Famille de Barthès

Guillaume Barthez de Marmorières (1707-1799), membre de la Société royale des sciences de Montpellier, habitait l'hôtel particulier de la Major, (quartier Saint Sébastien, 13 rue de la Major à Narbonne)[3]. Il fut anobli en 1781 par lettres patentes du roi Louis XVI en récompense de ses services et de ceux de ses 5 fils[1].

Deux de ceux-ci, Antoine de Barthès de Marmorières (1736-1811), maréchal général des logis du régiment des gardes suisses, demeurant à Narbonne, et Guillaume de Barthès (1755-1817), seigneur de Marmorières, en la sénéchaussée de Carcassonne, demeurant à Montpellier, prirent part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Carcassonne. Leur frère Paul-Joseph Barthès de Marmorières, né à Montpellier en 1734, mort en 1806, célèbre médecin, conseiller en la Cour des aides de Paris sous Louis XVI, fut chirurgien du roi avant la Révolution française, puis médecin consultant de Napoléon Ier et mourut à Paris en 1806.

Antoine-Ernest Barthez de Marmorières, né à Narbonne en 1811, petit neveu du précédent, a été médecin de Napoléon II, officier de la Légion d'honneur en 1863 et membre de l'Académie nationale de médecine en 1866.

Armes concédées avec les lettres patentes de 1781 à Guillaume Barthès de Marmorières :

• D'or à l'aigle de sable posée du côté gauche, sur un rocher de même bordant une mer de sinople mouvant de la pointe de l'écu, cette aigle ayant les ailes levées et fixant un soleil de gueules placé à l'angle du côté droit.

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  Ouvrage de Guillaume Barthès de Marmorières
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  Paul-Joseph Barthez de Marmorières
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  Statue de Paul-Joseph Barthez de Marmorières à l'entrée de la faculté de médecine de Montpellier

Une branche de la famille précédente, alliée à une sœur du célèbre navigateur Jean-François de La Pérouse, a été autorisée par décret de 1816 à joindre à son nom celui de La Pérouse[1].

Jacques Barthez, né à Narbonne en 1741, autre fils de Guillaume Barthez de Marmorières, ancien magistrat, fut créé baron d'Empire par lettres patentes du 17 mars 1811 avec majorat composé de sa terre de Montfort près de Narbonne. Majorat signifie que le titre de baron peut être transmis à un héritier masculin mais est indissociable de la propriété de la terre de Montfort. Le domaine de Montfort se composait alors d'un château, construit en 1809, et d'un vignoble de 350 hectares. Ce qu'il reste du domaine constitue aujourd'hui le château de Monfort-Lussan, toujours possédé par des descendants de Jacques Barthez.

Armes concédées sous le premier Empire à la branche de Montfort :

• D'or au faucon essorant, soutenu d'un roc de cinq coupeaux de sable et fixant un soleil rayonnant de gueules, placé au canton dextre, le tout soutenu d'une rivière de sinople.

Couronne : comte
Tenants : deux anges
Devise : Nil admirari (Que rien ne vous étonne)