Famille de Riedmatten
La famille de Riedmatten ou Riedmalten est une famille notable valaisanne.
de Riedmatten | |
Blasonnement | De gueules à une feuille de trèfle de sinople, accompagnée en chef de deux étoiles d'or. |
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Pays ou province d’origine | Valais |
Charges | Vidomne de Saint-Nicolas Major de Saint-Nicolas Châtelain de Viège Châtelain de Sion Grand bailli du Valais Châtelain du val d'Anniviers Bourgmestre de Sion Député à la Diète valaisanne |
Fonctions ecclésiastiques | Évêque de Sion |
Six membres de cette famille ont été princes-évêques de Sion.
Histoire
Le premier membre identifié de la famille est Peter im Howe, sacristain de Saint-Nicolas au XIIIe siècle[1].
Adrien Ier de Riedmatten, est le premier de sa famille à être investi prince-évêque de Sion (1529-1545).
Janvier de Riedmatten (1763-1846) est bourgmestre de Sion, député à la Diète valaisanne et à la Diète fédérale.
Antoine de Riedmatten (1811-1897) est député au Grand Conseil valaisan puis conseiller national.
Possessions
En 1646, Jacques de Riedmatten achète la seigneurie de Saint-Gingolph pour quatre mille écus d'or. Il se trouvera confronté à de nouvelles tensions avec ses sujets, qui pour échapper à la dîme convertiront leurs champs en pâturages. Les Riedmatten ne résideront pas au château de Saint-Gingolph de façon continuelle au cours du XVIIe siècle. C'est le fils d'Emmanuel de Riedmatten, Pierre-Joseph, qui fut le dernier représentant de cette maison à venir prendre possession de son fief, selon la coutume, le . Il présida l'Assemblée constitutive à Saint-Maurice le où il porta un toast resté dans les annales : « Aux rats et souris qui vont manger les titres de noblesse des familles sédunoises ».
Au service de l'Église
Six membres de la famille ont été princes-évêques de Sion : Adrien Ier (1529-1545), Hildebrand, Adrien II, Adrien III, Adrien IV et Adrien V.
Généalogie
- Pierre
- Adrien Ier
- N.
- Hildebrand
- N.
- Adrien II
- N.
- Jean
- Adrien Ier
Armoiries
Les Riedmatten portent à l'origine : « de gueules à une feuille de trèfle de sinople, accompagnée en chef de deux étoiles d'or »[2].
Sources
- Fonds : Famille de Riedmatten (19e siècle) [0,60 mètre]. Cote : CH AEV, de Riedmatten. Sion : Archives de l'État du Valais (présentation en ligne).
Références
- Bernard Truffer / UG, « Riedmatten, de (von) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Godet, Türler et Attinger 1930, p. 484
Annexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Ouvrages
- Marcel Godet, Henri Türler et Victor Attinger, Dictionnaire historique & biographique de la Suisse, vol. 5, Neuchâtel, Imprimerie Paul Attinger, (lire en ligne), p. 484-486
Articles
- Bernard Truffer / UG, « Riedmatten, de (von) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Xavier Lambiel, « Les Riedmatten ou la stratégie du glaive et de la crosse », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le )