Fare (bâtiment)

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  Un fale à Futuna.
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  Un fale à Upolu (Samoa américaines) au toit en tôle (2010).
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  Peinture d'un whare près de Rotorua (1910).
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  Un hale hawaïen à Hilo en 1959.
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  Un fale à Wallis, avec des murs en pierre ou en béton (2017).
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  Des fare à Bora-Bora sur pilotis (2007).
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  Des fare sur pilotis à Fakarava, dont l'un sert d'abri à bateaux.

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  Construction d'un fale aux Samoa en 1902.
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  Toiture intérieure d'un fale à Futuna.
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  Assouplissement des feuilles de pandanus qui servent à la confection du toit (Futuna)
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  Mise en place des peignes de feuilles de pandanus (Futuna).
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  Assemblage de feuilles de pandanus (Futuna).
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  Pose des derniers rangs de pandanus (Futuna).
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  Un homme coud les derniers rangs de pandanus dans la toiture d'un fale à Futuna.

Au XXI^e siècle, les fare sont souvent construits en bois et recouverts de tôle, à l'instar du fare MTR (Mission Territoriale de la Reconstruction), une construction courante en Polynésie. Créés en 1983 par Jacques Derue, les fare MTR sont conçus pour résister aux cyclones. On estime que 15 % de la population polynésienne vit dans ce type d'habitat[3].

Cependant, de nombreux resorts en Polynésie française ont construit des fare traditionnels recouverts de feuilles de pandanus, parfois sur pilotis.

À Wallis-et-Futuna, certains fale sont des bâtiments communautaires, comme les fale fono. Généralement construite ouvertes, donc sans mur, ces constructions traditionnelles sont le lieu des échanges à la fois politiques (comme il peut il y avoir avec les rois coutumiers et les discutions pour l'intronisation d'un nouveau roi), mais aussi des réunions plus récurrentes sur d'organisation sur la vie de chaque royaume, qui s'apparentent à des réunions de quartier qui ont traditionnellement lieu le soir. Elles sont récurrentes à Futuna, mais la tradition perdure peu dans le temps à Wallis. Les palabres ont lieu dans un bâtiment dédié, le falefono, signifiant en wallisien maison du conseil[4]. Les représentants du royaume discutent des problèmes présents en compagnie du roi et essayent d'y trouver une solution[5].

• (en) Elizabeth Grant, Kelly Greenop, Albert L. Refiti et Daniel J. Glenn, The Handbook of Contemporary Indigenous Architecture, Springer, 26 juin 2018 (ISBN 978-981-10-6904-8, lire en ligne)

• Marae en Polynésie française