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Ferdinand Larose

Ferdinand Alphonse Fortunat Larose, nĂ© le Ă  Sarsfield (Ontario) et dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  MontrĂ©al, est un agronome francophone canadien, surtout connu pour avoir crĂ©Ă© en Ontario une des plus grandes forĂȘts de rĂ©gĂ©nĂ©ration, nommĂ©e aprĂšs lui la forĂȘt Larose[1] - [2] - [3].

Ferdinand Larose
Couple d'argynnes de l'Atlantique (Speyeria atlantis) dans la forĂȘt Larose.
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  66 ans)
Montréal
Nationalité
Formation
Activité

Biographie

Ferdinand Larose Ă©tudie Ă  l'universitĂ© d'Ottawa, oĂč il obtient ses diplĂŽmes de B.A. en 1910, de B.Ph. en 1912 et de L.Ph. (licence en philosophie) en 1912, puis Ă  l'Institut Agricole d'Oka (I. A. O.) oĂč il obtient sa licence de Sciences Agronomes en 1919. La mĂȘme annĂ©e, il devient employĂ© au service du dĂ©partement de l’Agriculture de l’Ontario[4].

Ayant Ă©tabli son bureau au village de Plantagenet, il dresse pour les ComtĂ©s unis de Prescott et Russell un inventaire des terres agricoles. Devant le caractĂšre dĂ©sertique et Ă©rodĂ© de la rĂ©gion autour de Bourget il suggĂšre de reboiser ce « dĂ©sert de Bourget » et lance le plan de semer une forĂȘt[5] - [6].

AprĂšs une pĂ©riode d'expĂ©rimentation de reboisement Ă  petite Ă©chelle par semences et plantation d'arbres en 1921, il obtient en 1928 les facilitĂ©s pour une reboisement Ă  grande Ă©chelle. Pour cela, les ComtĂ©s unis de Prescott et Russell achĂštent en 1928 le territoire de la future forĂȘt. Selon un tĂ©moin de l'Ă©poque, « L'idĂ©e de semer des centaines d'arbres sur du sable vif semblait farfelue » [7]. Pourtant, la forĂȘt, qui s’appellera par la suite forĂȘt Larose, deviendra une des plus grandes forĂȘts plantĂ©es de main d’homme au Canada et va atteindre une superficie de 110 km2 [8]. Cela lui a valu le surnom de l'homme qui plantait des arbres, surnom inspirĂ© de la nouvelle de Jean Giono[9].

Ferdinand Larose a contribuĂ© aussi Ă  l'enseignement agricole en français par la crĂ©ation de clubs agricoles pour garçons et filles (clubs d'Ă©coliers) dĂšs 1935 dans chaque paroisse des ComtĂ©s rĂ©unis[10] - [11]. Il lutte pour l'enseignement en français, il donne lui-mĂȘme en des cours d'agriculture en français dans les comtĂ©s de Kent et Essex et Ă  la suite de ses demandes rĂ©pĂ©tĂ©s, des cercles de fermiĂšres francophones sont fondĂ©s dans ces comtĂ©s dĂšs 1936. Avec l'appui d'Antonin Lalonde, prĂ©sident de l'Union catholique des cultivateurs franco-ontariens, Larose obtient aussi pour les fermiĂšres des cours de couture et de cuisine en français [12].

Ferdinand Larose prend sa retraite en 1950 et est remplacé par Laurent Faber. Il est décédé le à Montréal à 66 ans et il est enterré au cimetiÚre de Plantagenet[13].

Honneurs

En 1988, Le mérite agricole franco-ontarien a été décerné pour la premiÚre fois. Les deux premiers lauréats sont Ferdinand Larose et Antonin Lalonde (1911-1985), tous deux à titre posthume[14].

Prix Ferdinand-Larose

En 2004, le Prix Ferdinand-Larose de l'environnement a été créé en son honneur par L'Association canadienne-française de l'Ontario de Prescott et Russell[15]. Le prix a été décerné pour la premiÚre fois en 2007, à titre posthume, à Ernest Hurtubise, de Bourget, « le fils spirituel de Larose ». Gilles Trahan, enseignant de Hawkesbury, est le lauréat 2008 et l'entreprise familiale Les Serres Legault en 2014.

Bibliographie

Références

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