Ferdinand Willaert

Ferdinand Willaert est né le 15 janvier 1861 à Gand en Belgique. Son père Charles-Louis était un peintre, spécialisé en portraits et compositions religieuses. Deux de ses frères (d'une fratrie de 13 !), Arthur (1875-1942) et Robert (1878-1949), étaient également peintres ; Arthur peignait des marines et Robert des chiens.

Après des études secondaires Willaert entre à l'Académie royale des beaux-arts de Gand. Son mentor était Théodore Canneel. En 1884 il devient lui-même professeur à l'Académie. De 1887 à 1890 il fut élève à l'Académie des Beaux-Arts de Paris.

Entre 1890 et 1892 il voyagea au Maroc avec ses amis Albert Lebourg et Ignacio Zuloaga. Dès son retour, Willaert exposa ses tableaux de Tanger au « (Cercle artistique et littéraire de Gand (nl) ». L'exposition marqua le début de sa renommée. Ses œuvres se trouvaient régulièrement dans le Salon des artistes français.

En 1893, Ferdinand Willaert devint directeur de l’Académie des beaux-arts de Termonde jusqu'à sa retraite en 1936. Il habitait Drabstraat, Gand, mais, en tant que directeur, il avait un appartement de fonction à Termonde et travaillait là pendant la semaine.

Après le décès de sa première femme en 1904, Willaert épouse en 1908 le peintre Valentine Fontan (nl) (1882-1932), fille du peintre Joseph-Auguste Fontan[1], qu'il avait rencontré à Paris. Valentine Willaert a donné naissance à une fille, Marguerite, en 1918.

Après son mariage avec Valentine, Ferdinand passait chaque été dans la résidence de son beau-père à Magnan où toute la famille peignait.

En 1912 Willaert résida pendant trois mois dans la ville de Veere (Pays-Bas), en 1913 il voyagea en Espagne et en 1914 en Suisse. Pendant les années 1914-1918 Willaert resta à Gand ou il peignit les paysages et les châteaux de Destelbergen et de Mariakerke.

Ferdinand Willaert était membre de plusieurs associations, dont les plus importantes : Société des artistes français à Paris, la Société royale des beaux-arts à Bruxelles, la Société nationale des beaux-arts et la Société du Salon d’Automne à Paris.

Il a été élevé chevalier de l'ordre de la Couronne et officier de l'ordre de Léopold.

Ferdinand Willaert est mort en 1938 et enterré dans le caveau familial du Campo Santo (nl) de Mont-Saint-Amand, à Gand.

Ferdinand Willaert est connu pour ses tableaux des anciens quartiers de Gand, en particulier pour ses canaux. Un autre sujet de prédilection est les béguinages de Gand. Mais il a également peint des portraits remarquables.

• TANGER
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  Marché des chameaux
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  Femmes marocaines

• BÉGUINAGES
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  Entrée du Béguinage, Gand[2]
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• GAND EN HIVER
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  Vue sur Bijlokekai, Gand (1898)[3]
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• CANAUX DE GAND
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  Pêcheurs à Gand
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  La Lys au Coès à Gand (1897)[4]
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  Pêcheur sur sa barque
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  La Lys à Gand
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  Canal St-Anthony
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  Hôtel de ville, Gand

• QUAIS DE GAND
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  Vendeuse de fruits, quai aux herbes
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  Quai du marais à Gand
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  Quai au Blé à Gand[5]

• PERSONNAGES
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  Joueur de cornemuse (Arthur Willaert)
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  Les Dentelières
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  Garçon de chœur
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  Deuil en Gascogne

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  Le tanneur
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  Voleur de raisin
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  La jeune maman
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  Vendeur de pommes

• PAYSAGES
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  Dans le bosquet (1913)
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  Église à Veere (1913)
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  Promeneurs à Veere (1913)
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  Église en été
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  Enfant à la porte
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  Porche à Nieuport
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  Paysage au printemps
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  L'après-midi à Cremens (Gers)
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  Labastide-d'Armagnac (Landes)
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  Vue de mon jardin
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• NATURE MORTE
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• Camille Lemonnier, L’École Belge de Peinture : 1830 - 1905, Bruxelles, G. Van Oest, 1906, 470 p. (disponible sur Internet Archive).
• (en) Rodolf Rademakers et Willem G Flippo, Lexikon of the belgian romantic painters, Anvers, International art press, 1981.
• Patrick Berko et Viviane Berko, Dictionnaire des peintres belges nés entre 1750 et 1875, Bruxelles, Laconti, 1981, 815 p..
• Philippe Roberts-Jones (préf. Éliane De Wilde), Le Dictionnaire des peintres belges du XIV^e siècle à nos jours : depuis les premiers maîtres des anciens Pays-Bas méridionaux et de la Principauté de Liège jusqu'aux artistes contemporains, Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1995, 1207 p..