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Famille de Beaurepaire de Louvagny

La famille de Beaurepaire de Louvagny est une famille subsistante de la noblesse française, originaire de Normandie.

De sable à trois gerbes d’avoine d’argent.

Histoire

La famille de Beaurepaire est une famille de Normandie dont l’ancienneté fut reconnue par Monfaut en 1464 .

lettres patentes du roi Charles IX, le 25 janvier 1561

Si on se réfère au contrat de mariage du de Jean Gaultier avec Jacqueline de Beaurepaire - fille d’Ambroise I de Beaurepaire, Sgr de Beaurepaire et de Joué-du-Bois, et de Jeanne de Domaigné, fille de Jean de Domaigné et de Jeanne de Jonchère - ou plutôt à sa copie notariée faite en 1654, il est fait mention de la reprise des noms et armes par le fils aîné à naître.

Gratien Gaultier releva donc le nom par lettres patentes du roi Charles IX données à Saint-Germain-en-Laye le et enregistrées le , il fut autorisé avec ses successeurs et descendants, à porter les nom et armes de Beaurepaire, sans être obligé d’y joindre le nom de Gaultier, sur ce qu’il avait représenté conjointement avec son cousin germain Jean de Beaurepaire que le nom de Beaurepaire était sur le point de périr, car ledit Jean de Beaurepaire ne voulait pas se marier.

lettre de confirmation de noblesse de Jean, Duc d’Alençon, le 1er décembre 1455

La filiation continue part de Phélippot Gaultier, écuyer, seigneur de Pierrefitte d’Urou et de Paille. Dans cette recherche sont rappelées des lettres d’anoblissement de 1453 (sans mois ni jour). La pièce la plus ancienne de chartrier de Louvagny, datée du , concerne une reconnaissance de noblesse implicite par l’octroi du maintien du droit à colombier accordé par le Duc d'Alençon.

Filiation

  • Louis de Beaurepaire (1570-1620). Ă‚gĂ© de 9 ans, il fut page du duc de Lorraine qui mourut 6 ans après. Il devint alors page de M. de Guise. Ă€ sa sortie de page, Ă  18 ans, il fut gendarme de la compagnie de M. de Halot-Montmorency. Il reçut le une commission de capitaine pour lever cent hommes d’armes ; il Ă©tait guidon de 50 hommes d’armes des ordres du roi sous la charge du comte de Thorigny en 1594. En 1599, il en reçut d'Henri IV pour rĂ©compense de ses services les biens confisquĂ©s de plusieurs rebelles criminels de lèse-majestĂ© qui possĂ©daient des places et offices de prĂ©sident et Ă©lus de la ville d’Argentan, mais ces rebelles Ă©tant tous ses parents et amis, Louis leur rendit peu après tous leurs biens[1]. Il Ă©pousa en premières noces, le PrĂ©gente d’Oilliamson, veuve en premières noces du baron de la Planche et en deuxièmes noces de Jean de la Moricère, Ă©c. Sgr et patron de Vicques, fille de Thomas d’Oilliamson, chevalier des ordres du Roi, Sgr Vicomtal de CoulibĹ“uf, d’Ouilly et de Fribois. Il n'eut pas d'enfant. En secondes noces, Louis Ă©pousa, le Madeleine le Fournier, veuve en premières noces de noble homme Philippe de BĂ©renger et en deuxièmes noces de Nicolas de Marguerie, Sgr de Bretteville, enseigne de la compagnie du comte de Thorigny, fille et seule hĂ©ritière de noble homme Pierre le Fournier, Sgr des Aulnais et de Guillemine de Nocey. Sa femme lui fit donation de tous ses biens. Il acquit le les fief, terre et seigneurie de Louvagny mouvant de la châtellenie d’Exmes de Nicolas le Normand, l’acte d’acquĂŞt ne parle ni du château ni de la chapelle attenante Ă  l’église et le prix de la cession s’élève Ă  2333 Ă©cus.
  • François de Beaurepaire (1601-1664). Il naquit en 1601. Ă€ l’âge de 16 ans, son père l’envoya en Hollande d’oĂą il revint en 1620 lors de la mort de ses parents. Le partage de la succession donna lieu Ă  de grandes querelles, qui allèrent si loin que François fut blessĂ© d’un coup de carabine au bras si grièvement qu’on dut l’amputer. L’assassin fut pris et condamnĂ© au supplice de la roue ; c’était un des valets de son frère Philippe. Les deux frères se rĂ©concilièrent et partagèrent Ă  l’amiable la succession le . Il Ă©pousa par traitĂ© de mariage du Diane de Guerpel, fille de François de Guerpel, Sgr de Bonnebosc, de Perrières, des Loges et de Godichon, chevalier des ordres du Roi, gentilhomme ordinaire de la chambre et de Claude de Franquetot, fille elle-mĂŞme de Louis de Franquetot, Sgr de St-Jore de Sainteny, chevalier des ordres du Roi, gentilhomme ordinaire de la chambre et de Diane de Montmorency, sa femme. Son mariage constitue une belle alliance. Il obtint par lettres patentes de mai 1651 enregistrĂ©es le l’érection de ses terres de Louvagny en plein fief de haubert, avec autorisation de construire un château et une chapelle. C'est l'origine du titre de Comte pour la branche aĂ®nĂ© et Vicomte pour les autres. On lui doit le château alors entourĂ© de fossĂ©s, bastions, meurtrières et pont-levis qui ont disparu en partie. Il ne reste de ce temps qu’une tour Ă©levĂ©e et le pont-levis sur un terre-plein, les fossĂ©s ayant Ă©tĂ© comblĂ©s. Il dessina la promenade et, ayant achetĂ© successivement une partie des maisons du village, il fit un parc de 250 acres qu’il entoura de murailles.
  • Jacques Alexandre Reine de Beaurepaire (1754-1829). NĂ© Ă  Louvagny le , et fut successivement page Ă  la Grande Écurie du roi (1770), sous-lieutenant au rĂ©giment Royal-Lorraine (1773), sous-lieutenant au rĂ©giment de Bourgogne cavalerie (1773), puis garde du Corps du roi Ă  la Compagnie de Luxembourg (15-9-1785). Il se trouvait de service Ă  Versailles comme garde du Corps lors des journĂ©es des 5 et 6 octobre 1789[2]. On le sait par le fait que, lors de la liquidation de sa retraite de 700 francs accordĂ©e Ă  partir du , sa prĂ©sence Ă  Versailles pendant de ces deux journĂ©es lui fut comptĂ©e comme une annĂ©e de campagne de guerre. Il prit part, en 1789, aux assemblĂ©es de la noblesse. Pendant la RĂ©volution, sa sĹ“ur, ayant quittĂ© l’abbaye aux Dames de Caen, s’installa Ă  Louvagny, ce qui fit que la propriĂ©tĂ© fut respectĂ©e. Il Ă©migra et fit ensuite partie de l’armĂ©e des Princes en 1792, puis fut cavalier noble au 2e rĂ©giment de l’armĂ©e CondĂ© ; il fut nommĂ© chevalier de Saint-Louis le et reçu en cette qualitĂ© le (Registre de l’armĂ©e CondĂ©). Ă€ la date du , il prit un congĂ© en Allemagne jusqu’au et rentra en France vers , car le 23 Fructidor VIII, il demanda sa radiation de la liste des Ă©migrĂ©s en fournissant des certificats de complaisance. S’il produisit une attestation certifiant que du au , il avait habitĂ© Ă  Paris, 20, rue des FossĂ©s-Saint-Bernard, une partie des tĂ©moins citĂ©s se rĂ©cusa par contre par la suite. La municipalitĂ© suisse de Landeron certifia de son cĂ´tĂ© que, d’ Ă  , il avait rĂ©sidĂ© en Suisse sans prendre part aux opĂ©rations des Ă©migrĂ©s. Il avait Ă©pousĂ© le Louise Elisabeth Gouhier, fille de François Gouhier, sgr de St-Cenery, Duchesnay et de RenĂ©e FĂ©licitĂ© le Coiffrel.
  • Urbain Jacques Dominique de Beaurepaire (1787-1859. NĂ© Ă  Louvagny le . Il Ă©migra en 1792 en Allemagne avec son père et son frère. Après sa rentrĂ©e en France, il devint chef d'escadron. Il Ă©pousa en premières noces Ă  Paris, le , AimĂ©e Rose de Bazin, nĂ©e Ă  Rouen, fille d’Antoine de Bazin, ancien officier au rĂ©giment des Dragons de Conti et d’Anne Guyot de Mongrant : elle mourut en couches le Ă  Paris, 28, rue Caumartin, et le nouveau-nĂ©, Samuel Arthur RenĂ© mourut le mĂŞme jour. Il Ă©pousa en secondes noces, le , Alexandrine de la Myre, nĂ©e le 7 Thermidor X Ă  Grivesnes, fille du vicomte de la Myre, ancien officier au rĂ©giment des Dragons de Conti et de Camille Goussencourt. Elle avait Ă©tĂ© enfermĂ©e pendant la Terreur, dix-huit mois, Ă  la Conciergerie de Paris, avec sa mère nĂ©e Montclot et Mademoiselle de Breteuil, qui Ă©pousa le comte de Choiseul, 4e duc de Praslin. Après avoir vĂ©cu Ă  Champey, près de Pont-Ă -Mousson, dans une propriĂ©tĂ© venant de leur oncle Henri le Royer, baron de Montclot, ils achetèrent le château de Filescamps Ă  Braches près de Grivesnes. C’est lĂ  que mourut Urbain de Beaurepaire le et sa seconde femme le laissant dix enfants.

Notes

  1. Dossier bleu
  2. « Les grands procès de l’Histoire » de Maitre Henri Robert – « Les journées des 5 et 6 octobre » de Marc de Villiers - Extraits des Mémoires de la duchesse de Tourzel, gouvernante des Enfants de France (Première édition, Plon, 1883, page 14, tome I) : … blessés dangereusement, entre autres MM. de Beaurepaire et de Sainte-Marie ; mais ils eurent heureusement le temps de crier : « Sauvez la Reine ! »
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