Famille de Faramond
La famille de Faramond (ou Framond) est une famille subsistante de la noblesse française, d'extraction chevaleresque, originaire de l'Aveyron maintenue noble en 1668 et 1669 sur preuves remontant à 1471 et en 1700 sur preuves remontant à 1513. Elle compte parmi ses membres des officiers, un gentilhomme de la chambre du roi Louis XIII, un commissaire de la noblesse, un président de la noblesse du Gévaudan, des conseillers généraux, un député, des maires et un poète.
de Faramond (ou Framond) | |
Armes | |
Blasonnement | De gueules au lion d'or ; au chef cousu d'azur, chargé de trois étoiles d'or. |
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Devise | Luceat omnibus |
Branches | Framond de Grèzes, Framond de La Fajole, Faramond ,... |
Période | XIIIe siècle - XXIe siècle |
Pays ou province d’origine | Rouergue |
Allégeance | Royaume de France |
Fiefs tenus | La Faramondie, del Bosc, Caplongue, ... |
Demeures | Château de Caplongue Château de la Framondie Château de Lastours Château de Balsac Château de Bleys Château de Launac Château de Glareins Château des Charbonnier Manoir de Marvejols Hôtel de Framond |
Charges | Gentilhomme de la chambre du roi Député Maires Conseillers généraux |
Fonctions militaires | Officiers Brigadier |
Fonctions ecclésiastiques | Chanoines Prêtres |
RĂ©compenses civiles | Ordre national de la LĂ©gion d'honneur |
RĂ©compenses militaires | Ordre royal et militaire de Saint-Louis |
Histoire
Les premiers connus, porteurs du nom, sont Bégon de Faramond, cité en 1079 et Guillaume Faramond ainsi que Pons Faramond, seigneur de Salmiech[1].
Hippolyte de Barrau, le vicomte de Bonald et Jules Villain indiquent que d'après des preuves fournies en 1544 par François de Faramond, la filiation de cette famille remonte au XIIIe siècle avec Hugues Faramond, chevalier, mentionné en 1218[2]. Selon Gustave Chaix d'Est-Ange, on lui attribue pour fils, sans preuves bien certaines, Hugues de Faramond, coseigneur de la terre de Landorre, cité dans une transaction en 1265[3].
Gustave Chaix d'Est-Ange écrit lui que La filiation ne doit être considérée comme rigoureusement établie qu'à partir d'un Guy de Faramond, coseigneur de Salmiech, marié par contrat de 1435 passé à Salmiech Helène de Mancip, dont, malgré l'éloignement des dates, on fait un fils de Brenguier de Faramond, mentionné dans des actes de 1356 et de 1382 et qui était déjà mort en 1402[1].
Selon Martin de Framond, la famille de Faramond est connue depuis le XIIIe siècle avec une ascendance présumée du XIIe siècle[4].
Régis Valette dans son Catalogue de la noblesse française donne une filiation remontant à 1435[5].
La seigneurie de Caplongue appartenait à l'origine aux Faramond[6]. En 1556, Jean de Faramond, seigneur del Bosc, de la Faramondie, de Caplongue, etc. reconnut que tous les droits qu'il tenait dans la baronnie de Landorre relevaient de la totale justice du seigneur de Landorre et qu'il devait accueillir la dame de Landorre lors de sa première entrée à Salmiech[6].
La famille de Faramond possédait le château de Caplongue (aujourd'hui disparu) dans le village du même nom qui faisait partie de la baronnie de Landorre[7].
Une branche aînée établie au XVIIIe siècle en Gévaudan porte le nom « de Framond »[8].
La famille de Faramond fut maintenue noble le 26 avril 1668, le 13 décembre 1669 sur preuves remontant à 1471 et le 30 avril 1700 sur preuves remontant à 1513[1].
Fiefs
La Faramondie, Caplongue, Jouqueviel, Balsac, La Calmette etc.
Personnalités
- Jean de Faramond, gentilhomme de la chambre du roi Louis XIII
- Jean Jacques de Faramond, seigneur de Canet, nommé commissaire de la noblesse de l'élection de Rodez par le roi Louis XV en 1739
- Jacques-Amédée de Framond, président de l'assemblée de la noblesse du Gévaudan en 1789
- Georges-François Godefroy de Framond (1733-1785), Brigadier des armées navales
- Maurice de Faramond (1862-1923), poète et dramaturge
- Gontran de Faramond de La Fajole (1864-1950), Contre-amiral
- Melchior Ignace Pie de Faramond (1881-1968), contrôleur général des armées françaises
- Ernest de Framond de La Framondie (1886-1974), député (1932-1940)
- Olivier de Framond (1912-1944), RĂ©sistant
- Martin de Framond, directeur des Archives départementales de la Haute-Loire
Armes, titres
- Parti : au 1 bandé d'argent et de gueules de six pièces (qui est de La Panouse) ; au 2 de gueules à un lion d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois étoiles d'or (qui est de Faramond) (branche aînée)
Timbres : couronne de marquis (pour la branche aînée), couronne de comte (pour la branche cadette)
Supports : deux lions
Devise : Luceat omnibus
Les différentes branches de la famille de Faramond et de Framond portent les titres de courtoisie de marquis, comte, vicomte et baron[11].
Alliances
Les principales alliances de la famille de Faramond sont : de Landorre (1218), de Roquefeuil (1627), de Sédages, de Lautrec de Montfa, de Mancip (1435), de Malleville (1513), de Morlhon (1543, 1613), de Severac, de Lapanouse (1579), de Lavernhe (1590), de Barrau (1611, 1730), de Verdun (1613), de Glandières (1613), d'Aurelle (1628), d'Imbert du Bosc (1644), de La Valette-Cornusson (1644), de Saunhac (1665), de Goudal, de Ruel de Parlan, de Tournoel de Chateauneuf (1687), de Colombet (1692), de Micheau (1709, vers 1765), de Rochefort d'Ally (1725), de Guirard de Montarnal (1752), de Bragelongne (1755), de Gauléjac (1756), de Moré (1801), de Lévezou de Vesins (1813), de Pineton de Chambrun (1829), de Retz, de Mallevielle, de Goudin, de Mauléon-Narbonne, de Tonnac-Villeneuve, de Blandinières, de Fay-Solignac (1892), Amaudric du Chaffaut (1918), Rose (1942) etc...
Notes et références
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, vol. XVII (lire en ligne), p. 92.
- Jules Villain, La France moderne, t. 3, Firmin et Montane, (lire en ligne).
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, vol. XVII (lire en ligne), p. 91.
- Martin de Framond, Fonds de Faramond (60J), inventaire, Archives départementales de l'Aveyron, pages 51 à 55, 1986, Rodez.
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Robert Laffont, 2007, page 82.
- Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 1er, page 448, Rodez, 1853-1860 (lire en ligne).
- Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 1er, page 450, Rodez, 1853-1860 (lire en ligne).
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, vol. XVII (lire en ligne), p. 93.
- Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles du Rouergue, t. II, p. 419
- Soc. des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, MĂ©moires, t. VI, p. 576
- Henri Jougla de Morenas, Raoul de Warren, Grand armorial de France, t. 4, Société du Grand armorial de France (lire en ligne), p. 336.
Bibliographie
- Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 2, pages 419 à 445
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 17, pages 91 à 94 Faramond (de)
- Martin de Framond, Fonds de Faramond (60J), inventaire, Archives départementales de l'Aveyron, 1986, Rodez