Fleuve Sainte-Croix
Le fleuve Sainte-Croix est un fleuve[1] formant une frontière naturelle entre l'État américain du Maine et la province canadienne du Nouveau-Brunswick. Il prend sa source dans les Lacs Chiputneticook. Il s'écoule sur 114 km en direction sud-sud-est pour se jeter dans l'océan Atlantique par la baie de Passamaquoddy tributaire de la baie de Fundy.
| Sainte-Croix | |
 Le fleuve Sainte-Croix à St. Andrews. | |
 Bassin du fleuve Sainte-Croix. | |
| Caractéristiques | |
|---|---|
| Longueur | 102 km |
| Bassin | 3 900 km2 |
| Bassin collecteur | Fleuve Sainte-Croix |
| Débit moyen | 16,50 m3/s (Vanceboro, État du Maine) |
| Cours | |
| Source | Lacs Chiputneticook |
| · Coordonnées | 45° 49′ 23″ N, 67° 45′ 21″ O |
| Embouchure | Baie de Fundy |
| · Altitude | 0 m |
| · Coordonnées | 45° 04′ 47″ N, 67° 05′ 48″ O |
| Géographie | |
| Pays traversés |  Canada États-Unis
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| Régions traversées | Nouveau-Brunswick, Maine |
Toponymie
Les Amérindiens l'appelaient Makumagwik, ce qui signifie rivière aux gros poissons. Champlain lui donna le nom Sainte-Croix, par allusion à la confluence en forme de croix que fait le fleuve avec la rivière Waweig et la baie Oak[2].
Histoire
L'habitation Sainte-Croix est fondée en 1604 par Pierre Dugua de Mons sur l'île éponyme, près de l'embouchure du fleuve, en faisant la fondation officielle de l'Acadie.
Un attentat a été perpétré le par l'allemand Werner Horn, officier de réserve, détruisant partiellement le pont du chemin de fer international de Sainte-Croix-Vanceboro (Nouveau-Brunswick), afin d'interrompre le passage de munitions canadiennes aux États-Unis à destination de l'Angleterre[3].
Depuis 1991, la rivière Sainte-Croix est inscrite au réseau des rivières du patrimoine canadien.
Notes et références
- ou rivière, dépendant du point de vue, voir Liste des cours d'eau du Nouveau-Brunswick#Note.
- (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Ottawa, Énergie, Mines et Ressources Canada, , p. 239
- Jacques Berlioz-Curlet, FBI : histoire d'un empire, Bruxelles, Editions Complexes, , 414 p. (ISBN 2-8048-0055-5 et 9782804800550, lire en ligne), chap. 1, p. 40