Famille de Loys
La famille de Loys, issue de Loys (Louis) de Grolley dont les descendants laissèrent tomber le nom pour de Loys à partir du XIVe siècle, est une famille originaire de Lausanne en Suisse dont les derniers descendants en ligne directe vivent en France. Elle s'est distinguée avec Jean Samuel, Charles Louis et Jean Philippe de Loys.
Famille de Loys | ||
Armes de la famille. | ||
Blasonnement | D'azur au demi-vol d'or accompagné en pointe d'un croissant d'argent. | |
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Période | XIVème - XVIIIème siècles | |
Pays ou province d’origine | Suisse | |
Histoire
Le , le général français Napoléon Bonaparte, avant son invasion de l'Italie, passe par Dorigny, terres appartenant alors à Étienne-François-Louis Loys. En guise de souvenir, ce propriétaire plante alors un chêne pédonculé, aujourd'hui nommé le chêne de Napoléon[1]. le Premier Consul français a dormi dans le Château de Chavannes, un bâtiment aujourd'hui disparu.
Généalogie
Vers la fin du XIVe siècle, deux branches principales sont établies sur les bords du Léman, l’une à Lausanne, l’autre à Évian.
Au XVIe siècle, la section lausannoise entre dans la noblesse, s'écrit dès lors souvent de Loys et se sépare ensuite en trois grandes branches, chacune détentrice d’une seigneurie dont elle prend le nom[2] :
- Loys de Middes et de Marnandn, issue Treytorrens[3]
- Jean Rodolphe Loys (1646-1731)
- Daniel François Loys (1690-1753)
- Jean-Louis Loys (1726-1785)
- Jean Samuel de Loys (1761-1825)
- Étienne-François-Louis Loys (-)
- Jean-Louis Loys (1726-1785)
- Daniel François Loys (1690-1753)
- Loys de Villardin, Ă©teinte en 1802.
- Loys de Cheseaux, Ă©teinte en 1789.
Personnalités
- Jean Samuel de Loys[4].
- Jean-Louis Loys (1627-1673), administratif et architecte amateur[5].
- Jean Philippe Loys (1643-1702), personnalité politique de Lausanne[6].
- Jean Philippe Loys de Cheseaux (1718-1751), petit-fils du précédent, astronome[7].
- Charles-Louis Loys de Cheseaux (1730-1789), frère du précédent, historien de la physique[8].
- Treytorrens de Loys (1857-1917), militaire[9].
Notes et références
- « En Bref » [html] (consulté le )
- Alexandre Pahud, « Loys » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Mathieu Truffer et Nicolas Verdan, « Dorigny, une affaire de famille », Uniscope, no 240,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le )
- Alexandre Pahud, « Jean Samuel de Loys » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Monique Fontannaz, « Charles-Louis Loys de Cheseaux » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Monique Fontannaz, « Alexandre Pahud » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Monique Fontannaz, « Jean Philippe Loys de Cheseaux » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Maria-Cristina Pitassi, « Charles-Louis Loys de Cheseaux » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Hervé de Weck, « Treytorrens de Loys » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
Voir aussi
Bibliographie
- Monique Fontannaz, « Portrait architectural de la famille Loys dans la seconde moitié du XVIIe siècle », dans: A l'ombre de l'âge d'or. Artistes et commanditaires au XVIIe siècle bernois, Musée des Beaux-arts de Berne, 1995, pp. 99-139.
Fonds d'archives
- Fonds : Famille de Loys (962 - 1938) [25 mètres linéaires]. Cote : CH-000053-1 P Loys. Archives cantonales vaudoises (présentation en ligne).
- Fonds : Archives communales de Chavannes () [x mètres linéaires].
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :