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Femmes en miroir

Femmes en miroir (éĄăźć„łăŸăĄ, Kagami no onnatachi) est un film franco-japonais, rĂ©alisĂ© par Yoshishige Yoshida et sorti en 2002.

Femmes en miroir

Titre original éĄăźć„łăŸăĄ
Kagami no onnatachi
RĂ©alisation Yoshishige Yoshida
Acteurs principaux

Mariko Okada
Yoshiko Tanaka

Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau du Japon Japon
Genre Drame
Durée 124 minutes
Sortie 2002

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

AĂŻ Kawase, la veuve d'un mĂ©decin, vit dans la proche banlieue de Tƍkyƍ avec sa petite-fille, Natsuki. Miwa, la mĂšre de celle-ci, a disparu, sans laisser de traces, vingt-quatre ans auparavant. Un jour, on annonce que l'on a retrouvĂ© une femme, Masako Onoue, arrĂȘtĂ© pour le rapt d'une fillette, en possession du livret de famille de Miwa. Mais, Masako est devenue amnĂ©sique. Un nom seulement habite encore sa mĂ©moire : celui d'Hiroshima, endeuillĂ©e par l'explosion nuclĂ©aire en 1945. Les trois femmes vont faire un voyage dans cette ville pour essayer de reconstruire leur histoire...

Fiche technique

  • Titre du film : Femmes en miroir
  • Titre japonais : Kagami no onnatachi
  • RĂ©alisation et scĂ©nario : Yoshishige Yoshida
  • Photographie : Masao Nakabori - Couleurs, 1,85 : 1
  • Musique : Keiko Harada, Mayumi Miyata
  • Son : Dolby stĂ©rĂ©o
  • Montage : Hiroaki Morishita, Y. Yoshida
  • DĂ©cors : KyĂŽko Heya
  • Production : Philippe Jacquier, Takumi Ogawa pour Gendaieiga, Groove Kirema, Root Pictures, Sha, SĂ©pia Productions
  • DurĂ©e : 124 minutes
  • Pays d'origine : Drapeau de la France France/Drapeau du Japon Japon
  • Sortie : au Festival de Cannes
  • Genre : Film dramatique

Distribution

  • Mariko Okada : AĂŻ Kawase
  • Yoshiko Tanaka : Masako
  • Issiki Sae : Natsuki
  • Hideo Murota : Goda
  • Tokuma Nishioka : le protecteur
  • Mirai Yamamoto : la journaliste
  • Miki SanjĂŽ : la vieille femme
  • Hinoshi Inuzuka : le vieil homme

Commentaires du réalisateur

« Ayant vĂ©cu la guerre, j'avais des devoirs en tant que cinĂ©aste, mais je n'avais pas le droit de tourner ce film[1]. Donc, Ă  cette occasion, peut-ĂȘtre ai-je essayĂ© de rendre possible l'impossible, de reprĂ©senter ce qui ne pouvait l'ĂȘtre. Mon sentiment le plus fort Ă©tait de ne pas pouvoir reprĂ©senter le bombardement atomique. L'impossibilitĂ© de cette reprĂ©sentation, comment la dĂ©passer, comment l'affronter ? Comme vous le comprendrez tout de suite, c'est-Ă -travers l'amnĂ©sie d'une femme dont la mĂšre a vĂ©cu le bombardement que j'ai essayĂ© de ressusciter tout cela. Une femme ayant vĂ©cu le bombardement, sa fille, sa petite-fille, trois femmes de gĂ©nĂ©rations diffĂ©rentes. Du point de vue de chacune de ces gĂ©nĂ©rations, comment s'exprime l'impossibilitĂ© de saisir, de reprĂ©senter le bombardement ? Telle est la question posĂ©e par ce film. » (KijĂ» Yoshida)

« Trois femmes de gĂ©nĂ©rations diffĂ©rentes questionnent, donc, leur identitĂ© par rapport au bombardement atomique. Qu'aucune d'elles ne puisse apporter de rĂ©ponse dĂ©montre l'absurditĂ© mĂȘme de la bombe. Un film peut bien en parler : n'en subsistera jamais qu'une Ă©nigme, impossible Ă  cerner complĂštement, car la bombe ouvre une discussion sans fin. » (KijĂ» Yoshida)

Références

  1. Dans l'introduction au DVD édité par Carlotta Films, Yoshida explique que la plupart de ceux qui avaient vécu le bombardement d'Hiroshima et Nagasaki étaient morts et qu'eux seuls auraient eu le droit d'en parler, étant les seuls à pouvoir décrire l'horreur atomique.

Liens externes

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