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Fernand Larquier

Fernand Larquier est un homme politique français né le à Arthenac (Charente-Inférieure) et décédé le à Jonzac (Charente-Maritime)[1].

Fernand Larquier
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité

Biographie

Il est le fils du Dr Pierre-Émile Larquier, maire d'Arthenac et conseiller général du canton d'Archiac[2]. Cette famille était proche d'Émile Combes, maire de Pons, et partageait ses orientations politiques, radicales et anticléricales. En 1888, Fernand Larquier épouse néanmoins Lucile Gaudron, issue d'une famille très catholique de la bourgeoisie jonzacaise[2].

Carte des vignobles de Cognac

Docteur en droit et avocat, il est nommé procureur de la République à Melle.

En 1900, après l'acquisition d'une propriĂ©tĂ© viticole Ă  Saint-Simon-de-Bordes, hĂ©ritĂ©e de la famille de son Ă©pouse, il quitte la magistrature et se fait Ă©lire maire de la commune puis, le , dĂ©putĂ© de l'arrondissement de Jonzac, contre Samuel-Maurice Marchand. Il restera dĂ©putĂ© de la Charente-InfĂ©rieure de 1902 Ă  1914, inscrit au groupe de la Gauche radicale. Il fait partie de diverses commissions et notamment : rĂ©forme judiciaire, lĂ©gislation des boissons. Il dĂ©pose une proposition de loi tendant Ă  ouvrir un crĂ©dit de 100 000 F en faveur des victimes de l'orage du dans la rĂ©gion de Jonzac. Au cours de la lĂ©gislature de 1902-1906, il sera intervenu 64 fois par ses votes en faveur des bouilleurs de cru. Il est rĂ©Ă©lu le , par 10 699 voix contre 10 217 Ă  Gustave Lannes, marquis de Montebello, puis le , au second tour, par 10 182 voix contre 9 463 Ă  Robert.

De 1906 à 1914, il est membre de diverses commissions : réforme judiciaire, administration générale, cultes, boissons, répression du vagabondage, comptes définitifs. Il prend part à la discussion des budgets de 1908, 1909, 1910 (surtout sur les questions relatives aux produits alcoolisés) et de 1911, 1912, 1913 et 1914 (essentiellement sur le budget de la Justice). Il dépose une proposition de loi tendant à créer des appellations d'origine régionale[3], prend part à la discussion des propositions de loi sur la représentation proportionnelle et rapporte en 1913 un projet de loi visant à lutter contre l'espionnage. Il est élu secrétaire de la Chambre en 1910, 1911 et 1912.

Aux Ă©lections de 1914, il arrive en tĂŞte au premier tour avec 7 814 voix, mais il est battu au second par RenĂ© CarrĂ©-Bonvalet qui le devance avec 9 563 voix contre 8 182.

Notes et références

  1. « Base de données historique des anciens députés - Assemblée nationale », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  2. « Paroisse Saint Eutrope - Lucile Larquier-Gauron », sur saint.eutrope.free.fr (consulté le )
  3. « COGNAC, EAU-DE-VIE DE COGNAC ET EAU-DE-VIE DES CHARENTES (EAUX-DE-VIE A APPELLATION D'ORIGINE CONTROLEE ) (AOC) | Legifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )

Sources

  • « Fernand Larquier », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
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