Firmin Pons
Firmin Pons, né à Auterive (Haute-Garonne) le et mort le [1], est un entrepreneur français.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Joseph Firmin Toussaint Pons |
Nationalité | |
Activités |
Distinction |
---|
Biographie
Joseph Firmin Toussaint Pons, naît le , est le fils d'Eugène Barthélémy Casimir Pons, meunier à Auterive et créateur en novembre 1862 des premiers transports en communs toulousains[2]. Il effectue sa scolarité au Lycée de Toulouse puis entre à l'École centrale (promotion 1869) dont il sort avec le diplôme d'ingénieur[3].
Firmin Pons participe ensuite à la guerre franco-allemande de 1870 au cours de laquelle il est sous-officier du Génie au fort des Barres près de Belfort. Le conflit le marquera au point qu'il est à l’origine de l'érection du monument des Artilleurs mobiles de la Haute-Garonne situé au cimetière de Terre-Cabade[4].
À sa démobilisation, Firmin Pons succède à son père décédé le 10 janvier 1871[3]. Il dirige la compagnie privée des omnibus puis tramways toulousains de 1871 à sa mort le 18 septembre 1920.
Surnommé « l'empereur Pons »[5], il est à l'époque l'un des hommes les plus riches de Toulouse et l'artisan du développement des transports en commun dans la ville. Il est vivement critiqué par le quotidien Le Midi socialiste pour sa supposée proximité avec le parti radical et son opposition aux socialistes[6].
Ses obsèques ont lieu le 20 septembre 1920 et sa dépouille est acheminé à Hauterive où il repose dans la sépulture familiale[3].
Distinction
- Il devient Officier de la LĂ©gion d'honneur en mars 1919[7].
Notes et références
- Fiche des HĂ´pitaux de Toulouse sur Firmin Pons
- « 2 E IM 1921 - Auterive. 1 E 21 registre d'état civil : naissances, mariages, décès. (collection communale) - 1843-1847 AD31 », sur Archives départementales de la Haute-Garonne (consulté le )
- « La Dépêche : journal quotidien », sur Gallica, (consulté le )
- « Toulouse. Il identifie les artilleurs de la guerre de 1870 affichés salle des Illustres, au Capitole », sur actu.fr (consulté le )
- Cité par Maurice Andrieu, à la page 95 de son ouvrage Jean Jaurès, citoyen adoptif de Toulouse (Privat, 1987).
- « Le Midi socialiste : quotidien régional », sur Gallica, (consulté le )
- Le Cri de Toulouse, 5 avril 1919, p.5.