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Yoshishige Yoshida

Yoshishige Yoshida (吉田 喜重, Yoshida Yoshishige), né le à Fukui (préfecture de Fukui) et mort le à Shibuya (Tokyo)[1], est un réalisateur, metteur en scène de théâtre et d'opéra, auteur et critique japonais, plus connu sous le nom de Kijū Yoshida.

Yoshishige Yoshida
Surnom Kijū Yoshida
Naissance
Fukui (préfecture de Fukui)
Nationalité Drapeau du Japon Japonais
Décès (à 89 ans)
Shibuya (Tokyo)
Profession Réalisateur
Films notables Eros + Massacre
La Source thermale d'Akitsu
Femmes en miroir

Il est une des figures de la Nouvelle Vague japonaise des années 1960.

Biographie

Yoshishige Yoshida obtient un diplôme de littérature française et de philosophie à l'université de Tokyo, puis, en 1955, il a commencé sa carrière cinématographique en entrant dans le studio de cinéma japonais Shōchiku[2]. Il devient assistant réalisateur de Keisuke Kinoshita et fonde avec Nagisa Ōshima une revue de scénario (Shichinin, Les Sept)[2]. Il réalise son premier film, Bon à rien, en 1960. En 1966, il a créé une société de production, la Gendai Eigasha (Société du Cinéma contemporain).

À la suite d'une opération de l'estomac, sa femme, l'actrice Mariko Okada, le convainc de s'éloigner du monde éprouvant du cinéma ce qu'il fait en acceptant de réaliser une série documentaire pour la télévision. La série intitulée Beauté de la beauté présente d'abord des œuvres et des artistes européens puis s'intéresse à l'Égypte antique avant de revenir aux artistes classiques japonais. En 1978, cinq ans après avoir réalisé Coup d'État, Yoshishige Yoshida part au Mexique afin de préparer un nouveau scénario adapté d'un roman de Saburō Shiroyama, Samurai in Mexico[3]. À cause de la situation économique du pays, le projet est annulé mais il reste vivre au Mexique cinq ans jusqu'en 1982. Il revient au grand écran en 1986 avec Promesse qui est présenté au Festival à Cannes en section Un certain regard[4].

De 1990 à 1995, Yoshida s'installe en France où il monte des pièces de théâtre et des opéras (Madame Butterfly à l'Opéra de Lyon notamment). Il réalise également des documentaires dont un hommage au pionnier du cinéma Gabriel Veyre.

Ses films bénéficient en France d'une large réédition, à restaurations à la fin des années 2000.

Il meurt d'une pneumonie à l'âge de 89 ans dans un hôpital de Shibuya à Tokyo le [5] - [6].

Filmographie

Assistant-réalisateur

Réalisateur

Ouvrages

  • Kijū Yoshida (trad. Jean Campignon et Jean Viala), Ozu, ou L'anti-cinéma, Arles, Actes-Sud, coll. « Essais », , 257 p. (ISBN 2-7427-4591-2)
  • Kijū Yoshida (trad. du japonais par Mathieu Capel), Odyssée mexicaine : voyage d'un cinéaste japonais, 1977-1982, Paris, Capricci, , 276 p. (ISBN 978-2-918040-46-0)[7]. Lauréat 2014 du 19e prix de la Fondation Konishi pour la traduction franco-japonaise[8].

Distinctions

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Récompenses

Nominations et sélections

Notes et références

  1. (en) « Japanese Film Director Yoshishige Yoshida Dies at 89 », sur nippon.com, 9 décembre 2022.
  2. Samuel Douhaire, « Kiju Yoshida, mort d’un esthète révolutionnaire du cinéma japonais », sur telerama.fr, (consulté le ).
  3. KADOKAWA CORPORATION, « 望郷のとき 侍・イン・メキシコ », sur KADOKAWAオフィシャルサイト (consulté le )
  4. « Ningen no yakusoku (Promesse) », sur www.festival-cannes.com (consulté le ).
  5. (ja) « 吉田喜重さんが死去 映画監督、「秋津温泉」 », sur nikkei.com, (consulté le ).
  6. Léo Soesanto, « Mort du cinéaste Kiju Yoshida, tabou du chemin », sur Libération (consulté le )
  7. « Odyssée mexicaine - Voyage d'un cinéaste japonais, 1977-1982 », sur capricci.fr (consulté le )
  8. (en) « Winner of the 19th Japanese-French Translated Literature Award », sur konishi-zaidan.org (consulté le )
  9. « Kijū Yoshida », sur festival-cannes.com (consulté le )

Liens externes

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