maude Ewart
Florence Maude Ewart ([1] - [2] - [1] - [2]) est une violoniste, professeur de musique et compositrice anglaise qui a vécu et travaillé en Australie.
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(Ă 84 ans) South Yarra |
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Donaldson |
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Sonia Aldon |
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Biographie
Florence Donaldson est née à Kentish Town, à Londres[1] - [2] - [3], fille du comptable Frederick William Donaldson et de son épouse Elizabeth Lewis[1]. Ewart étudie le violon avec John Carrodus et fait ses débuts de violoniste à l'âge de 14 ans au Royal Albert Hall à Londres[1]. Elle remporte à treize ans une bourse Birmingham et rentre à la South Kensington National Training School (Royal College of Music)[1] où elle étudie avec Arthur Sullivan[4] et poursuit ses études à Leipzig[4] à la Hochschule für Musik[2] avec Adolph Brodsky[5] et à Berlin avec Joseph Joachim[1]. Après avoir terminé ses études, elle travaille à Birmingham comme chef d'orchestre, violoniste et professeur de musique[1]. En décembre 1898, elle épouse Alfred James Ewart[2], qu'elle avait rencontré à Leipzig, à l'église paroissiale Saint-Paul d'Oxford[1]. Le couple s'installe à Birmingham ; ils eurent deux fils nées en 1900 et 1902[1].
En 1906, la famille Ewart déménage à Melbourne[4] - [1], en Australie, à la suite de la nomination d'Alfred comme premier professeur de botannique à l'université de Melbourne[2]. Une maladie rhumatismale met fin à la carrière de violoniste de Florence. En 1907, elle est co-chef d'orchestre lors de la première Australian Women's Work Exhibition et remporte le premier prix pour sa composition God Guide Australia[6], un hymne sur un texte d'Annie Rattray Rentoul[4] - [1].
Ewart a voyagé à l'étranger et en 1920-21 a visité l'Italie et Paris. Elle y a été influencé par la musique de Debussy[1].
Elle demande une séparation d'avec son mari[1] et étudie intensivement la composition en Europe de 1924 à 1928 avec le compositeur Ottorino Respighi[1] - [2]. Son mari demande ensuite le divorce[2], accordé en décembre 1929[1]. Ewart élargit son travail de compositrice, produisant six opéras et un certain nombre de chansons et d'œuvres instrumentales. Sa musique a été jouée par la Musical Society of Victoria et au Melbourne University Conservatorium[1].
Ewart meurt chez elle en 1949 Ă South Yarra, Melbourne[1].
Ĺ’uvres
Ses œuvres sont archivées au Grainger Museum (en) de l'Université de Melbourne.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Florence Maude Ewart » (voir la liste des auteurs).
- (en) Thérèse Radic, « Ewart, Florence Maud (1864–1949) », Australian Dictionary of Biography, MUP,‎ (lire en ligne)
- (en) Mary Frech McVicker, Women Opera Composers : Biographies from the 1500s to the 21st Century, McFarland & Company, , 274 p. (ISBN 978-0-7864-9513-9, BNF 45080545), p. 76
- (en) Stephen Pleskun, A Chronological History Of Australian Composers And Their Compositions, vol. 1, Xlibris, , 776 p. (ISBN 1-4653-8224-0, lire en ligne), p. 77
- « Madame Florence Ewart », Farmers' Advocate, Melbourne,‎ , p. 12 (lire en ligne)
- (en) Laura Seddon, British Women Composers and Instrumental Chamber Music in the Early Twentieth Century, Routledge, , 248 p. (ISBN 1-138-24963-7)
- (en) Rhian Samuel et Julie Anne Sadie, The Norton/Grove dictionary of women composers, W. W. Norton & Company, , 548 p. (ISBN 978-0-393-03487-5)
Liens externes
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