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Ferdinand Gabin

Ferdinand Moncorgé dit Ferdinand Gabin ou Gabin, né le à Paris 15e[1] et mort le à Paris 18e[2], est un comédien français.

Ferdinand Gabin
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Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Cimetière de Mériel (d)
Nom de naissance
Ferdinand Moncorgé
Pseudonyme
Ferdinand Gabin
Nationalité
Activités
Conjoint
Madeleine Petit (d) (de Ă  )
Enfant

Il est le père de Jean Gabin.

Biographie

Fils de Ferdinand Moncorgé originaire de Mardore près de Villefranche-sur-Saône, chef-paveur à la Ville de Paris devenu conducteur de locomotive, Ferdinand fils quitte le domicile familial en 1885 à l'âge de 17 ans, car son père voulait que son fils devienne dessinateur des Ponts et Chaussées, ce qui ne l'intéressait pas.

Il était le petit-fils de Mathieu Moncorgé, né également à Mardore - où ses ancêtres étaient présents depuis au moins le début du 17e siècle - fileur de coton au hameau des Aidons, l'arrière-petit-fils de Jean Claude Moncorgé et de Elizabeth Desseigne, et l'arrière-arrière-petit-fils de Jean Claude Moncorgé et de Charlotte Ballandras originaire de Saint-Vincent-de-Reins, fille de Benoît Ballandras et de Jeanne Marie Vernisat.

En 1885, il débute donc dans un petit concert de la rue du Château-d'Eau à Paris. C'est à ce moment-là qu'il prend le pseudonyme de Gabin (qu'il fera précéder de divers prénoms comme Georges, Joseph, Ferdinand ou Eugène), un nom qu'il a trouvé dans l'indicateur ferroviaire de son père[3].

Il épouse sa partenaire de spectacle Madeleine Hélène Petit (1863-1918), une chanteuse de café-concert avec laquelle il aura sept enfants dont Ferdinand-Henri (1888-1939), Madeleine (1890-1970), Reine (1893-1952) et Jean Gabin Alexis (1904-1976) connu sous le nom de Jean Gabin.

Jean Gabin décrivait son père en ces termes[4] :

« Quant à mon père, le plus lointain souvenir d'enfance que j'ai conservé de lui est celui d'un homme qui “passait” chaque jour à la maison comme une sorte de mystérieux voyageur, et à des heures où le plus souvent je dormais. Il rentrait en effet tard, par le dernier train du soir [de ses représentations à La Cigale], dormait toute la matinée et repartait en début d'après-midi alors que je faisais ma sieste. Avec les années, ce fut à peu près la même chose, à la différence que lorsqu'il repartait j'étais à l'école ou en train de courir la campagne. »

Mort d'une embolie la veille du mariage de son fils à l'âge de 65 ans[5], Ferdinand Gabin est inhumé aux côtés de son épouse dans le cimetière de Mériel.

Théâtre

  • 1920 : Le Chasseur de chez Maxim's
  • 1922 : Ta bouche : Jean
  • 1923 : LĂ -haut : Saint Pierre
  • 1923 : Madame : Romulus
  • 1924 : Troublez-moi ! : Monsieur Goulichou
  • 1925 : PLM : Anatole Limace
  • 1925 : Trois jeunes filles nues : le commandant Le QuĂ©rec
  • 1926 : J'aime ! : le GĂ©nĂ©ral
  • 1927 : Mercenary Mary
  • 1928 : Une nuit au Louvre : M. Scravougnat
  • 1928 : DĂ©shabillez-vous ! : maĂ®tre Cabage
  • 1930 : Arsène Lupin banquier : le gĂ©nĂ©ral / un rentier

Notes et références

  1. Acte de naissance n° 1829 (vue 5/31) avec mention marginale du mariage. Arccives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 15e arrondissement, registre des naissances de 1868. L'acte précise que l'enfant n'a qu'un seul prénom, celui de Ferdinand.
  2. Acte de décès n° 4910 (vue 13/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 18e arrondissement, registre des décès de 1933. Comme dans son acte de naissance, l'acte de décès de Gabin ne comporte qu'un seul prénom.
  3. Jean-Jacques Jelot-Blanc, Jean Gabin inconnu, Éditions Flammarion, , p. 7
  4. Jean Gabin, Une histoire vraie, City Éditions, (lire en ligne)
  5. Ferdinand Gabin sur le site de MĂ©riel

Liens externes

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