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Famille Teurura'i

La famille royale Teurura'i (prononcez Té-ou-rou-ra'i) est une dynastie polynésienne du XIXe siècle qui régna sur le royaume des iles de Huahine et Maia'o de 1852 à 1895 et sur le royaume des iles de Raiatea et Tahaa de 1884 à 1888. Cette dynastie tire son nom du premier roi de la lignée, le roi Teururai dit Ariimate de Huahine.

Famille Teurura'i

Cette lignée a pour fondateur Ariimate[1], un chef de l'ile de Huahine. Son épouse, Tehaapapa a Tamatoa dite Maerehia était la fille du roi Tamatoa IV Moeore. Ce dernier était le fils du roi Tamatoa III Fao dit le grand[2] ou encore Tapa[3] qui régnait sur le royaume uni des îles de Raiatea et Tahaa de 1815 à 1831[4]. Ariimate est le petit-fils, par sa mère Tematafaainuu a Hautia, d'un chef ou gouverneur de district de Huahine nommé Hautia[5]. Son père se prénommait Taaroarii selon les écrits à l'état civil[6]. Sa mère Tematafaainuu fut mariée à Taaroarii a Mahine[7]. De cette union, naquit une fille nommée Temarii a Taaroarii dite Maihara ou Ariipeu vahine, demi-sœur de Teururai[8] - [9]. Temarii était la petite fille de l'ancien roi Mahine dit Puru devenu chef de l'ile de Huahine à partir de1815 sous la suzeraineté de sa nièce Teriitaria[10] - [11] - [12] - [13] - [14]. Mahine avait avait une nièce appelée Teraimano dont le père Utami ou Tenania est décédé à Eimeo en 1814[15] - [16].

Historique 1850-1867

Prélude du déclin de la dynastie des Tamatoa sur le royaume de Huahine et Maia'o

Le 8 juillet 1850, six plaintes déposées par des étrangers contre la reine et quelques-uns de ses sujets, ont été examinées au sein d'une commission composée du consul anglais Mr. Miller, du consul américain Mr. Gray, du capitaine du HMS Swift Mr. Aldham, et d'un capitaine de navire Français. Les faits reprochés concernaient le pillage du navire Ann ainsi que l'incendie d'une plantation de canne à sucre appartenant à Mr Brander, Le pillage d'un navire américain le Margaret échoué sur le récif, l'interdiction à Mr. Clark un sujet américain d'arborer le pavillon du protectorat sur son navire, l'expulsion de l'ile d'un Français Mr Haymet par Tetoofa le beau père de la reine et enfin, la maltraitance avec menace d'expulsion d'un sujet allemand Mr. Brinckfield. Certaines accusations se sont avérées fausses. Le mari de la reine, un jeune homme sans principes, était fortement impliqué dans ces actes. La population fut mis à contribution pour payer les amendes dont 287 dollars à Mr Brander.

A la demande de la reine Pomare, Teriitaria et son époux furent transférés à Tahiti et le gouvernement fut mis entre de meilleures mains[17] - [18].

Destitution de la reine Teriitaria II

La reine Teriitaria séjournait à Tahiti avec son fils adoptif Teratane, depuis août 1850. Pendant son absence, le gouvernement de l'île de Huahine avait été confié aux chefs Hautia et Teururai[19] - [20] . Ayant eu vent des bons rapports sur la gouvernance de l'ile, elle décida d'écarter du pouvoir Teururai, Hautia et plusieurs chefs ainsi que trois juges sans aucune raison.La reine nomma un représentant avec qui elle communiqua de manière informelle[21]. Son empiètement sur le pouvoir des chefs de district et les mesures illégales et oppressives qu'elle prit, et notamment la saisie des terres et un prélèvement excessif des produits de l'agriculture et de la pệche, furent perçues par ces derniers comme une injure, si bien qu'ils décidèrent de la déposer[21].

Le 26 décembre 1851, la destitution de Teriitaria fut officiellement annoncée dans une lettre au consul britannique à Tahiti[22]. Elle fut également confirmée plus tard par les missionnaires britanniques[23].

Le 30 décembre 1851, Teriitaria ayant été avertie des évènements qui se sont déroulés pendant son absence, écrivit une lettre au consul pour l'informer de son intention de reprendre son titre de reine de Huahine et Maia'o qu'elle détenait de longue date[24].

Ariimate, Teururai roi de Huahine et Maia'o

Le 5 janvier 1852 Teururai est élu roi de Huahine et Maia'o[25].

Le 7 janvier 1852, George Greville Wellesley capitaine du HMS Daedelus était en visite officielle à Huahine. Ce jour-là, il constata que les chefs avaient choisi à la quasi-unanimité Teururai, parent éloigné de la reine de Teriitaria, pour lui succéder au pouvoir[26] .

Le 8 janvier 1852,lors d'une réunion publique à laquelle étaient conviés la population et les chefs, le révérend Charles Barff, le commandant de la goélette le Nouhiva et Mr Clark un sujet américain, le capitaine Wellesley déclara : premièrement, il est chargé par les représentants de l'Angleterre, des États-Unis et de la France, d'informer la population de l'ile que les trois puissances avaient convenu de ne pas s'immiscer dans le conflit en cours ; deuxièmement, les consuls ont envoyé des lettres aux sujets des pays sus-cités, les exhortant à n'intervenir en aucune façon en cas de guerre ; troisièmement, qu'ils tiendraient le gouvernement de Huahine pour responsable de la sécurité et de la protection des sujets britanniques et de leurs biens. Teururai déclara sa détermination de continuer à agir, comme d'habitude, avec justice et honneur envers tous les étrangers[26] - [27].

le 10 janvier 1852, immédiatement après l'élection des chefs, Teururai écrivit au Gouverneur Bonard et aux consuls américain et britannique, pour les informer du changement de gouvernement. Dans les réponses retournées, il fut assuré que les trois puissances n'interfèreraient pas et s'appuieraient entièrement sur eux-mêmes et sur leur reine[28]

Départ de Pomare IV,Tapoa II et Tamatoa IV pour Raiatea

Le 18 janvier 1852, la reine Pomare IV annonçait au gouverneur de Tahiti, son intention de se rendre à Raiatea pour déposer son 3e fils Tamatoa Pomare qui avait été adopté par le roi Tamatoa IV Moeore[29] - [30]. Fin janvier 1852, Elle quittait Tahiti accompagné par Tapoa II et Tamatoa IV. Teriitaria n'a pas été autorisée par le gouverneur Bonard à quitter Tahiti car elle projetait d'envoyer vers îles sous le vent des hommes, des armes et des munitions.

Débarquement refusé de Teriitaria sur Huahine.

En mars 1852, Teriitaria accosta sur l'île de Huahine . Elle se vit refuser un débarquement car elle avait déclaré ouvertement qu'elle était venue former un parti pour reprendre le pouvoir[31].

Troubles du côté de Raiatea

Le roi Tamatoa empiétait depuis quelque temps sur les pouvoirs des chefs. Pendant son absence de l'ile de Raiatea en 1851,Temarii, un chef de district influent auprès de lui, s'était opposé à son representant, un homme de rang inférieur qui lui imposa de lui livrer une certaine quantité de poissons. La gestion des poissons était un privilège appartenant aux chefs. Le roi ayant décidé de s'en approprier, en profita pour le démettre de ses fonctions. Temarii décida de quitter les deux district qui lui avait été confié en gestion pour se rendre sur sa terre natale. Les chefs de rang inférieurs le suivirent dans son exode. En cours de route, il fut retenu par le deuxième district qui s'est rallié à sa cause. Ces deux districts réprésentant plus de la moitié de la population de Raiatea s'opposèrent au représentant du roi.Les chefs de Tahaa, apprenant cela, lui envoyèrent des messagers et se joingnirent à lui.

Fin Janvier 1852, Tamatoa quitta Tahiti pour Raiaea accompagné de Pomare IV,Tapoa II et de son fils adoptif Tamatoa Pomare. Son but était de remettre les choses en ordre et de rétablir Temarii dans ses fonctions. Une négociation eut lieu entre Tamatoa et les rebelles. Tapoa, Tenania l'époux de Pomare IV et les missionaires étaient présents à ces pourparlers.Le but des rebelles n'était pas de renverser le gouvernement, mais de le réformer. Ils demandaient une part de participation à la gouvernance des iles de Raiatea et Tahaa. Le roi n'ayant pas donné suite aux exigences des rebelles, l'affrontement ètait inévitable

Le 4 mars 1852 Tamatoa lança une attaque contre les rebelles, mais fut vaincu avec de lourdes pertes. Une douzaine hommes furent tués sur le champ de bataille, et six autres du côté de Temarii. Il y eut plusieurs dizaines de blessés des deux coté[31] - [32].

Peu après la bataille, les chefs proposèrent au roi de se soumettre à leur autorité à condition qu'il accepte de leur donner une part de pouvoir comme initialement demandé.Le roi ayant accepté le calme est revenu sur l'ile de Raiatea.

Deux messagers furent également envoyés par Temarii pour conclure un traité avec Teururai et les habitants de Huahine, garantissant leur liberté[21].

Signature d'un traité pour l'établissement d'un consulat britannique sur l'ile de Huahine

Le 16 juillet 1852, le contre-amiral Fairfax Moresby était en visite officielle à Huahine. Il était accompagné du consul britannique Mr. G.C. Miller, du capitaine du HMS Virago Mr. William Houston Stewart et du capitaine du HMS Portland Mr Henry Tchads. Son but était de maintenir de bonnes relations entre les chefs de l'île et le gouvernement britannique. L'amiral inviita le jeune roi, la reine consort, et plusieurs de ses chefs à dîner à bord, et donna au jeune chef un salut de 21 coups de canons, qui lui a été retourné[33]

Le 19 juillet 1852, une réunion publique eut lieu à sa demande, au cours de laquelle il exprima le désir de sa Majesté la reine Victoria d'établir un consulat britannique pour les iles de la société et que si éventuellement l'ile de Huahine était choisie, la mise à disposition d'une parcelle de terre serait nécessaire pour installer son représentant Mr. Busvargus Toup Nicolas. Un traité est conclu ce jour là entre Teururai, les deux chefs Otare et Peretai, et le contre-amiral Moresby[33].

Le 21 juillet 1852 ce dernier quitta l'île de Huahine afin de tenir des rencontres amicales similaires avec les chefs et les habitants de Raiatea puis de Borabora. Un navire à vapeur français, le Phoque, accompagna les anglais d'île en île.L'amiral par courtoisie et afin de lever toute suspicion, avait convié les officiers français à assister à toutes les réunions[33] .

Le 27 juillet 1852 le Portland et le Virago quittaient les iles sous le vent[33] - [34].

Rébellion d'Otare

Après la visite de l'amiral Moresby à Huahine, les perspectives de paix et de prospérité à l'époque étaient très encourageantes. Des mois se sont écoulés avant que certaines personnes ambitieuses n'expriment leur opposition au gouvernement actuel. Ceux qui ont soutenu Teururai ont déclenché une rébellion. Otare, le premier ministre du roi, était l'un d'entre eux. Il voulait être à la tête du gouvernement.Les quatre districts appelés "Na maeha'a rua", les jumeaux, qui l'avaient aidé à renverser Teriitaria et à élir Teururai, sont désormais uni à lui pour écarter les deux autres du pouvoir et l'élir sous le nom de Kiaumarama (le règne de la lune). Des danses traditionnelles accompagnées d'ivresse extrême étaient encouragées pour attirer le peuple . Lorsque Teurural et ses partisans tentèrent de réprimer ces pratiques illégales, ils se préparèrent à se défendre par les armes.

Le 29 septembre 1852, une bataille éclata, au cours de laquelle les rebelles furent vaincus, dont deux moururent. Quelque uns furent exilés à Raiatea et à Tahiti[35] - [36].

Rébellion de Paoaa

Le 31 octobre 1852, Paoaa revint de Tahiti, où il avait été banni, et fit une promesse de soumission à Teururai.A peine débarqué. il commença à former en secret un parti et envoya en cachette un messager à Raiatea, pour faire revenir dans la nuit les rebelles exilés[36] .

Le 18 décembre 1852, les rebelles construisirent un barrage et lancèrent une attaque sur Teururai. Les combats se poursuivirent jusqu'au début de l'année suivante[37] - [38] - [36] .

Traité de paix entre les rebelles et le roi Teururai.

Le 7 janvier 1853. Les rebelles ont alors proposé la paix, acceptant que leur parti uniquement, soit gouverné par Teratane le deuxième fils de la reine Pomare, qui avait été adopté par la reine Teriitaria II pour lui succéder[39]. Teururai accepta la proposition[36].

Le 11 janvier 1853, un traité est rédigé et signé par les deux parties. Des copies furent envoyées au gouverneur français et aux consuls[36].

Établissement d'un consulat anglais sur l'ile de Huahine

Le 15 février 1853, Busvargus Toup Nicolas, Consul de sa Majesté Britannique pour les îles de la société débarqua du HMS Virago. Il fut reçu avec une extrême froideur par le parti de Teriitaria.Ses partisans étaient tellement opposés à ce que le consul ait un terrain pour y installer un consulat, que cette parcelle ne lui a été attribué que le 1er mars[36] .

Le 2 mars 1853, il fut convenu entre les deux parties, avec le consentement du consul, de hisser le drapeau britannique sur ladite terre, et de le saluer avec 21 coups de canons, 11 du côté Teururai et 10 du côté Teriitaria. Au moment où l'artillerie et les gens étaient prêts à saluer, un navire français entra dans le port. Les partisans de Teriitaria trouvèrent des excuses pour refuser le salut. Teururai tira les 21 coups de canon[36].

Intervention des français. Traité de cohabitation

Le 3 mars 1853, le capitaine français Perchappe, arrivé la veille, convoqua une réunion publique et invita le révérend Charles Barff comme interprète. Le capitaine déclara lors de la réunion qu'il avait été envoyé par le gouverneur Page pour deux raisons. La première est de savoir si la copie du traité envoyée au gouverneur le 11 janvier 1853 avait été acceptée par tous les habitants de Huahine et s'ils avaient l'intention de s'y conformer ? Tous ont répondu "oui". Deuxièmement, les deux parties s'uniraient-elles pour s'engager à ne plus se battre si Teriitaria tombait ? Tous ont répondu par l'affirmative. Une nouvelle copie du traité fut rédigée et signée par les deux parties. Une copie a été transmise au gouverneur Page, une au représentant de Teriitaria et une à Teururai. Le capitaine Perchappe déclara qu'avec l'accord ci-dessus, le gouverneur autoriserait Teriitaria à venir sur l'île sous la protection de Teratane[36].

Retour de Teriitaria sous couvert de Teratane Pomare.Reprise des hostilités...

Le 15 juin 1853, un navire à vapeur français débarqua Teriitaria et Teratane Pomare pour régner sur leurs partisans. À partir du jour ils mirent les pieds sur Huahine, le traité était désavoué.Teriitaria continua à faire des menaces incessantes d'attaque sur Teururai[36].

Tentative de demande par Teriitaria d'une protection Française

Le 3 août 1853, l'ex reine Teriitaria qui avait été déposée par Teururai tenta de reprendre le pouvoir en écrivant au contre-amiral Auguste Febvrier-Despointes, pour lui demander un protectorat Français semblable à celui dont jouit l'ile de Tahiti. Sa demande est restée sans suite[40]

Teriitaria et Teratane Pomare bannis de l'ile de Huahine. Fin des troubles

Le 18 mars 1854, une attaque fut portée sur la partie de la colonie occupée par les partisans de Teururai. Elle se fit par l'incendie de maisons et par les armes à feu. Les gens de Teururai, bien que moins nombreux, allèrent à la rencontre des assaillants. Les combats furent féroces, mais les troupes de Teriitaria furent vaincus. Neuf partisans de Teriitaria furent tués sur place ou sont morts des suites de leurs blessures, et dix autres furent blessés. Aucun des hommes de Teururai n'a été tué. Six personnes ont été blessées mais ont survécu[36].

Le 19 mars 1854, Paoaa, le messager envoyé par Teratane Pomare, se rendit discrètement, et remit armes, poudre à canon, etc[36].

Le 26 mars 1854, un navire à vapeur français arriva pour exiler à Tahiti, Teriitaria, Teratane, et leurs partisans. Teururai est désormais le seul souverrain du royaume de Huahine et Maia'o[36].

Historique 1868-1893

Visite de l'Aviso de la Marine Impériale le Guichen. Mauvais présage

Le 2 juillet 1868, un navire à vapeur, l'Aviso de la Marine Impériale le Guichen arriva tot dans l'après midi avec à son bord, le Commissaire impérial et Gouverneur de Tahiti Mr. le compte Emile de la Roncière et le lieutenant de Vaisseau Mr. Charles du Campe de Rosamel[41].

Destitution d'Ariimate Teururai

Le 7 juillet 1868, alors qu'il était en déplacement à Tahiti, les chefs se réunirent secrètement dans la nuit, et décidèrent de déposer Teururai[42]. La raison en était qu'Il avait violé les lois de l'île en signant un traité avec le gouverneur français pour permettre l'extradition vers Tahiti de plusieurs assassins et voleurs tahitiens évadés de prison et de six ou sept chinois qui s'étaient échappés de leur lieu de travail à Tahiti. Persuadé par les Français qu'il convenait de ne pas accorder l'asile à de telles personnes, malgré les lois d'hospitalité de l'île, Ariimate promit de les retrouver et de les remettre aux autorités françaises. Le seul moyen d'éviter une guerre civile était de déposer le roi Ariimate.

Tehaapapa, Maerehia élue reine de Huahine-Maiao

Le 8 juillet 1868, l'épouse de Teururai est proclamée reine du royaume de Huahine et Maia'o par les chefs[43]. Le 21 juillet 1868, Teururai débarqua sur l'ile de Huahine. Calmement, il prend acte de la situation et accepte que sa femme d'ascendance noble par son père, soit promue reine du royaume de Huahine et Maia'o.. Le poste de premier ministre lui fut proposé mais il refusa. Une guerre civile fut ainsi évitée.

Mort de la reine Tehaapapa

La reine Tehaaapa, Maerehia a Tamatoa meurt le 28 mai 1893[44].Sa petie fille Teriinavahora lui succède sous le nom de Tehaapapa II le 11 Juin1893 sous la régence de son père, Marama[45] - [44] .

Les derniers jours de la monarchie

La reine Tehaapapa Teriinavahoroa a Marama abdiqua le 15 septembre 1895 en faveur de la France[44] .

Souverains de la lignée des Teururai de Huahine

On compte parmi ses membres, les souverains suivants:

La liste des membres de la famille royale comprend :

  • le souverain (le roi ou la reine)
  • le consort (l’épouse du roi ou l'époux de la reine)
  • les anciens consorts (les veuves(fs) des souverains précédents(es))
  • les fils et filles du souverain,
  • les frères et sœurs du souverain.

Les membres de la famille royale de Raiatea et Tahaa période 1885-1888

Entre 1885 et 1888 la famille royale comprend les membres suivants[46]:

  • S.M. le roi Tamatoa VI Tautu (1853-1905) petit fils du feu roi Tamatoa IV Moeore (1895-1857) et arrière petit fils du feu roi Tamatoa III Fao (1757-1831).
  • S.A.R la princesse consort Tetuanuimarama a Atitioroi (1858-1918)

Il est le dernier souverain du Royaume-Uni de Raiatea et Tahaa. À la suite de son abdication, il devient le chef de la famille royale de Raiatea et Tahaa.Ses descendants en sont les actuels prétendants au trône de Raiatea et Tahaa si la monarchie était rétablie :

  • S.A. le prince Tamatoa, Tautu a Teururai (1886-1950) Il aurait régné sous le nom de Tamatoa VII si la monarchie n'avait pas été abolie.
  • S.A. le prince Opuhara, Pehupehu a Teururai (1890-1918)
  • S.A. la princesse Tevahinehaamoetua a Teururai (1892-1959)
  • S.A. le prince Mahinetaaroaarii, Tevaearai a Teururai (1894-1947)
  • S.A. la princesse Teriivanaaiterai a Teururai (1895-1947)

Les membres de la famille royale de Huahine période 1852-1893

Entre 1852 et 1893 la famille royale comprend les membres suivants[46]:

  • S.M. la reine Tehaapapa Maerehia (1824-1893) reine du royaume de Huahine et Maiao de 1868 à 1893 .
  • Teururai Ariimate (1824-1874) Roi de 1852 à 1868 puis Prince consort de 1868 à 1874 du royaume de Huahine et Maiao.
  • S.A. la princesse Temarii a Teururai (1838-1891) (Reine du royaume de Huahine et Maiao sous le nom de Teuhe par rébellion de 1888 à 1890).
  • S.A. la princesse Terereraatua, Tapiria a Teururai dite a Ariimate (1850-1888)
  • S.A. le prince Tefaatau, Marama a Teururai (1851-1909)
  • S.A. le prince Ioata, Ariimate, Teururai a Teururai dit Teururai, Teuhe a Teururai, futur Tamatoa VI Tautu (1853-1905)
  • S.A. le prince Teriiteporouarai a Teururai (1857-1899)
  • S.A. le prince Fatino a Teururai (1859-1904)
  • S.A. la princesse Turaiarii, Hamairia a Teururai (1862-1893)
  • S.A. la princesse Teriinavahoroa a Teururai (1863-1918)
  • S.A. la princesse Tefaaoravahine a Teururai (1870-1928)
  • S.A. la princesse Vairaatoa a Teururai ( ? -décédée)

Les membres de la famille royale de Huahine période 1893-1895

  • S.M.la reine Tehaapapa Teriinavahoroa (1879-1917) fille de Tefaatau Marama a Teururai.
  • S.A.R. le prince consort Teriitevaearai, Pehupehu, Teriitaria a Mai (1878-1918) époux de la reine
  • S.A. la princesse Teanuinuiata a Tefaatau Marama (1881-1840) sœur de la reine
  • S.A. le prince Teururai Puarai a Tefaatau Marama (1884-1950) frère de la reine
  • S.A. le prince Teriiteporouarai a Tefaatau Marama (1885-1902) frère de la reine
  • S.A. la princesse Temataurarii, Mata a Tefaatau Marama (1886-1901) sœur de la reine
  • S.A. la princesse Tetuamarama a Tefaatau Marama (1893-1919) sœur de la reine
  • S.A. le prince Hoatapuiterai a Tefaatau Marama (1888-1918) frère de la reine
  • LL.AA. le prince Tefaatau Marama a Teururai (1851-1909) et son épouse la princesse Tetuanuimarama a Teuruarii (1858-1904) parents de la reine

Généalogie famille Teururai

London Missionary Society (1797-1887)

  • Records of the London Missionary Society (as filmed by the AJCP) 1796-1939[47].
  • South Seas Letters content list 1796-1899 (as filmed by the AJCP)[48].
  • South Seas Journal content list 1796-1899 (as filmed by the AJCP)[49].
  • Sibree James, 1923. A register of missionaries, deputation, etc. from 1796 to 1923, Fouth Edition, London Missionary Society[50].
  • South Seas missionary portraits[51].
  • Saville Alfred Thomas, 1862 Diary kept during his Mission at Huahine 1862-1867, London Missionary Society[52] - [53].
  • Saville Lillie, 1867. Journal of Lillie Saville, the wife of Alfred T. Saville, 14 March 1866 - 17 September 1867[54], London Missionary Society.
  • Thompson Robert, 1855. History of Tahiti 1767-1815, LMS.

Affaires étrangères

  • Guide to the records of the Foreign Office (as filmed by the AJCP)[55].
  • Foreign Office.Pacific Islands (Consular).Registers of correspondence 1836-1847[56]
  • Consuls for Georgian and Navigator Islands, Miller, Pritchard. 01 janvier 1850-31 décembre 1850[57].
  • Consuls for Society and Navigator Islands: Miller, Nicolas, Pritchard. 01 Jan 1852-31 dec 1852[58].
  • Despatches from U.S. Consuls in Tahiti, Society Islands, French Oceania, 1836-1906[59]

Manuscrits

  • Mare Taitete, 1849. Manuscrit du 16 juillet 1849,document donné par Mare, Bibliothèque centrale du service historique de la marine à Vincennes.Documents ethnologiques sur les Iles de la Société.
  • Henry Teuira, 1893 Genealogy of the Pomare's taken from mare's copy, 27 nov.1846, from Raiatea, by the Rev.J.M. Orsmond[60].

Thèses

  • (en) Colin W. Newburry, The administration of french Oceania, 1842-1906, Australian Natonal University, , 471 p. (lire en ligne)
  • (en) Lorenz Rudolph Gonschor, Law as a Tool of Oppression and Liberation: Institutional Histories and Perspectives on Political Independence in Hawaiʻi, Tahiti Nui/French Polynesia and Rapa Nui, Honolulu, University of Hawaii at Manoa, , 318 p.

Bibliographie

  • Jean-François Baré, Tahiti les temps et les pouvoirs, Paris, ORSTOM, , 543 p. (ISBN 2-7099-0847-6)
  • Eric Conte (dir.), Une Histoire de Tahiti. Des origines à nos jours, Papeete, Au vent des iles, , 355 p. (ISBN 978-2-36734-191-0)
  • Teuira Henry (trad. de l'anglais par Bertrand Jaunez), Tahiti aux temps anciensAncient Tahiti »], Paris, Société des Océaniste, , 7e éd. (1re éd. 1951) (ISBN 978-285430-014-7, lire en ligne)
  • (en) Edward Lucett, Rovings in the Pacific from 1837 to 1849 ; with a glance at California, vol. 1, London, Longman, Brown, Green, , 351 p.
  • (en) Edward Lucett, Rovings in the Pacific from 1837 to 1849 ; with a glance at California, vol. 2, London, Longman, Brown, Green, , 371 p.
  • (en) Collin Walter Newburry, The administration of french Oceania, 1842-1906, Australia, Australian Natonal University, , 471 p. (lire en ligne)
  • (en) Collin Walter Newburry (dir.), The History of the Tahitian Mission, 1799-1830, Australia, the Hakluyt Society at the University Press, , 392 p. (lire en ligne)
  • (en) Collin Walter Newburry, Tahiti Nui Change and Survival in French Polynesia 1767-1945, Honolulu, University Press of Hawaii, , 380 p. (ISBN 9780824880323)
  • (en) Douglas Oliver, Ancient Tahitian Society, Honolulu, The university  Press of Hawaii, , 1419 p. (ISBN 9780824884536)
  • (en) Edward T. Perkins, Na Motu Or, Reef-rovings in the South Seas ..., New York, Pudney and Russel, , 456 p. (lire en ligne)
  • Bernard Pichevin, Généalogies et Histoires de Tahiti et des iles de la Société. De prestigieuses lignées d'arii., Tahiti, Au vent des îles, , 297 p. (ISBN 978-2-36734-008-1)
  • Bruno Saura et Hiriata Millaud, La lignée royale des Tama-toa de Ra'iātea (Îles-sous-le-Vent), Tahiti, Ministère de la Culture de Polynésie Française, coll. « Cahiers du Patrimoine » (no 5), , 229 p.
  • Bruno Saura, Huahine aux temps anciens, Tahiti, Service de la Culture et du Patrimoine de la Polynésie française, coll. « Cahiers du Patrimoine » (no 8), , 287 p.
  • Corinne Raybaud, Reines et chéfesses de Polynésie au XVIIIéme et XIXème siècle, Tahiti, Mémoire du Pacifique, , 376 p. (ISBN 979-10-92534-47-4)

Notes et références

  1. (en) Lillie Saville, « Records of the London Missionary Society (as filmed by the AJCP)/Series. Memoirs and histories/File. Journal of Lillie Saville, the wife of Alfred T. Saville/Journal of Lillie Saville, the wife of Alfred T. Saville », journal entry 20 may 1867 p.30, line 65 (consulté le )
  2. (en) Tyerman, Daniel, 1773-1828; Bennet, George, 1750-1835; Montgomery, James, 1771-1854; London Missionary Society., Journal of voyages and travels by the Rev. Daniel Tyerman and George Bennet, esq. Deputed from the London missionary society, to visit their various stations in the South Sea Islands, China, India, etc., between the years 1821 and 1829, London, Frederick Westley and A. H. Davis, , 566 p. (lire en ligne), Concerning the height of Tamatoa Fao : Vol I p.519, line 16→ "He is a personage of most imposing presence, being six feet three inches high, and amply proportioned". TRADUCTION "C'est un personnage impressionant, mesurant six pieds trois pouces et amplement proportionné."
  3. (en) Rev. Davies,John.London Missionary Society., Records of the London Missionary Society (as filmed by the AJCP)/Series. South Seas journals/File 50 (Box 4)/John Davies, Moorea to Huahine, (lire en ligne), About "Tapa". →"Wednesday Aug 26h , A great number of canoes arrived from Raiatea,in some of which were Tapa the principal chief,Apari his wife and his two daughters Maihara and Teihotu,Tefaaora, the chief of Bora bora and his wife and daughter..." LMS/SSJ/Box4/File50/Jounal of John Davies 5 Dec. 1817 to 16 Nov 1818/ Entry of 26 Aug. 1818 line 2. TRADUCTION "Mercredi 26 août, Un grand nombre de pirogues sont arrivées de Raiatea, avec à bord Tapa le chef principal, Apari sa femme et ses deux filles Maihara et Teihotu, Tefaaora, le chef de Bora bora et sa femme et sa fille..."
  4. Perkins, Edward T. (1854) : p. 238 ligne 3.
  5. (en) Rev Barff,John.London Missionary Society., Records of the London Missionary Society (as filmed by the AJCP)/Series. South Seas letters/File Box 25/Letters mainly from missionaries in the Society, Hervey and Samoan Islands and also the New Hebrides and Loyalty Islands, , Bornt 1780 Battle of Hooroto Raiatea.-Dead 28 June 1856 →"28th June 1856 It is now my painful duty to inform you of the decease of Hautia the president of our auxiliary society,and acting ruler for his grandson Teururai...Hautia was born at the moment when one of the furiess conflicts that the traditions of these islands records was yet pending.That conflict occured at Raiatea soon after the last voyage of Capt'n Cook,that battle was fatal to the greater portion of the chiefs and warriors of Huahine and to several of Hautia,immediate relatives.In the rear 1812-14 being then acting ruler for Teariitaria,he was on Eimeo (Moorea) with the warriors of Huahine for the purpose of reasserting Pomare's authority on Tahiti...Hautia joined Mr Davie's class of catechism at Papetoai and there became sufficently acquainted with the truth to be earnesty desirous of establishing it on Huahine.". TRADUCTION "28 juin 1856 J'ai maintenant la douleur de vous faire part du décès d'Hautia, président de notre société auxiliaire, et gouverneur par intérim de son petit-fils Teururai [...] Hautia est née au moment où l'un des plus furieux conflit que les traditions de ces îles ont gardé en mémoire. Ce conflit s'est produit à Raiatea peu après le dernier voyage du Capitaine Cook, cette bataille a été fatale à la plus grande partie des chefs et des guerriers de Huahine et à plusieurs des parents immédiats de Hautia.Dans les années 1812-14 étant régent par intérim de Teariitaria, il était à Eimeo (Moorea) avec les guerriers de Huahine dans le but de réaffirmer l'autorité de Pomare sur Tahiti...Hautia rejoignit la classe de catéchisme de M. Davie à Papetoai et y fit suffisamment connaissance avec la parole de dieu avant d'être sérieusement désireux de l'établir sur Huahine."
  6. Cf acte de décès de Temarii a Teururai en date du 21 août 1891. Acte no 14 de la ville de Papeete. Il est écrit :"fille de Teururai a Taaroarii et de Tehaapapa a Tamatoa"
  7. (en) Ellis, William, 1794-1872, Polynesian researches, during a residence of nearly six years in the South Sea Islands : including descriptions of the natural history and scenery of the Islands, with remarks on the history, mythology, traditions, government, arts, manners, and customs of the inhabitants, London, Fisher, Son, & Jackson, 536 p. (lire en ligne), W.Ellis (1829) : Vol.1 p.510 line 18.→ "A short time before midnight,on the 25th of October,he breathed his last." TRADUCTION "Peu de temps avant minuit, le 25 octobre, il expira." (25 octobre 1821).
  8. (en) Wheeler,Daniel (1771-1840), Extracts from the letters and journal of Daniel Wheeler / while engaged in a religious visit to the inhabitants of some of the islands of the Pacific ocean, Van Dieman's land, and New South Wales, accompanied by his son, Charles Wheeler (1840), London, Harvey and Darton, (lire en ligne), (1839) : p.122 / (1840) : p.132→ "About the time fixed, repaired to Mauiui's house, and found the company assembled, consisting of the lawful Queen of the island and her husband, the young Queen, Maihara, (who is to have full possession of the island next week,) and her husband, brother to the husband of Pomare, the Queen of Tahiti; Mahine, the governing chief, and his wife, and the two chiefs next in rank upon the island, and their wives; the King of Raiatea's eldest daughter, and several younger branches of the chief families.". TRADUCTION "Vers l'heure fixée, je me suis dirigé vers la maison de Mauiui, et je me suis retrouvé devant un groupe, composée de la reine légitime de l'île et de son mari, la jeune reine, Maihara, (qui doit prendre le plein pouvoir sur l'île la semaine prochaine,) et son mari, frère du mari de Pomare, la reine de Tahiti; Mahine, le chef au pouvoir, et sa femme, et les deux chefs les plus proches sur l'île, et leurs femmes ; la fille aînée du roi de Raiatea et plusieurs branches plus jeunes des principales familles."
  9. État civil du district de de Arue Tahiti. Acte de décès no 6. "âgée de cinquante cinq ans, fille de Taaroarii a Mahine et de Tematafaainuu a Hautia"
  10. (en) Tyerman, Daniel, 1773-1828; Bennet, George, 1750-1835; Montgomery, James, 1771-1854; London Missionary Society, Journal of voyages and travels by the Rev. Daniel Tyerman and George Bennet, Esq. : deputed from the London missionary society, to visit their various stations in the South sea islands, China, India, &c. between the years 1821 and 1829, London, Frederick Westley and A.H. Davis., , 566 p., Tyerman and Bennet (1831) Vol.I p.183 line 26.Journal entry Dec 7th 1822 concerning the age of Mahine→"He seems about sixty years of age" TRADUCTION "Il semble etre agé d'environ de soixante ans"
  11. (en) Rev. Barff,Georges.London Missionary Society, Records of the London Missionary Society (as filmed by the AJCP)/Series. South Seas letters/File Box 11/Letters mainly from missionaries in the Society, Hervey and Samoan Islands and also the Marquesas and Sandwich Islands (lire en ligne), Concerning the age and the death of Mahine. LMS/SSL/Box11/Folder6/JacquetA/Letter of G.Barff_AJCP img 453 line1 to img 454 right page line10→"August 24 1838,Tahiti, It was your request to be informed of the death of Mahine when ever it should please god to call him.I have now the painful intelligence to communicate he died Feb 2. of this year [...] Mahine i suppose was near eighty years. He was a man when Cap'n Cook called in 1777 sixty one years about...". TRADUCTION "24 août 1838, Tahiti, C'était votre demande d'être informé de la mort de Mahine bien qu'il plut à Dieu de le rappeler. J'ai maintenant la douleur de vous communiquer qu'il est décédé le 2 février de cette année [...] Mahine, je suppose, avait près de quatre-vingts ans.Il était un homme lorsque Capitaine Cook a débarqué en 1777, il y a soixante et un ans environ."
  12. (en) Henry Teuira, Orsmond John Muggridge, Ancient Tahiti, Bishop Museum Honolulu, , 651 p. (lire en ligne), Henry,Teuira (1928) p.253→"Mahine,Te-hei-'ura (The-'ura-feather-wreath. Daughter) t.,who became king of Huahine. He was about 15 years old when Captain Cook called Huahine in 1777". _t. as tane (son and not daughter). Traduction "Mahine, Tehei'ura t. (Te hei ura,La couronne de plumes) , qui est devenu roi de Huahine. Il avait environ 15 ans lorsque le capitaine Cook appela Huahine en 1777."
  13. (en) Davies,John, Records of the London Missionary Society (as filmed by the AJCP)/Series. South Seas journals/File 35 (Box 3)/John Davies, Eimeo (Mo'orea) (lire en ligne), Concerning Puru the chief of Huahine also called Mahine,Teheiura AJCP Img 7 right page journal entry of Wednesday July 28th 1813→"Wednesday July 28th, Today a message came from Puru the chief of Huaheine and Taroa ari his son,wishing someone of us to go down to teach them the word of god.They are lately comme over from Taheite and reside now at Tiataebua,the other side of the island." _Traduction_ "Mercredi 28 juillet, Aujourd'hui, un message nous est parvenu de Puru, le chef de Huahine et de Taaroaarii, son fils, souhaitant que quelqu'un d'entre nous descende pour leur enseigner la parole de Dieu. Ils sont récemment venus de Tahiti et résident maintenant à Tiataebua, de l'autre côté de l'île."
  14. Ellis writings, Puru is Mahine. "When they arrived at Tiataebua, Puru the king of Huahine, and the chief of Eimeo received them cordially". William Ellis (1829) Polynesian Researches Vol1_First éd : p. 207 Journal 28-07-1813 London Fisher, son and Jackson, Newgate St. "Mahine,  the  king  of Huahine,  and  Pomare-vahine,  the  heroic  daughter  of  the king  of  Raiatea" William Ellis (1829) Polynesian Researches Vol1_First éd : p. 248 Journal 12-11-1815 London Fisher, son and Jackson, Newgate T_Traduction_ William Ellis confirme que Puru et Mahine sont les mêmes personnes. "Lorsqu'ils arrivèrent à Tiataebua, Puru le roi de Huahine, et le chef d'Eimeo les reçurent cordialement." "Mahine, le roi de Huahine, et Pomare vahine, l'héroïque fille du  roi de Raiatea."
  15. (en) Davies,John, Records of the London Missionary Society (as filmed by the AJCP)/Series. South Seas journals/File 50 (Box 4)/John Davies, Moorea to Huahine, (lire en ligne), LMS/SSJ/File 50 (Box 4)/Journal of John Davies from 05 dec 1817 to 16 Nov 1818_Journal entry of July 6th 1818/AJCP Image 30 line 12__Concerning Puru,Utami and Teraimano→"Monday July 6th...and myself in the corner of a house belonging to Teraimano the principle chief on the island except Puru and son,and she is Puru's niece the daughter of the late Utami who died at Eimeo" __Traduction d'un extrait de l'entrée du journal du rév.John Davies à la date du 6 Juillet 1818__ "et moi-même dans le coin d'une maison appartenant à Teraimano, le principal chef de l'île à l'exception de Puru et de son fils, et elle est la nièce de Puru, la fille de feu Utami décédé à Eimeo"
  16. (en) Bricknell Henry and others. London Missionary Society., Records of the London Missionary Society (as filmed by the AJCP)/Series. South Seas letters/File Box 2/Letters mainly from missionaries in Tahiti, or sailing to and from Tahiti (lire en ligne), LMS/Box2/Folder2/JacketA/Letter 2_Bricknell Henry and others Eimeo 23-04-1814.Concerning Pomare II and his father in law Tenania_Concernant Pomare II et son beau père Tenania. :
    « His mother Idia,died lately in this island,and her husband within ten days after her. __Traduction__"Sa mère Idia, est décédée récemment dans cette île, et son mari dans les dix jours après elle;" »
  17. (en) Charles,Barff.London Missionary Society, Records of the London Missionary Society (as filmed by the AJCP)/Series. South Seas letters/File Box 23/Letters mainly from missionaries in the Society, Hervey and Samoan Islands and also the New Hebrides (lire en ligne), LMS/SSL/Box23/Folder2/JacquetC/Letter C Barff to A. Tidman Aug. 19. 1850. <<19 August 1850 Tahiti. To Rev. A. Tidman. Dear brother, I hasten to communicate to you the following particularly which have cout me much anxiety and labour during the last few days. 3rd of August,a vessel came up from Huahine bringing certain charges against the Queen of Huahine and some of her people for having plundered the vessel and fired at the flag.The vessel carried the french flag and waited upon the government to soften matters a little.His exellency had sent his "Aid-du-camp" to me in the morning to say that if he could not get satisfaction, he would take signed vengeance. It providentially happened in the evening of the day that the Swift arrived,H.B.M. sloop of war commanded by Captain Aldham.It was arranged with the consent of the government that captain Aldham, the captain of the french steamer, E.Miller esq. H.B.M consul and Mr. E. Gray U.S. consul, should form a commission to adjust the difference between the Government and the Queen. Mr. Gray had also had certain charges against the Queen for property plundered from an american Whaler wrecked on the reef. 5th left Papeete in the Swift to act as interpreter and reached Huahine the following morning.Almost immediately after casting anchors, the commissioners waited upon the Queen to acquaint the Queen and her people with the object of their visit, and arranged that the public meeting should be held on the 8th. 7th was spent in examining the different claims preferred against the Queen and her people preparatory to the public meeting. 8th the commissioners met the Queen and her people about 10 A.M. The complaints were made in regular order, and the Queen speaker answered for her, and i acted as interpreter.The charges, and answers were as follows : (1) The plunder of Mr. Brander's Shooner the Ann.The value of property plundered, 287 dollars, was demanded, which the Queen agreed to pay immediately.The charge of firing at the french flag, was proved to be unfounded.Several respectable merchants who were near the Shooner at the time she was leaving the harbour, declared that there was no gun fired. (2nd) Charge.The burning of the sugar plantation and 8 tons of sugar, at Faaie, was proved to be accidental, and if any one can be blamed, the blame must rest on a foreigner who had the charge of the property. The Queen engaged to find the guilty persons (if any) and punish them according to law. (3rd) Claim for property plundered from the american ship Margaret wrecked on the reef.The Queen engaged to get as much the stolen property returned as can be found, and to punish the plunderers according to law. (4th) The charge that the Queen had objected to a man Clark who resides on Huahine hoisting the protectorate flag on his vessel.The Queen replied that the charge was not true, that Mr. Clark had her permission to hoist any flag he tought proper, and that she would respect the flags of all friendly nations. (5th) Charge.Allowing one Mr Brinckfield a Hanoverian to be ill treated,by ill disposed natives, and threatened with expulsion from the island,without upgiving any just cause why he was so treated.The Queen engaged to allow him to remain in peacable possession of his wife land and to enjoy the protection of the laws. (6th)Charge that Mr Haymet a Frenchman had been unjustly expelled from the island by his father in law "Tetoofa" and tho, Mr Haymet had appealed to the Queen for protection she had not noticed it.The Queen acknowledged that both herself and Tetoofa had done very wrong, in first giving a piece of land to Mr Haymet, and after he had gone to great expence in building,making fences etc., to demand a rent. The Queen agreed that Mr. Haymet should return if he thought proper and occupy his house and land according to the first gift. At the close of this day, conference the Queen was urged by the commissioners to use the utmost exertions to fulfill all her engagements as speedily as possible as they wished to have everything settled before they left. 12th. The account of claims with the Queen's answers being completed in french,english and native language,the commisionners and the Queen signed then the substance of that document you have in this letter.The 287 dollar was paid to Mr. Brander.Some of the plundered property from the wreck was delivered to the U.S. consul and a sum of money also, the fines paid by the plunderers and the Queen engaged to do all she could to find all the plundered property and punish the offenders according to law. The commissioners expressed themselves satisfied with what had been done by the Queen and her people in fulfilling the claims made upon her and did not doubt that their report to the french governor Bonard and to their respective governments would be favourably received. 13th The commissioners waited upon the Queen and her people this morning and read to them an excellent letter of advice,a copy of which letter was left in the hands of the Queen for future guidance.Thus terminated this painful bussiness.The commissionners took leave of the Queen and people and left immediately.Not having quite finished my little visit to Tahiti, i left also in the french steamer for Tahiti. On reaching Tahiti we learned that governor Bonard had been exercising both the french and native soldiers daily during our absence, and if difficulties had not been settled to his satisfaction by the commissioners, he was going down with three frigates,a steamer and a large body of soldiers. It may be asked by the directors, how it was the Queen got herself into such difficulties? The answer is the Queen tho and old woman, has a young husband, a worthless unprincipled young man, and he has been the principle actor in all the depredations.The old Queen would not allow him to be checked by the judges lest he should run away from her. Both the Queen and her young husband have been removed to Tahiti at the recommendation of Pomare and the government of Huahine put into better hands so that i hope we shall go better for the future. After careful investigations,i could not find that any of the church members, were implicated in the charges axcept one, and he was separated from communion.The people had told the Queen they would not fight for her, but leave her to fight her own battles; and retired into the valley called mahamene (Haamene) near the house of the missionnary and give themselves to prayers.This is the first time that Huahine has been involved, and i hope it will be the last. The people generally are making good progress in rebuilding the settlement. I return home if all is well in September.Mr Thomson's recovery is still very doubtful. Your's most affectionally Charles Barff.>> _Traduction de la lettre du Révérend Charles Barff adressée au Révérend Tidman de la London Missionary Society_ <<19 août 1850 Tahiti. Au révérend A. Tidman. Cher frère, Je m'empresse de vous communiquer ce qui suit , qui m'a donné particulièrement beaucoup d'inquiétude et de travail ces derniers jours. Le 3 août, un navire est venu de Huahine portant certaines accusations contre la reine de Huahine et quelques uns de ses sujets pour avoir pillé leur navire et tiré sur leur pavillon. Le navire portait pavillon français et attend que le gouvernement adoucisse un peu les choses. Son excellence m'avait envoyé son aide du camp le matin pour me dire que s'il ne pouvait obtenir satisfaction, il se vengerait. C'est arrivé providentiellement le soir où le navire de guerre le H.M.S Swift est arrivé,commandé par le capitaine Aldham. Il a été convenu avec le consentement du gouvernement que le capitaine Aldham- le capitaine du navire français- E.Miller esq. consul Britannique- et M. E. Gray, consul américain, forment une commission pour régler les différents entre le gouvernement et la reine. M. Gray avait également certaines accusations contre la reine pour les biens pillés d'un baleinier américain naufragé sur le récif. Le 5, j'ai quitté Papeete dans le Swift pour servir d'interprète et nous avons atteint Huahine le lendemain matin.Presque immédiatement après avoir jeté l'ancre, les commissaires ont attendu pour informer la reine et son peuple de l'objet de leur visite, et ont décidé que la réunion publique se tiendrait le 8. Le 7 fut consacré à l'examen des différentes plaintes présentées contre la reine et son peuple en vue de la réunion publique. Le 8, les commissaires ont rencontré la reine et son peuple vers 10 heures du matin. Les plaintes ont été énumérées régulièrement dans l'ordre, et l'orateur de la reine a répondu pour elle, et j'ai agi comme interprète. Les accusations et les réponses ont été les suivantes : (1) Le pillage du Shooner de Mr Brander's le Ann.La valeur des biens pillés, 287 dollars, a été exigée, ce que la Reine a accepté de payer immédiatement. L'accusation d'avoir tiré sur le drapeau français s'est avérée non fondée. Plusieurs marchands respectables qui se trouvaient près du Shooner au moment où il quittait le port, ont déclaré qu'il n'y avait pas eu de coup de feu. (2) L'incendie de la plantation de canne à sucre et de 8 tonnes de sucre, à Faaie. Il a été prouvé que c'était accidentel, et si quelqu'un doit être blâmé, le blâme doit reposer sur un étranger qui était le gardien de la propriété La reine s'est engagée à trouver les coupables (le cas échéant) et à les punir conformément à la loi. (3) Réclamation pour les biens pillés du navire américain Margaret qui a fait naufrage sur le récif. La reine s'est engagée à récupérer autant de biens volés que possible et à punir les pillards conformément à la loi. (4) L'accusation selon laquelle la reine s'était opposée à ce qu'un homme Clark qui réside à Huahine hisse le drapeau du protectorat sur son navire. La reine a répondu que l'accusation n'était pas fondée, que Mr. Clark avait sa permission de hisser tout drapeau qu'il jugeait approprié , et qu'elle respecterait les drapeaux de toutes les nations amies. (5) Avoir laissé M. Brinckfield un Hanovrien,être maltraité,et etre menacé d'expulsion de l'île par des indigènes malintentionnés, sans donner aucune raison valable pour laquelle il a été ainsi traité. La Reine s'est engagée à lui permettre de rester en possession paisible de la terre de sa femme et de jouir de la protection des lois. (6) Accusation selon laquelle M. Haymet, un Français, avait été injustement expulsé de l'île par son beau-père Tetoofa et bien que M. Haymet avait fait appel à la reine pour assurer sa protection, elle n'a pas tenu compte de sa demande. La reine a reconnu qu'elle-même et Tetoofa avaient causer des torts, en donnant d'abord un terrain à M. Haymet, et après qu'il ait fait de grandes dépenses dans la construction, la fabrication de clôtures, etc., exiger qu'il paye un loyer. La reine a accepté que M. Haymet revienne s'il le jugeait bon et occupe sa maison et sa terre selon la donation initiale. A la fin de cette journée de réunion, la reine fut exhortée par les commissaires à déployer les plus grands efforts pour remplir tous ses engagements aussi rapidement que possible, car ils souhaitaient que tout soit réglé avant de partir. 12 Aout. Le résumé des réclamations avec les réponses de la reine étant traduites en français, anglais et langue autochtone, les commissaires et la reine ont ensuite signé le contenu de ce document que vous avez dans cette lettre.Les 287 dollars ont été payés à M. Brander.Certains des biens pillés de l'épave ont été livrés au consul américain et une somme d'argent aussi, les amendes payées par les pillards, et la reine s'est engagée à faire tout ce qu'elle pouvait pour trouver tous les biens pillés et punir les contrevenants conformément à la loi. Les commissaires se sont déclarés satisfaits de ce qui avait été fait par la reine et son peuple pour répondre aux revendications et ne doutaient pas que leur rapport au gouverneur français Bonard et à leurs gouvernements respectifs serait favorablement accueilli. 13 Aout Les commissaires ont attendu la reine et son peuple ce matin et leur ont lu une excellente lettre de conseils, dont une copie a été laissée entre les mains de la reine comme guide. Ainsi s'est terminée cette douloureuse affaire. Les commissaires ont pris congé de la Reine et le peuple et partirent aussitôt. N'ayant pas tout à fait fini ma petite visite à Tahiti, j'ai aussi embarqué sur le navire français. En arrivant à Tahiti, nous apprîmes que le gouverneur Bonard avait entrainé quotidiennement les soldats français et indigènes pendant notre absence, et que si les problèmes n'avaient pas été réglés par les commissaires selon son désir , il serait descendu avec trois frégates, un bateau à vapeur et un contingent important de soldats. Les directeurs pourraient se demander comment la reine s'est-elle retrouvée dans de telles difficultés ? La réponse est que la reine, une vieille femme, a un jeune mari, un jeune homme sans principes et sans valeur qui a été le principal acteur de toutes ces actes. La vieille reine ne permettrait pas qu'il soit contrôlé par les juges de peur qu'il ne s'enfuit loin d'elle. La reine et son jeune mari ont été transférés à Tahiti sur la recommandation de Pomare, et le gouvernement de Huahine a été mis entre de meilleures mains.Enfin j'espère que nous irons mieux à l'avenir. Après des enquêtes minutieuses, je n'ai trouvé aucun membre de l'église impliqué dans les accusations, sauf une, et il a été séparé de la communauté. Les gens avaient dit à la reine qu'ils ne se battraient pas pour elle, mais la laissaient mener ses propres batailles ; et se retirèrent dans la vallée appelée Haamene près de la maison des missionnaires et s'adonnèrent à la prière. C'est la première fois que Huahine est impliqué, et j'espère que ce sera la dernière. Les gens font généralement de bons progrès dans la reconstruction de la colonie. Je rentre chez moi si tout va bien en septembre. Le rétablissement de M. Thomson est encore très incertain.>> Très affectueusement, Charles Barff.>>
  18. (en) « Despatches from U.S. Consuls in Tahiti, Society Islands, French Oceania, 1836-1906_Despatches: July 2, 1841 - December 31, 1860. » (consulté le ), "Consulate of the United States Tahiti Society islands December 9th 1850. To the Honorable the Secretary of state for the United States Washington D.C. USA Sir, since my last letter of oct 19 (n°6) and of my previous letter of August17th (n°6),i have the honor to inform the department that the affair of the ship Margaret at Huahine has been settled,altought the amount of the fines imposed upon the parties who had stolen goods found upon them,was not secured by me to the amount that i had expected : the joint comission having demanded that the local laws should be put in force then it afterwards appening that one third of all fines go to the Queen, one third to the local governors, thus leaving only one third to the party aggrivied.This amount,i am about to send it to the owners of the Margaret.[...]" _Traduction de la lettre du consul des états unis à Tahiti au secrétaire d'état des Etats-unis d'Amérique concernant l'affaire du navire Margaret à Huahine_ "Consulat des États-Unis Tahiti Îles de la Société 9 décembre 1850. À l'Honorable Secrétaire d'État pour les États-Unis Washington DC États-Unis Monsieur, depuis ma dernière lettre du 19 oct (n°6) et de ma lettre précédente du 17 août (n°6), j'ai l'honneur d'informer le département que l'affaire du navire Margaret à Huahine a été réglée, bien que le montant des amendes infligées aux parties qui détenaient des biens volés sur eux, n'a pas été garanti par moi au montant que j'avais prévu : la commission paritaire avait exigé que les lois locales soient appliquées, il s'est ensuite avéré qu'un tiers de toutes les amendes va à la reine, un tiers aux gouverneurs locaux, ne laissant ainsi qu'un tiers à la partie lésée. Ce montant, je suis sur le point de l'envoyer aux propriétaires du Margaret.[...]"
  19. (en) G.C. Miller. H.M. consul at Tahiti., mfm PRO 12-800 (various)-Records of the Foreign Office (as filmed by the AJCP)/Fonds FO/Series FO 58/File 74. AJCP Reel No: 1530/Consuls for Society and Navigator Islands: Miller, Nicolas, Pritchard (lire en ligne), p. 17_Letter n° 2 →"Tahiti ,February 28. 1852. My Lord, I have the honor to transmit your Lordship,herewith,the translation of a letter which i received from Huahine in December last,purporting to be from the governors,chiefs,and people of that island,and stating that they had deposed Queen Teriitaria and were about to choose another ruler in her stead. Queen Teriitaria,who has continued to reside here since her arrival from Huahine in August 1850 (mentioned in my dispatch to your Lordship n°10 of the 20th of that month) also adressed me a letter intimating her intention of returning to Huahine with the object of re-instating herself in her sovereingty;and i likewise inclose a translation of that letter [...].". Extract from a letter of G.C Miller H.M. consul at Tahti to the Viscount,Lord Palmerton G.C.B. _Traduction de la lettre du consul d'Angleterre à Tahiti G.C Miller adressée à Lord Palmerston._ Tahiti ,28 Févier 1852. Mon Seigneur, J'ai l'honneur de transmettre à Votre Seigneurie, ci-joint, la traduction d'une lettre que j'ai reçue de Huahine en décembre dernier, prétendant provenir des gouverneurs, chefs et habitants de cette île, et déclarant qu'ils avaient déposé la reine Teriitaria et étaient sur le point de choisir un autre dirigeant à sa place. La reine Teriitaria, qui a continué à résider ici depuis son arrivée de Huahine en août 1850 (mentionnée dans ma dépêche à Votre Seigneurie n°10 du 20 de ce mois) m'a également adressé une lettre faisant part de son intention de retourner à Huahine dans le but de se rétablir dans sa souveraineté ; et je joins également une traduction de cette lettre [...].". Extrait d'une lettre de G.C Miller, consul de Sa Majesté Britannique à Tahti, adressée au vicomte,Lord Palmerton G.C.B."
  20. (en) mfm PRO 12-800 (various)-Records of the Foreign Office (as filmed by the AJCP)/Fonds FO/Series FO 58/File 68. AJCP Reel No: 1528/Consuls for Georgian and Navigator Islands, Miller: Pritchard (lire en ligne) :
    « "Tahiti August 20. 1850. My Lord, [...] The Queen of Huahine came up to Tahiti in the Cocyte" on a visit to Queen Pomare,the government of Huahine being temporarily intrusted to some chiefs of good Character.She was accompanied to Tahiti by her adopted successor,a child of Queen Pomare's. It may be proper for me here to state to your lordship that the three sovereigns of the Leewards Islands have each adopted a child of Queen Pomare's,to succeed them. The Queen of Huahine adopted the second son of Queen Pomare as her successor,in 1846,with the full consent of her people.She has no children of her own. The king of Raiatea,with the sanction of his people,adopted in January 1847,Queen Pomare's third son to succeed him.He has children of his own,but the mother of them being a woman of very low class,the people would not acknowledge any of these children as a sovereign. The king of Borabora adopted Queen Pomare's only daughter for his successor,in 1845,atthe special request of his people.He has no children of his own. Queen Pomare has besides three other children ; viz Her eldest son,the heir apparent to the sovereignty of Tahiti. A fourth son,who will be governor of the island of Eimeo,dependancy of Tahiti. And a fifth son,who will be governor of the district of Hidia at Tahiti [...] Signed G.C Miller." __Traduction de la lettre du consul britannique G.C. Miller à Lord Palmerston, 20 Aout 1850__ "Tahiti 20 août 1850. Mon Seigneur, [...] La reine de Huahine s'est rendu à Tahiti à bord du Cocyte" pour rendre visite à la reine Pomare, le gouvernement de Huahine étant provisoirement confié à quelques chefs de bonne moralité. Elle était accompagnée à Tahiti par son successeur adopté, un enfant de la Reine Pomare. Il convient peut-être que je déclare ici à Votre Seigneurie que les trois souverains des îles Sous-le-Vent ont chacun adopté un enfant de la reine Pomaré pour leur succéder.La reine de Huahine a adopté le deuxième fils de la reine Pomaré comme son successeur, en 1846, avec le plein consentement de son peuple. Elle n'a pas d'enfant.Le roi de Raiatea, avec l'assentiment de son peuple, adopta en janvier 1847, le troisième fils de la reine Pomaré pour lui succéder. Il a ses propres enfants, mais leur mère étant une femme de très basse classe, le peuple ne reconnaîtrait aucun de ces enfants comme souverain.Le roi de Borabora a adopté la fille unique de la reine Pomaré pour son successeur, en 1845, à la demande spéciale de son peuple. Il n'a pas d'enfants. La reine Pomaré a en outre trois autres enfants. A savoir son fils aîné, héritier présomptif de la souveraineté de Tahiti. Un quatrième fils, qui sera gouverneur de l'île d'Eimeo, dépendance de Tahiti. Et un cinquième fils, qui sera gouverneur du district de Hitiaa à Tahiti [...]. Signé G.C Miller". »
  21. (en) Charles,Barff (1792-1866).London Missionary Society., Records of the London Missionary Society (as filmed by the AJCP)/Series. South Seas letters/File Box 24/Letters mainly from missionaries in the Society, Hervey and Samoan Islands and also the New Hebrides (lire en ligne), LMS/SSL/Box24/Jacquet A/Folder7/Letter1 Rev. Charles Barff to directors of the London Missionary Society, May 22. 1852.__ AJCP image 591 to image 593__"The government was conducted very satisfactorily during the Queen absence by Ariimate and his grandfather Hautia and the favourable reports respecting the island which reached the queen produced so strange an effect upon her that she sent down a native chief armed with her power, and banished Ariimate, his grandfather Hautia, and several governors of district, and three out of the seven judges. No changes were brought against them, they were told it was the will of the queen they should be so furnished. Jealousy was supposed to be the cause. Soon after the above, the Queen wrote several letters in quick sucession all containing unlawful demands, viz: to beat native cloth to make mats-to make barrels-to prepare 10 barrels of taro paste-to fill 20 barrels with arrow-root-to fill 20 barrels with salted cuttel fish-to buy a vessel for 500 barrels of oranges,in which to carry the above to Tahiti-to build a large house all of wood-tho she has two nearly now. In addition to the above, she kept sending down private letters to her representative on Huahine, to banish such an one, and seize the land for herself. It seemed as if the Queen was trying how much the people would bear before they rebelled against her. At lenght the governors rised to resist he representative, in seizing a piece of land for the Queen, both parties were obstinate, but the governors having the people with them, prevented the seizure, and immediately came to the resolution of throwing off their allegiance to the Queen. No public meeting was called, it was the sudden impulse of the moment goaded on by uncessing oppressions. An additional inducement to throw off their allegiance to the Queen, was,the certain knowledge that she had more than once offered Huahine to the french protectorate, for the consideration of a small annual stipend giving up her people to certain slavery to serve her personal interest. But Governor Bonard told her he could not accede to her wish as the independance of her island had been guaranteed at home. A public meeting was called after the first excitement, and the inhabitants (with very few exceptions) concurred in the change, and new officers were choosen for the new government. Ariimate as the future chief of Huahine under the royal name of his family Teururai. This the third time the Teururai family has had the government. The chieftainships of the districts has fallen to the younger branches of the same families. The younger brother or sister takes the place of the oldest. The change has been effected so far without any serious opposition. Several days were occupied in restoring the lands the Queen had injustly seized and given to her favourites. She had carried the work of seizing to such an extent that some district were almost extinct, and some land owners, who owned a "pahi" or twelve pieces land had lost all and have now had all restored. The Queen was exceedingly harsh and unbending in her conduct to foreigners, who either resided or touched here for purpose of trade or barter, and greatly impacted the temporal prosperity of the island. A similar change has taken place on Maia'o iti, Raiatea and Tahaa, from the same causes oppressive and unlawful measures. Almost immediately after this election of the office of chiefs, Teururai wrote to Governor Bonard, the american and british consul, giving an account of the change, and the occasion of it; and in the answers returned, he was assured by all the three powers that they would not interfere; but leave it entirely to themselves and their Queen. On the 9th january 1852, H.B.M. frigate the Daedalus, came to Huahine, commanded by Captain George Wellesley, a nephew of the Duke of Wellington. At a public meeting called on the occasion, captain Wellesley made the following statements 1st that he was commissioned by the representatives of Britain, America and France, to tell them that the three powers had agree not to interfere at all in the present quarrel. 2ndly that the consuls had written to the subjects of the above nation, not to meddle in any way in case of war. I rely that the above nations will hold the government of Huahine responsible for the safety of the persond and property of their subjects, and will demand restitution in case of loss or injury. The Queen on hearing what had taken place on Huahine, soon came down but was refused a landing, as she stated openly that she had come to form a party and seize her government again. So she passed on to Raiatea, where she was joined by Pomare, Tapoa,and Tamatoa.Their object was to to muster the Raiatean's,Tahaan's and make an attack on Huahine,but the disturbed state of these islands prevented their doing so. The opressive measures of Tamatoa had excited about half Raiatea and Tahaa to oppose his tyranny.They did not wish to throw off his government, but to reform it. Tamatoa attacked them as rebel, but was beat with considerable loss, 13 on his side were killed on the spot, and 3 died of their wounds. Six were killed on Temarii's side, the chief who stood up for the liberties of Raiatea. Two messengers came up from Temarii immediately after the fight to enter into a treaty with Teururai and the Huahineans, offensive and defensive for the maintenance of their liberties to which the Huahineans agreed, here the matter next at present. So far as we are able to judge, the change is likely to prove beneficial to the island. Teururai is a well informed, well behaved and well disposed person, very much estimed both by natives and foreigners, and seemed anxious to conduct the government according to law. I sincerely pray that it may overalled to promote the spiritual good of all. It is a change we never expected to see; but the truth is we have outlined the pious and excellent chief who ruled the island so well in former years, which brought the queen home to rule in person and she soon became a terror to Huahine as she had been for many years to Tahiti and Moorea, whenever she had authority she would do as she liked, and seize what she liked in defiance of all law. I was anxious the directors should have as correct and concise any account of the change as i can give up to the present time,which must be an apology for its lenght [...]". _Traduction de la lettre du Rév. Charles Barff, datée du 22 mai 1852, adressée aux directeurs de la London Missionary Society._ « Pendant l'absence de la reine Teriitaria, la gouvernance avait été menée de manière très satisfaisante par Ariimate et son grand-père Hautia. Les rapports favorables concernant l'île sont arrivés aux oreilles de la reine. Elle envoya un chef indigène nanti de son pouvoir, et bannit Ariimate, son grand-père Hautia, plusieurs gouverneurs de district et trois des sept juges, sans aucune raison. On leur dit que c'était la volonté de la reine et qu'ils en était ainsi. La jalousie devait en être la cause. À la suite de cela, la reine écrivit successivement plusieurs lettres, toutes contenant des demandes illégales : battre un tissu indigène pour fabriquer des nattes,fabriquer des barils, préparer dix barils de pâte de taro,remplir 20 tonneaux d'arrow-root, remplir 20 tonneaux de seiches salées, acheter un navire pour acheminer cinq cents barils d'oranges, et dans lequel seront transportés vers Tahiti ce qui précède, construire une grande maison tout en bois, bien qu'elle en possédait déjà deux. En plus de ce qui précède, elle continua à envoyer des lettres en cachette à son représentant, pour bannir telle personne et saisir la terre pour son propre compte. Il semblait que la reine essayait de mesurer jusqu'à quel point les gens la supporterait avant de se rebeller. Les gouverneurs finirent par se lever et s'opposer à son représentant afin d'éviter qu'une parcelle de terrain ne soit saisi pour la reine. Les deux parties étaient obstinés. Mais les gouverneurs soutenus par le peuple, empêchèrent la saisie et prirent immédiatement la résolution de rejeter leur soumission à la reine. Aucune réunion publique n'eut lieu, c'était l'impulsion du moment attisée par d'incessantes oppressions. Une incitation supplémentaire de se débarrasser de leur allégeance à la reine était,la connaissance qu'elle avait plus d'une fois offert Huahine au protectorat français,en faveur d'une petite pension annuelle,en abandonnant son peuple à un esclavage certain pour servir son intérêt personnel.Mais ses demandes ont toutes été rejetées par le Gouverneur Bonard qui lui répondit qu'il ne pourrait accéder à son souhait car l'indépendance de son île avait été garantie. Une réunion publique fut convoquée après les premiers troubles et les habitants (à très peu d'exceptions) acceptèrent le changement et de nouveaux officiers furent choisi pour le nouveau gouvernement. Ariimate en tant que future chef de Huahine sous le nom royal de sa famille Teururai. C'est la troisième fois que la famille Teururai a les reines du gouvernement.Les chefferies des districts sont tombées aux mains des branches cadettes des mêmes familles.Le jeune frère ou sœur prenant la place de l'aîné. Une réunion publique fut convoquée après les premiers troubles et les habitants (à très peu d'exceptions) acceptèrent le changement et de nouveaux officiers furent choisi pour le nouveau gouvernement. Ariimate en tant que future chef de Huahine sous le nom royal de sa famille Teururai. C'est la troisième fois que la famille Teururai a les reines du gouvernement.Les chefferies des districts sont tombées aux mains des branches cadettes des mêmes familles.Le jeune frère ou sœur prenant la place de l'aîné. Le changement s'effectua sans aucune opposition sérieuse. Plusieurs jours ont été nécessaires pour restituer les terres que la reine avait injustement saisies et données à ses favoris. Elle avait mené les saisies à un tel point que certains districts étaient presque éteints.Certains propriétaires qui possédaient un bateau ou une terre en 12 parcelles avaient tout perdu. Désormais, tout est restitué. La reine était extrêmement dure et inflexible dans sa conduite envers les étrangers qui résidaient sur l'ile ou qui venaient faire du commerce ou du troc. Ceci a impacté durablement la prospérité de l'île. Un changement similaire eut lieu sur Maia'o iti, Raiatea et Tahaa, à partir des mêmes causes : des mesures oppressives et illégales Presque immédiatement après l'élection du bureau des chefs,Teururai écrivit au Gouverneur Bonnard et aux consuls américain et britannique,rendant compte du changement.Dans les réponses retournées,il fut assuré par les trois puissances qu'ils n'interviendraient pas,mais qu'ils s'en remettraient entièrement à eux-mêmes et à leur reine Le 9 janvier 1852,la frégate Daedalus de sa Majesté Britannique, commandée par le capitaine George Wellesley, neveu du duc de Wellington est en escale à Huahine.A cette occasion,lors d'une réunion publique,le capitaine Wellesley fit les déclarations suivantes : Premièrement, qu'il a été chargé par les représentants de la Grande-Bretagne, de l'Amérique et de la France,de dire à la population de l'ile que les trois puissances avaient convenu de ne pas s'immiscer dans la présente querelle. Deuxièment,que les consuls avaient écrit aux sujets des nations sus citées, de ne pas intervenir de quelque manière que ce soit en cas de guerre. (Je compte sur le fait que les nations ci-dessus tiendront le gouvernement de Huahine responsable de la sécurité de la personne et des biens de leurs sujets, et exigeront une restitution en cas de perte ou de blessure.) La reine Teriitaria ayant été mis au courant de ce qui s'était passé à Huahine,descendit sur l'ile.Elle se vit refuser le débarquement,car elle avait déclaré ouvertement qu'elle était venue former un parti pour reprendre son pouvoir.Elle se dirigea donc vers Raiatea, où elle fut rejointe par Pomare, Tapoa et Tamatoa.Leurs objectif était de rassembler les forces de Raiatea et de Tahaa et de lancer une attaque sur Huahine.Cependant,l'état perturbé de ces îles,les empêcha de le faire. Les mesures oppressives de Tamatoa avaient amené environ la moitié de la population de Raiatea et de Tahaa à s'opposer à sa tyrannie.Le but n'était pas de renverser son gouvernement,mais de le réformer. Tamatoa attaqua les rebelles,mais fut battu avec des pertes considérables, treize personnes furent tués sur le champ de bataille, et trois autres sont mortes de leurs blessures. Six ont été tués du côté de Temarii, le chef défenseur des libertés sur Raiatea. Deux messagers furent envoyé par Temarii,immédiatement après le combat,pour conclure un traité avec Teururai et la population de Huahine,offensif et défensif pour maintenir leurs libertés,la question actuelle. Pour autant que nous puissions en juger, le changement devrait s'avérer bénéfique pour l'île. Teururai est une personne bien informée, bien élevée et bien disposée, très estimée tant par les autochtones que par les étrangers, et semblait soucieuse de diriger le gouvernement conformément à la loi. Je prie sincèrement qu'il puisse promouvoir dans l'ensemble, le bien spirituel de tous. C'est un changement que nous ne nous attendions pas à voir ; mais la vérité est que nous avons décrit le chef pieux et excellent qui a si bien gouverné l'île dans les années précédentes, qui a ramené la reine à la maison pour régner en personne - et elle est rapidement devenue une terreur à Huahine comme elle l'avait été pendant de nombreuses années à Tahiti et Moorea, chaque fois qu'elle avait l'autorité, elle faisait ce qu'elle voulait, et s'emparait de ce qu'elle voulait au mépris de toute loi. Je tenais à ce que les administrateurs aient un compte rendu aussi correct et concis du changement que je puisse communiquer jusqu'à présent, qui doit être une excuse pour sa longueur [...]. >>
  22. (en) The Governors,Nobility,and all the People in Huahine., mfm PRO 12-800 (various)-Records of the Foreign Office (as filmed by the AJCP)/Fonds FO/Series FO 58/File 74. AJCP Reel No: 1530/Consuls for Society and Navigator Islands: Miller, Nicolas, Pritchard (lire en ligne), p. 21_Letter from the people of Huahine dated 26 dec 1851 to G.C.Miller, H.M. Consul at Tahiti.→"Huahine,December 26 1851,To the british consul, Peace with you from the true god.We make fully known to you the nature of this fact,namely,Teriitaria has been dethroned;she has no more dominion in Huahine,none whatever.This is the ground of her deposition.The injury which has been inflicted upon us the governors,and upon all the people;lands have been taken and people have been banished without any regard to her own laws although she has not,for she regards only her own power.Therefore we have been disatisfied,and have deposed her in this kingdom. We are seeking another head for ourselves and when found we will obey him;but should he ill treat us after the same manner,will we depose him.We make those things known to you that you may not be startled. This is another little word,beware of the falsehoods of that Queen when she comes before you;this,which we state,is the truth.This is all our word. From the Governors,nobility,and all the people in Huahine." _Traduction_ "Huahine, 26 décembre 1851, Au consul britannique, Paix avec vous au nom du vrai dieu. Nous vous faisons pleinement connaître la nature de ce fait, à savoir, Teriitaria a été détrônée ; elle n'a plus aucun pouvoir à Huahine, plus rien du tout. Voici le motif de sa déposition. La blessure qui a été infligée à nous les chefs, et à tout le peuple; des terres ont été saisies et des gens ont été bannis sans respecter ses propres lois, qu'elle n'applique pas, car elle concerne son propre pouvoir. Par conséquent, nous avons été mécontents, et l'avons déposée de ce royaume.Nous sommes à la recherche d'un autre chef et quand nous l'aurons trouvé, nous lui obéirons ; mais s'il nous maltraite de la même manière, nous le déposerons. Nous vous informons de ces faits afin que vous ne soyez pas surpris.Ceci est un autre petit message, méfiez-vous des mensonges de cette reine lorsqu'elle vient devant vous ; ce que nous avons dit, est la vérité. C'est tout ce que nous avons à dire. De la part des chefs, de la noblesse et de tous les habitants de Huahine."
  23. (en) Rev. William Howe (1797?-1863).London Missionary Society, « Records of the London Missionary Society (as filmed by the AJCP)/Series. South Seas letters/File Box 24/Letters mainly from missionaries in the Society, Hervey and Samoan Islands and also the New Hebrides », sur Trove (consulté le ), "The Huahineans have dethroned their queen,and have choosen another member of the family to fill her place and it is expected that the Raiateans will do the same,and probably have done so by this time.The consuls and the french governor have sent, was that they will not interfere with them,hit that they are to respect the subjects of the three kingdoms and their property.So far they have proceeded without violence." William Howe Jan 23rd,1852 _Traduction de la lettre du révérend William Howe datée du 23 janvier 1852, adressée à la London Missionary Society_ "Les habitants de Huahine ont détrôné leur reine, et ont choisi un autre membre de la famille pour occuper sa place et on s'attend à ce que les les habitants de Raiatea fassent de même, et l'ont probablement déja fait à cet instant. Les consuls et le gouverneur français ont envoyé un message disant qu'ils n'interféreront pas avec eux, et qu'ils doivent respecter les sujets des trois royaumes et leurs biens. Jusqu'à présent, ils ont procédé sans violence."
  24. (en) mfm PRO 12-800 (various)-Records of the Foreign Office (as filmed by the AJCP)/Fonds FO/Series FO 58/File 74. AJCP Reel No: 1530/Consuls for Society and Navigator Islands: Miller, Nicolas, Pritchard (lire en ligne), __Translation of a of a letter from Teriitaria adressed to G.C. Miller H.B.M. consul for the Georgian Islands.__ "Tahiti, 30 th December 1851. To the British consul, Peace be with you from the true God.This is my word to you, i make know to you that a messenger has come from Huahine to state that certain of the governors in my kingdom have rebelled against my authority. I also inform you that i am going to take back my kingdom, which has been mine from of old. And because my measures are not distinctly known, they may be vigourus measures , i make know to you that i shall carefully protect the persons and property of all British subjects subjects who dwell upon my land. This is what i ask of you; write to the Englishmen that they dwell peaceably, that they fear nothing, that they remain quiet, and that they in no way assist the insurgents. This all my word. Peace be with you, O consul, from the god. The Queen of Huahine (signed) Teriitaria". __Traduction de la lettre de Teriitaria adressée à G.C. Miller consul Britannique des iles du vent.__ Tahiti, 30 décembre 1851. Au consul britannique, Que la paix soit avec vous de la part du vrai Dieu. Ceci est ma parole, je vous fais savoir qu'un messager est venu de Huahine pour déclarer que certains des gouverneurs de mon royaume se sont rebellés contre mon autorité. Je vous informe également que je vais reprendre mon royaume, qui m'appartient depuis longtemps. Et parce que mes mesures ne sont pas distinctement connues, elles peuvent être des mesures de vigueur, je vous fais savoir que je protégerai soigneusement les biens et les propriétés de tous les sujets sujets britanniques qui habitent sur ma terre. C'est ce que je vous demande; écrivez aux Anglais qu'ils habitent paisiblement, qu'ils ne craignent rien, qu'ils se tiennent tranquilles, et qu'ils n'aident en rien les insurgés. C'est tout ce que j'ai à dire. La paix soit avec vous, ô consul, de la part de dieu. La Reine de Huahine (signé) Teriitaria".
  25. (en) Rev. John,Barff.London Missionary Society., Records of the London Missionary Society (as filmed by the AJCP)/Series. South Seas letters/File Box 25/Letters mainly from missionaries in the Society, Hervey and Samoan Islands and also the New Hebrides and Loyalty Islands (lire en ligne), LMS/SSL/Box25/Folder2/JacquetA/Letter4 Huahine July 21. 1853. Rev. John Barff to Rev. William Ellis_AJCP image 109 right page line 31_ "On the 5th of January 1852,Teururai was choosen ruler." _Traduction de la lettre du révérend John,Barff (fils de Charles Barff) adressée au révérend William Ellis_ "Le 5 janvier 1852, Teururai a été élu roi."
  26. (en) mfm PRO 12-800 (various)-Records of the Foreign Office (as filmed by the AJCP)/Fonds FO/Series FO 58/File 74. AJCP Reel No: 1530/Consuls for Society and Navigator Islands: Miller, Nicolas, Pritchard (lire en ligne), p. 29_Letter of Captain Wellesley H.M.S. Daedelus to G.C. Miller H.B.M. consul at Tahiti_ folio 29 recto and verso_AJCP image 29 right page to image 30 left page_ <<Her Majesty's ship "Daedalus" at Huahine,9th january 1852. Sir, I have the honor to inform you that on my arrival here on the 7th Inst., i found that the chiefs had elected, almost unanimously, Teururai a distant relation to Queen Teriitaria, to succeed her in the government. Having appointed, throught the Rev. Mr. Barff, a meeting with him and the other chiefs for the following day; i then expressed to them, that while it was undoubtedly the intention of the British government, which is in accord with that of France, and the United states, in no way to interfere with the internal affairs or quarrels which are agitating this island, that they will hold the government of Huahine responsable for for the safety and protection of British subjects and their property, and i informed them that you had stricly warn the latter individuals against mixing themselves up in any commotions, under pain of losing their right to redress in case of injury. Teururai declared their determination to continue, as hitherto, to act justly and honorably to all foreigners. The officer commanding tne French Government shooner "Nouhiva" was present, as was also Mr. Clarke, for whom i took letters on this subject from the American Consul at Tahiti.>> _Traduction_ Lettre du capitaine Wellesley H.M.S. Daedelus à G.C. Miller H.B.M. consul Britannique à Tahiti_ "Le navire de Sa Majesté, le "Daedalus" à Huahine, le 9 janvier 1852. Monsieur, J'ai l'honneur de vous informer qu'à mon arrivée ici, le 7 courant, j'ai constaté que les chefs avaient élu, presque à l'unanimité, Teururai, une parente éloignée de la reine Teriitaria, pour lui succéder dans le gouvernement. Ayant fixé, par l'intermédiaire du révérend M. Barff, une réunion avec lui et les autres chefs pour le lendemain ; je leur ai alors exprimé, que si c'était sans aucun doute l'intention du gouvernement britannique, en accord avec ceux de la France, et des États-Unis, de ne s'immiscer en aucune façon dans les affaires intérieures ou les querelles qui agitent cette île, ils rendront néanmoins le gouvernement de Huahine responsable de la sécurité et de la protection des sujets britanniques et de leurs biens, et je les ai informés que vous aviez strictement averti vos sujets de ne pas se mêler à toute agitation, sous peine de perdre leur droit à réparation en cas de blessure. Teururai a déclaré sa détermination à continuer, comme jusqu'à présent, à agir avec justice et honneur envers tous les étrangers. L'officier commandant la goélette du gouvernement français le "Nouhiva" était présent, ainsi que M. Clarke, à qui j'ai remis des lettres à ce sujet venant du consul américain à Tahiti."
  27. (en) mfm PRO 12-800 (various)-Records of the Foreign Office (as filmed by the AJCP)/Fonds FO/Series FO 58/File 74. AJCP Reel No: 1530/Consuls for Society and Navigator Islands: Miller, Nicolas, Pritchard (lire en ligne), folio 31 recto_AJCP image 31 right page. Letter Captain Wellesley H.M.S Daedalus to G.C. Miller H.B.M consul. at Tahiti January 9. 1852. <<H.M.S Daedalus, Huahine, [...] "I write you officially on the state of matters here which appear to be quite satisfactory.The new head of the government is a very intelligent looking man, and i believe it is quite true that the island is almost if not quite unanimous in deposing Queen Teriitarea. We had a great reception yesterday, and Mr. Barff says that the people are much pleased at the communication made to them : they are constantly employed undoing the mischief that the Queen had been after, restoring lands to their rightful owners.[...]>> __Traduction__ <<H.M.S Daedalus, Huahine, [...] Je vous écris officiellement sur l'état des lieux ici qui paraît tout à fait satisfaisant. Le nouveau chef du gouvernement est un homme très intelligent, et je crois qu'il est tout à fait vrai que l'île est presque, sinon tout à fait unanime, pour déposer la reine Teriitarea.Nous avons eu une grande réception hier, et M. Barff dit que les gens sont très heureux de la communication qui leur a été faite : ils sont constamment occupés à défaire le mal que la reine avait causé, à restituer les terres à leurs propriétaires légitimes.[...]>>
  28. (en) Le roi Teururai et le peuple de l'ile de Huahine., mfm PRO 12-800 (various)-Records of the Foreign Office (as filmed by the AJCP)/Fonds FO/Series FO 58/File 74. AJCP Reel No: 1530/Consuls for Society and Navigator Islands: Miller, Nicolas, Pritchard (lire en ligne), folio 33 recto and verso_AJCP image 33 right page_image 34 left page_ Translation of a letter of King Teururai to G.C. Miller H.B.M. consul at Tahiti.10 January 1852. <<Huahine, 10th january 1852 To the British Consul, O British Consul; we make know to you our satisfaction with the statement of the captain of the British ship of war,namely, that the three great kingdoms will remain neutral, and that this little disturbance will be left with ourselves. The persons belonging to those three great kingdoms who reside here will in no way be injured. The matter concerning this kingdom is not settled.The officers have been all appointed. Teururai is king, with his ten governors, the speaker, the prime minister, the law officer, the supreme judges, the district judges, and the constables, and the entire country is united in this kingdom. This is the desire of the king and all his people, that the agreement entered into with the three kingdoms may remain for ever. This is another word of ours to you ; we retain the ancient flag of this nation as the flag of this new kingdom. The king, for myself, and for my people.>> __Traduction de la lettre de Teururai et du peuple de Huahine adressée à G.C. Miller consul anglais à Tahiti__ <<Huahine, 10 janvier 1852 Au consul britannique, Ô consul britannique; nous vous informons notre satisfaction de la déclaration du capitaine du navire de guerre britannique, à savoir que les trois grands royaumes resteront neutres, et que cette petite perturbation ne concerne que nous-mêmes. Les personnes appartenant à ces trois grands royaumes qui résident ici ne seront en aucun cas lésées. La situation concernant ce royaume n'est encore stabilisée. Les officiers ont tous été nommés. Teururai est roi, avec ses dix gouverneurs, l'orateur, le premier ministre, l'officier de justice, les juges suprêmes, les juges de district, et les gendarmes, et le pays tout entier est uni dans ce royaume.C'est le désir du roi et de tout son peuple, que l'accord conclu avec les trois royaumes demeure à jamais. Ceci est un autre message que nous vous adressons ; nous retenons l'ancien drapeau de cette nation comme drapeau de ce nouveau royaume. Le roi, pour moi et pour mon peuple.>>
  29. (en) « mfm PRO 12-800 (various)-Records of the Foreign Office (as filmed by the AJCP)/Fonds FO/Series FO 58/File 74. AJCP Reel No: 1530/Consuls for Society and Navigator Islands: Miller, Nicolas, Pritchard » (consulté le ) : « Papeete, le 18 Janvier 1852. Monsieur le gouverneur, Commissaire de la République. Salut à vous par le vrai Dieu ; voici ma parole à vous.Je vous préviens que j'emmène mon fils Tamatoa à Raiatea ou je compte le laisser.Je vous déclare franchement que j'y vais sans me meler en quoique ce soit aux gouvernements des iles sous le vent,et si par hasard des troubles s'élevaient pendant mon séjour,je reviendrais de suite,je n'y resterai pas. Signé : Pomare v. Arii »
  30. (en) William,Howe. London Missionary Society., « Records of the London Missionary Society (as filmed by the AJCP)/Series. South Seas letters/File Box 24/Letters mainly from missionaries in the Society, Hervey and Samoan Islands and also the New Hebrides » (consulté le ) : « Letter of Rev. William Howe to the L.M.S. Papeete, Tahiti Jan 23 1852. [...] The object of her visit to the Leeward is to take her son Tamatoa who has been adopted by the king of Raiatea and to leave him there among his people [...]. __Traduction de la lettre du Rev. William Howe adressée à la L.M.S.__ Papeete, Tahiti 23 Janvier 1852 [...] L'objet de sa visite au Sous-le-Vent est d'emmener son fils Tamatoa qui a été adopté par le roi de Raiatea et de le laisser là parmi les siens [...]. », AJCP image 502 right page line 8 / AJCP image 502 page droite ligne 8
  31. (en) mfm PRO 12-800 (various)-Records of the Foreign Office (as filmed by the AJCP)/Fonds FO/Series FO 58/File 74. AJCP Reel No: 1530/Consuls for Society and Navigator Islands: Miller, Nicolas, Pritchard (lire en ligne), Letter G.C. Miller to Viscount Lord Palmerston _folio 80 recto_AJCP image 86 right page <<Tahiti, April 24. 1852. My Lord, In my despatch n°2 of the 28th of February last,i had the honour of informing your Lordship of the unsettled state of the Leeward Islands,and of the departure of Queen Pomare from hence for Raiatea. I have now to state that a battle was fought last month at Raiatea between the king and the chiefs of that island, the latter of whom had demanded,but been refused, the right of participating with the king in the government. The king's party was defeated with loss of twelve killed, that of the chiefs losing six in killed, and many being wounded on both side. Shortly after the battle, the chiefs proposed to the king to submit to his authority provided he would consent to their talking a part in the government, as at first requiered by them. The king having agreed to these terms, hostilities have for the present ceased at Raiatea,though it is feared that the arrangement made is not likely to prove lasting. Huahine is quiet, the ex-Queen Teriitaria proceeded there in a boat from hence a few weeks ago, but not being permitted by the native authorities to land, she was returned to Tahiti [...]>> _Traduction de la lettre de G.C. Miller, consul de sa Majesté Britannique aux iles du vent, adressée à Lord Palmerston._ <<Tahiti, 24 avril 1852. Mon Seigneur, Par ma dépêche n°2 du 28 février dernier, j'ai eu l'honneur d'informer Votre Seigneurie de l'état instable des Iles sous le Vent, et du départ d'ici de la Reine Pomare pour Raiatea. Il me reste à vous informer qu'une bataille a eu lieu le mois dernier à Raiatea entre le roi et les chefs de cette île, ces derniers ayant demandé, mais s'étant vu refuser, le droit de participer avec le roi au gouvernement. Le parti du roi a été vaincu avec douze tués, celui des chefs six tués et de nombreux blessés des deux côtés. Peu de temps après la bataille, les chefs proposèrent au roi de se soumettre à leur autorité à condition qu'il consentît à ce qu'ils aient une part au gouvernement, comme initialement requis par eux. Le roi ayant accepté ces conditions, les hostilités ont pour l'instant cessé à Raiatea, bien qu'il soit à craindre que l'arrangement conclu ne soit susceptible de durer. Huahine est calme, l'ex-reine Teriitaria s'y est rendue en bateau il y a quelques semaines, mais n'ayant pas été autorisée par les autorités indigènes à débarquer, elle a été renvoyée à Tahiti.>>
  32. « SOCIETY ISLANDS. », South Australian Register, , "The reigning chief, Arilpaia, had been supplanted by a rebel named Tenruii, a circumstance which had not occured for thirty years before. At the neighbouring island of Raiatia, a revolution had also taken place, attended with loss of life; the old chief, Tamatoa, having been wounded, and finally overthrown by an insurgent named Tamarii. There had been upwards of thirty killed and fifty wounded during the affray. All was however quiet on the departure of the Casilda.". _Traduction_ "La chéfesse régnante, Arilpaea, avait été supplantée par un rebelle nommé Tenruii (Teururai), une circonstance qui ne s'était pas produite depuis trente ans auparavant. Dans l'île voisine de Raiatea, une révolution avait également eu lieu, accompagnée de pertes de vie ; le vieux chef, Tamatoa, ayant été blessé, et finalement renversé par un insurgé nommé Tamarii (Temarii). Il y avait eu plus de trente tués et cinquante blessés au cours de la bagarre. Tout était pourtant calme au départ du Casilda." (lire en ligne, consulté le )
  33. « SOCIETY ISLANDS. », Launceston Examiner, (lire en ligne, consulté le )
    « The following interesting communication, dated Huahine, 28th July, 1852, has been received from the Rev. C. Barff. Since my last to you, dated Dec. 16th, 1851, we have had a change in the government of Huahine and Maiao iti : the change was accomplished without fighting. The ex-chief could not he induced to rule by law, but continued to pursue a course of tyranny year after year, until the people's patience was quite exhausted, and they deprived her at once of her supreme authority, and elected a young chief in her place, who has at least equal right with the ex-queen to the government, his great uncle having had the government, and his wife,too, is the daughter of Tamatoa, King of Raiatea and Tahaa, and niece to the ex-queen. The young king, called Teururai, is a very promising young man,superior, i think, to any of his chiefs in intelligence and education. The government has gone on satisfactorily under his administration hitherto. A similar change has taken place on Maiao iti, arising from the same cause, viz, tyranny,and the young chief of that island, called Maofii, promises to become a blessing to his people.These two islands have the same code of laws. On the 18th of, this month, Admiral Moresby,C. B. of H.B.M's splendid frigate the Portland,came here, accompanied by C. Miller, Esq., H. B.M. consul for the Georgian Islands, and Captain Steward, of H. B. M. beautiful steamer the Virago.The object of the admiral's visit was to keep up a friendly feeling between the native chiefs and the British government. The admiral invited the young king, his queen, and several of his chiefs to dine on board, and gave the young chief a salute of 21 guns, which was returned. You will best learn what took place at a public meeting, called at the request of the Admiral,from the enclosed documents, containing the Admiral's address to the king, chiefs, and people and Teururai's reply for himself, chiefs, and people, to the admiral. Both papers were signed and attested before the meeting, as seen in the documents. The French steamer followed the Admiral from island to island ! The Admiral left us on the 21st instant, for Raiatea, to hold similar friendly meetings with the chiefs and people of Raiatea and Borabora. The good work of God is progressing among us. We continue to receive additions to the church of Christ of such, we trust, we shall be saved. The promise is largely verified _ Instead of the fathers shall be the children. In the thirty-four years we have been among them, a generation has been removed to their rest. You are aware that our settlement at Fare, in Huahine was burned down by the French in 1846. I am, happy to say that the natives are making good progress in rebuilding the village, to be called Little Hull. Would the Christian friends in Launceston be willing to contribute a trifle to enable the natives to procure, nails, iron tools, site,etc., for building ? Address of Rear-Admiral Moresby, C.B., Commander-in-Chief of Her Britannic Majesty's Naval Forces in the Pacific, to the supreme and other chiefs, and people of Huahine, publicly assembled on the 19th July, 1852: Rear-Admiral Moresby, C.B., Commander-in-Chief of her Britannic Majesty's Naval Forces in the Pacific Ocean, is happy to have this opportunity of meeting you, chiefs and people of Huahine, and of renewing to you the assurance of the friendly regard which Queen Victoria entertains towards you, and the interest which is taken by her Majesty in your welfare and your progress in civilisation. The Admiral has no wish or intention to interfere in the internal affairs of your island. The British Government having, however, taken so large a part in the final establishment of your independence, hopes that by internal good government and by the just and fair treatment of all foreigners coming amongst you, you may be enabled fully to enjoy and secure to yourselves the advantages of that liberty which you now possess, and which it should be your most earnest endeavour to preserve to yourselves and to your children. Her Britannic Majesty being anxious to give you a further proof of her wish practically to extend to the Society Islands the privileges of independent states, has been graciously pleased to appoint Mr. Busvargus Toup Nicolas to be her Majesty's consul at the Society or Leeward Islands. This gentleman will very shortly arrive at his post; his presence will, it is confidently expected, be the means of cultivating and maintain a good and friendly understanding between the British and local authorities, as likewise the due observance of the laws of the islands by British subjects residing thereat, and the good conduct of the crews of British merchant vessels arriving at your ports.The Admiral feels confident that the local authorities will be glad to show that they duly appreciate this act of her Majesty's Government by receiving the consul in a friendly manner by affording their aid on all reasonable occasions and by giving every proper facility to his suitable location. should his residence be fixed at this island. In conclusion, the Admiral offers to you chiefs and people of Huahine, the assurance of his friendship, and of his lively interest in your well being and prosperity, and he takes leave of you recommending you to the protection of the Almighty. Fairfax Moresby Rear-Admiral. Henry Chad, Captain of H. B. M. Ship Portland. G. Miller, H.B.M. Consul for the Georgian Islands. Address of the Huahineans to Admiral Moresby, C.B. : 1. The Ruling Chief, the principal persons and people of Huahine here assembled, are much rejoiced to meet Admiral Moresby, in Huahine and to hear the good news which the admiral has made known to us, in the name of the Queen Victoria. 2. The statement of the admiral is quite correct, it is to the kindness of Queen Victoria we are largely indebted for our independence: and we are rejoiced to learn that Queen Victoria still wishes us lasting peace and prosperity. 3. The Government of Huahine which has been lately established by the ten governors, the principal persons, and the land owners, is an independent government, the same as that guaranteed to us by Queen Victoria, and Louis Phillippe, King of the French, in 1847. 4. It is the earnest desire of the entire population of Huahine, that our liberty and independence may be continued to us, a blessing indeed to ourselves and our children after us and we feel anxious that it should be a just and kind government to all foreigners who may touch here ; that this little kingdom may continue in friendship with all good governments ; and we earnestly beg of the two great nations, Britain and France, to sustain us in our independence. 5. Our Ruling Chief Teururai, whom we have lately exalted to rule over us, is the ruling chief of our own choice, and it is our desire that he may be long spared to reign over Huahine. Teururai is of the family of the ruling chiefs of Huahine, and this is the second time that his family has had the supreme authority in Huahine. 6. The communication of the admiral, that Queen Victoria is sending a consul to these independent kingdoms is a source of of sincere joy to us all. We shall give the consul a hearty welcome among us, and feel fully persuaded that great benefits will result from the residence of Queen Victoria's consul in these islands. We will render him due honor,and readily give him that assistance in his official character that he may require. 7. Should the consul of Queen Victoria wish to reside on Huahine, that will give great pleasure.The ruling chief, and the principal persons under him, are ready to give the consul a piece of land on which to reside, and will allow the consul to choose the place he likes best, 8. We are greatly delighted with the concluding remarks of the Admiral to us, to our ruling chiefs, our principal persons, and all the people of this land, viz : his strong expressions of regard for us, and sincere desire for our future welfare, and earnestly committing us to the care and blessing of the Almighty. And we earnestly pray that the blessing and care of the Almighty may rest upon Queen Victoria, her Royal Family, and government for ever. Signed by Teururai, for himself and people, TEURURAI Witnesses Otare Pereitai Huahine, 19th July, 1852. __TRADUCTION de la lettre du révérend Charles Barff parue le Mercredi 27 Octobre 1852 dans le journal australien Le Launceston Examiner__ ÎLES DE LA SOCIÉTÉ. La communication intéressante suivante, datée du 28 juillet 1852 à Huahine, a été reçue du révérend C. Barff. Depuis ma dernière lettre, en date du 16 décembre 1851, nous avons eu un changement dans le gouvernement de Huahine et de Maiao iti : le changement s'est fait sans violence. L'ex-chef n'a pas gouverné en respectant la loi, mais a continué à pratiquer une courseà la tyrannie année après année, jusqu'à ce que la patience du peuple soit tout à fait épuisée. Ils l'ont immédiatement privée de son autorité suprême, et ont élu un jeune chef en sa place, qui a au moins un droit égal avec l'ex-reine au gouvernement, son grand-oncle ayant eu le gouvernement, et sa femme, aussi, est la fille de Tamatoa, roi de Raiatea et Tahaa, et nièce de l'ex- reine. Le jeune roi, appelé Teururai, est un jeune homme très prometteur, supérieur, je pense, aux autres chefs en intelligence et en éducation. Le gouvernement a fonctionné de manière satisfaisante sous son administration jusqu'à présent. Un changement similaire a eu lieu sur Maia'o iti, résultant de la même cause, à savoir la tyrannie, et le jeune chef de cette île, appelé Maofii, promet de devenir une bénédiction pour son peuple. Ces deux îles ont le même code de lois. Le 18 de ce mois, l'amiral Moresby,C. B. à bord de la splendide frégate, le H.B.M. Portland, est venu ici, accompagné de l'esquier C. Miller, consul de sa Majesté Britannique pour les îles du vent et du capitaine Stewart, du H. B. M. Virago, un beau bateau à vapeur. L'objet de la visite de l'amiral était de maintenir un rapport amical entre les chefs autochtones et le gouvernement britannique. L'amiral a invité le jeune roi, sa reine et plusieurs de ses chefs à dîner à bord, et a donné au jeune chef un salut de 21 coups de canons, qui a été rendu. Vous saurez mieux ce qui s'est passé lors d'une réunion publique, convoquée à la demande de l'amiral, à partir des documents ci-joints, contenant le l'adressge de l'amiral au roi, aux chefs et au peuple et la réponse de Teururai,des chefs et du peuple, à l'amiral. Les deux documents ont été signés et attestés avant la réunion, comme le montrent les écrits. Le navire français suivait l'Amiral d'île en île ! Ce dernier nous quitta le 21 courant, pour Raiatea, pour tenir des rencontres amicales similaires avec les chefs et les gens de Raiatea et de Borabora. La bonne œuvre de Dieu progresse parmi nous. Nous continuons à recevoir des dons à l'église du Christ, nous avons confiance, nous serons sauvés. La promesse est largement vérifiée _" Au lieu des pères seront les enfants.". Au cours des trente quatre années où nous avons été parmi eux, une génération a été mis au repos éternel. Vous savez que notre colonie de Fare, à Huahine, a été incendiée par les Français en 1846. Je suis heureux de dire que les indigènes font de bons progrès dans la reconstruction du village, qui s'appellera Little Hull. Les amis chrétiens de Launceston seraient-ils disposés à contribuer un peu pour permettre aux indigènes de se procurer des clous, des outils en fer, un site, etc., pour la construction ? Adressage du contre-amiral Moresby, C.B., Commandant en chef des forces navales de sa Majesté Britannique dans le Pacifique, aux chefs suprêmes et autres, et au peuple de Huahine, publiquement assemblés le 19 juillet 1852 : Le contre-amiral Moresby, C.B., commandant en chef des forces navales de Sa Majesté britannique dans l'océan Pacifique, est heureux de l'occasion qui lui est offerte de vous rencontrer, chefs et habitants de Huahine, et de vous renouveler l'assurance de la considération amicale que la reine Victoria a envers vous, et l'intérêt que sa majesté porte à votre bien-être et à vos progrès dans la civilisation. L'Amiral n'a aucune envie ni intention de s'immiscer dans les affaires intérieures de votre île. Le gouvernement britannique ayant cependant pris une si grande part à l'établissement définitif de votre indépendance, espère que par un bon gouvernement interne et par le traitement juste et équitable de tous les étrangers venant parmi vous, vous pourrez jouir pleinement et assurer vous-mêmes les avantages de cette liberté que vous possédez maintenant, et que vous devriez vous efforcer le plus sérieusement de préserver pour vous et pour vos enfants. Sa Majesté Britannique, soucieuse de vous donner une nouvelle preuve de son désir d'étendre pratiquement aux îles de la Société les privilèges des États indépendants, a bien voulu nommer M. Busvargus Toup Nicolas comme consul de Sa Majesté aux îles de la Société ou Sous le Vent. Ce monsieur arrivera très bientôt à son poste; sa présence sera, on s'y attend avec confiance, le moyen de cultiver et de maintenir une bonne et amicale entente entre les autorités britanniques et locales, de même que le respect des lois des îles par les sujets britanniques qui y résident, et la bonne conduite des équipages des navires marchands britanniques arrivant dans vos ports. L'amiral est convaincu que les autorités locales seront heureuses de montrer qu'elles apprécient dûment cet acte du gouvernement de Sa Majesté en recevant le consul de manière amicale en offrant leur aide à toutes les occasions raisonnables et en donnant toutes les facilités pour lui trouver un emplacement approprié, si sa résidence était fixée sur cette île. En conclusion, l'Amiral vous offre, chefs et habitants de Huahine, l'assurance de son amitié, et de son vif intérêt pour votre bien-être et votre prospérité, et il prend congé de vous en vous recommandant à la protection du Tout-Puissant. Fairfax Moresby Contre-Amiral Henry Chads, Capitaine du Navire de Sa Majesté Britannique, le. Portland. G. Miller, Consul de Sa Majesté Britannique pour les iles Géorgiennes. Réponse des habitants de Huahine à l'amiral Moresby C.B. : 1. Le chef régnant, les principales personnes et le peuple de Huahine ici réunis, sont très heureux de rencontrer l'amiral Moresby, à Huahine et d'entendre la bonne nouvelle que l'amiral nous a fait connaître, au nom de la reine Victoria. 2. La déclaration de l'amiral est tout à fait correcte, c'est à la bonté de la reine Victoria que nous sommes largement redevables de notre indépendance : et nous nous réjouissons d'apprendre que la reine Victoria nous souhaite toujours une paix et une prospérité durables. 3. Le gouvernement de Huahine qui vient d'être établi par les dix gouverneurs, les principaux personnages et les propriétaires fonciers, est un gouvernement indépendant, le même que celui que nous ont garanti la reine Victoria et Louis Philippe, roi des Français, en 1847. 4. C'est le désir sincère de toute la population de Huahine que notre liberté et notre indépendance nous soient maintenues, une bénédiction en effet pour nous-mêmes et nos descendants et nous sommes impatients que ce soit un gouvernement juste et aimable pour tous les étrangers qui peuvent transiter ici ; que ce petit royaume reste amie avec tous les bons gouvernements ; et nous demandons instamment aux deux grandes nations, la Grande-Bretagne et la France, de nous soutenir dans notre indépendance. 5. Notre chef Teururai, que nous avons récemment exalté pour régner sur nous, est celui que nous avons choisi, et nous souhaitons qu'il soit longtemps épargné pour régner sur Huahine. Teururai est de la famille des chefs régnants de Huahine, et c'est la deuxième fois que sa famille détient l'autorité suprême à Huahine. 6. La communication par l'amiral que la reine Victoria enverra un consul dans ces royaumes indépendants est une source de joie sincère pour nous tous. Nous accueillerons chaleureusement le consul parmi nous, et nous sommes pleinement convaincus que de grands avantages résulteront de la résidence du consul de la reine Victoria dans ces îles. Nous lui rendrons l'honneur qui lui est dû, et nous seront heureux de lui fournir toute l'assistance dont il pourrait avoir besoin. 7. Si le consul de la reine Victoria souhaite résider à Huahine, cela fera grand plaisir. Le chef au pouvoir et les principales personnes sous ses ordres sont prêts à donner au consul une parcelle de terre sur lequel résider et permettront au consul de choisir son emplacement préféré. 8. Nous sommes pleinement ravis des remarques finales de l'amiral à nous, à nos chefs au pouvoir, à nos principales personnes et à tous les habitants de ce pays, à savoir : l'expression de son profond respect pour nous et son désir sincère pour notre bien-être futur , et en nous confiant sincèrement aux soins et à la bénédiction du Tout-Puissant. Et nous prions sincèrement que la bénédiction et les soins du Tout-Puissant reposent sur la reine Victoria, sa famille royale et son gouvernement pour toujours. Signé par Teururai, pour lui-même et pour le peuple, TEURURAI Les témoins Otare Pereitai Huahine, le 19 juillet 1852. »
  34. (en) mfm PRO 12-800 (various)-Records of the Foreign Office (as filmed by the AJCP)/Fonds FO/Series FO 58/File 74. AJCP Reel No: 1530/Consuls for Society and Navigator Islands: Miller, Nicolas, Pritchard (lire en ligne), folio 96 recto to folio 102 verso_AJCP image 102 right page to image 119 left page_Visit of Rear Admiral Moresby to Huahine,Raiatea,Borabora.Installation of a British consul in the society islands.
  35. (en) Charles,Barff.London Missionary Society., Records of the London Missionary Society (as filmed by the AJCP)/Series. South Seas letters/File Box 24/Letters mainly from missionaries in the Society, Hervey and Samoan Islands and also the New Hebrides (lire en ligne), Rev C. Barff to Rev A. Tidman_ "15 oct 1852 Huahine Very dear friend and brother, In my last,i had the pleasure of forwarding you a short account of Admiral Moresby's visit to Huahine, and the renewal of the treaty of independance between H.B.M. Queen Victoria and Teururai.I am sorry to say almost ever since the Admiral visit, the island has been in a state of rebellion.A young chief called Otare, who also held the office of "faatere hau" or prime minister,had the ambition to wish to get the government of the island for himself.In order to accomplish his end, he began to nullify the laws,and allowed evil disposed characters, to indulge in drunkenness, and lewd dances, and sent messengers privately to collect such persons under arms to Maiva, his patrimonial district, where they fortified themselves, and kept up their evil and unlawful, practices night and days.When Otare's plans were completed, he seized the government,and prepared to compell Teururai and his party to submit.Teururai and the 8 districts that adhered to him as their head, were compelled to arm in self defence. The two parties met on the band of the lake,where the natives fought the french. Before the fight, Teururai sent messengers 2 and 3 times a day, for several sucessive days, but the rebels refused to listen to any thing but the mouth of the musket. Early on the 29 Sept, the attack was made by the rebel party firing on Teururai and his party out of ambush which he repelled by attacking the rebels before and behind, and completed the victory in almost two hours, the rebels threw down their arms and fled.One was killed on the spot,on the king's side,and two mortally wounded on the side of the rebels, both are since dead.Otare and some of the ring leaders in rebellion have been sent off the island and the others pardoned after paying a fine to the government and promising submission to Teururai. I am happy to say we now enjoy peace, and the people are pursuing the art of peace, building, cultivating etc [...]" _Traduction de la lettre du révérend Charles Barff adressée au révérend A.Tidman de la London Missionary Society_ Très cher ami et frère, Dans ma dernière, j'ai eu le plaisir de vous faire parvenir un bref compte rendu de la visite de l'amiral Moresby à Huahine, et du renouvellement du traité d'indépendance entre sa Majesté Britannique La reine Victoria, et Teururai. Je suis désolé de dire que peu de temps après la visite de l'amiral, l'île était en état de rébellion. Un jeune chef appelé Otare, qui a également occupé le poste de "faatere hau" ou premier ministre, avait l'ambition de s'emparer du pouvoir. Afin d'arriver à ses fins, il a commencé à abolir les lois, et a permis aux personnages pervers, de s'adonner à l'ivresse et aux danses obscènes. Puis, il a envoyé secrètement des messagers afin de recruter des personnes armées pour Maeva, son district natal, où ils se sont fortifiés, et ont maintenu leurs pratiques diaboliques et illégales, nuit et jour. Dès lors que les plans d'Otare étaient prêts, il s'est emparé du gouvernement, et à contraint Teururai et son parti à se soumettre.Teururai et les huit districts qui l'ont choisi en tant que chef, ont été contraints de s'armer pour se défendre.Les deux clans se sont rencontrés sur la bande du lac, au lieu ou ou les indigènes avaient combattu les français. Avant l'affrontement, Teururai a envoyé des messagers deux à trois fois par jour, sucessivement pendant plusieurs jours, mais les rebelles ont refusé d'écouter quoi que ce soit sauf le son du mousquet. Tot le 29 septembre, une attaque a été porté par le groupe des rebelles en tirant sur Teururai et ses partisans qui étaient à découvert. Elle a été repoussée en prenant les rebelles par l'avant et par l'arrière. La victoire était acquise au bout de deux heures, les rebelles ont jeté les armes et se sont enfouis. Un homme a été tué sur site, du côté du roi, et deux mortellement blessés du côté des rebelles, tous deux sont morts depuis. Otare et quelques chefs de file de la rébellion ont été expulsés de l'île. Les autres ont été graciés après avoir payé une amende au gouvernement et promis la soumission à Teururai. Je me réjouis de dire que nous avons maintenant la paix, et que les gens pratiquent l'art de la paix, construisent, cultivent, etc. [...] »
  36. (en) Barff, Charles. London Missionary Society, « Missionary intelligence. », Launceston Examiner, , Launceston Examiner (Tas. : 1842-1899), Tuesday 25 July 1854,page2 "MISSIONARY INTELLIGENCE. The following communication from the Rev. C. Barff; an agent of the London Missionary Society, has only just come to hand, having been detained in the melbourne dead letter office. It is dated Huahine, 13th April, 1854: I am glad of a favorable opportunity of addressing you by a brig now loading with oranges for the Melbourne market. I had the pleasure of addressing you soon after Admiral Moresby's visit, on June 18th, 1852. Our prospects at that time of peace and prosperity were very encouraging.But few months had elapsed before ambitious men begun to show their opposition to the government. The very, persons who had elevated Teurural began to rebel. Otare, the King's adviser, was at the head of it. He wanted to get the government himself, and the four districts called Namaebrua, the twins, that had aided him in putting down Teriitaria and elevating Teururai, now united with him in putting both aside, and elevating himself under the new name of Kiaumarama (the reign of the moon). To draw people to his side, lewd dances were encouraged, accompanied with drunkenness to an awful extent, and when Teurural and the people who adhered to him attempted to put down such unlawful practices, they prepared to defend themselves by force of arms. The result was a battle on the 29th September, 1852, in which the rebels were worsted, and two of their number killed; some of them, too, were sent into banishment to Raiatea and Tahiti. On the 31st October, 1852, one Paoua came back from Tahiti, where he had been banished, and made a promise of submission to Teururai, but it was treacherous. He commenced forming a party secrectly almost as soon as he landed, and contrived to send a private messenger down to Raiatea, and got the rebels who had been banished there to row up in the night.On the 18th December, 1852, the rebel party throw up an embankment, and commenced an attack upon Teururai. The fighting continued until 7th January, 1853, when the rebels proposed peace, and leave to send for Teriitaria, the second son of Pomare, from Tahiti, to rule over them, which was agreed to by Teururai. A regular treaty was drawn up, and signed by both parties, and copies sent to the French governor and the consuls. On the 15th February, 1853, H.B.M. steamer, the Virago, brought B. T. Nicolas, Esq., H.B.M. consul for these Islands. He was received with extreme coldness by Teriitaria's party, and they raised so many objections to the consul having a piece of land for his consulate, that It was the lst of March before a piece was surrendered. It has been arranged by both parties, with the consent of the consul, to hoist the British flag on the said land on the 2nd, and salute it with 21 guns, i.e., Teururai 11, and Teriitaria 10. Just as the guns and people too were ready for the salute, a vessel was seen entering the harbour, carrying the French flag. The Teriitarians formed an excuse, and refused to salute, and Teurural fired the 21 guns. On the 3rd, the French captain, Captain Perchappe, who came in yesterday, called a public meeting of all the people, and invited me to attend as interpreter. The captain stated at the meeting that he was sent down by His Excellency Governor Page for two objects. The first was to ask, If the copy of the treaty, sent to his Excellency, and dated 11th January, was agreed to by all the Huahineans, and did they mean to abide by it? All answered in the affirrmative. Secondly, would both parties unite in giving a pledge that they would not fight again if Teriitaria came down? All answered they would give the pledge. New copies of the treaty, with the pledge attached, were drawn up, and both parties signed them. One copy was forwarded to Governor Page, one left with Teriitaria's representative, and one with Teururai. Captain Perchappe said he thought with the above arrangement the governor would allow Teriitaria, and his guardian, Ariipaea, to come down. On the 15th June, the French steamer brought down Teriitaria and Ariipaea, to rule over their portion of the people. It would appear from the day Ariipaea and her ward put their feet on Huahine, both the treaty and pledge were cast to the winds. She continued to make unceasing threats of attack on Teururai until March 18th, 1854, when the attack was made on three positions, i.e., the two extremities and middle of that part of the settlement occupied by Teururai's people. The attack was made by the burning of houses and the weapons of destruction at the same time. Teururai's people, though fewer In number, went to meet the assailants with great firmness and confidence in God. The fighting was fierce on both sides, for some time, but the Teriitarians were overcome, and fled in all the positions, and never rallied again. Nine of Teriitaria's people were either killed on the spot or have died since of their wounds: ten were wounded. None of Teururai's people were killed: six were wounded, but are nearly well. On 19th, Paoua, the messenger sent by Ariipaea, came and surrendered at discretion, and gave us all arms, powder, etc... On the 26h, the French steamer came down and took up to Tahiti as prisoners of war Teriitaria, Ariipaea,and their followers. Teururai is now the solo chief or king of Huahine. He is a plous intelligent young man, and may he be long spared a blessing to the island. It has been a sifting time to the church, but i am happy to say eight deacons and upwards of two hundreds members have continued steadfast."
    TRADUCTION de l'article du Launceston examiner
    Après le passage de l'amiral Moresby sur Huahine,les perspectives de paix et de prospérité à cette époque là étaient très encourageantes.Quelques mois avaient passé avant que quelques hommes ambitieux ne montrent leur opposition au gouvernement en place.Les personnes mêmes qui avaient élu Teurural ont commencé à se rebeller.Otare,le conseiller du Roi,était à la tête de ceux là.Il voulait etre à la tete du gouvernement.Les quatre districts appelés "Na maeha'a rua", les deux jumeaux, qui l'avaient aidé à abattre Teriitaria et à élever Teururai,sont maitenant uni à lui pour écarter les deux du pouvoir et pour l'élever lui meme sous le nom de Kiaumarama (le règne de la lune).Pour attirer les gens à ses côtés, des danses païennes étaient encouragées, accompagnées d'état d'ivresse extreme, et lorsque Teurural et ses partisans ont tenté de réprimer ces pratiques illégales, ils se sont préparés à se défendre par la force des armes. Le résultat fut une bataille le 29 septembre 1852, dans laquelle les rebelles furent vaincus et deux d'entre eux tués. Certains d'entre eux furent envoyés en exil à Raiatea et à Tahiti. Le 31 octobre 1852, un des rebelles Paoaa revint de Tahiti, où il avait été banni, et fit une promesse de soumission à Teururai, mais c'était un traître. Il commença à former secrètement un parti dès qu'il débarqua, envoya secrètement un messager à Raiatea, et fit revenir dans la nuit les rebelles qui y avaient été bannis. Le 18 décembre 1852, le parti rebelle construisit un remblai, et lança une attaque sur Teururai.Les combats se poursuivirent jusqu'au 7 janvier 1853, lorsque les rebelles proposèrent la paix et acceptèrent que soit envoyé à Teriitaria, le deuxième fils de Pomare, de Tahiti, pour régner sur eux, ce qui fut accepté par Teururai. Un traité régulier fut rédigé et signé par les deux parties, et des copies furent envoyées au gouverneur français et aux consuls. Le 15 février 1853,le navire à vapeur, le Virago, avec R. T. Nicholas, Esq..consul pour les îles de la société. Il fut reçu avec une extrême froideur par le parti de Teriitaria, et ils élevèrent tant d'objections à ce que le consul ait un terrain pour son consulat, qu'il fallut attendre le 1er mars pour qu'un terrain soit attribué. Il a été convenu par les deux parties, avec le consentement du consul, de hisser le drapeau britannique sur ladite terre le 2 Mars et de le saluer avec 21 coups de canons, c'est-à-dire 11 pour Teururai et 10 pour Teriitaria.Juste au moment où les canons et les gens étaient prêts pour le salut, un navire portant le drapeau français est entré dans le port.Les partisans de Teriitaria trouvèrent une excuse et refusèrent de saluer.Teurural tira les 21 coups de canons. Le 3, le capitaine français Perchappe, arrivé la veille, a convoqué une réunion publique, et invita le révérend Barff à y assister comme interprète. Le capitaine a déclaré lors de la réunion qu'il avait été envoyé par Son Excellence le Gouverneur Page pour deux objets. Le premièr consistait à demander si la copie du traité, envoyée à Son Excellence et datée du 11 janvier, était acceptée par tous les Habitants de Huahine, et entendaient-ils s'y conformer ? Tous ont répondu par l'affirmative. Deuxièmement, les deux parties s'uniraient-elles pour s'engager à ne plus se battre si Teriitaria tombait ? Tous ont répondu qu'ils donneraient le gage. De nouvelles copies du traité, avec le gage joint, ont été rédigées et les deux parties les ont signées. Une copie a été transmise au gouverneur Page, une laissée au représentant de Teriitaria et une à Teururai.Le capitaine Perchappe pensait qu'avec l'arrangement ci-dessus, le gouverneur permettrait à Teriitaria et à son gardien, Ariipaea, de descendre. Le 15 juin, le navire à vapeur français débarqua Teriitaria et Ariipaea, pour régner sur leurs partisans. Il sembla qu'à partir du jour où Ariipaea et sa pupille ont mis les pieds sur Huahine, le traité et l'engagement ont été jetés aux vents. Teriitaria a continué à faire des menaces incessantes d'attaque sur Teururai jusqu'au 18 mars 1854, date à laquelle l'attaque a été faite sur trois positions, c'est-à-dire les deux extrémités et le milieu de cette partie de la colonie occupée par les partisans de Teururai. L'attaque s'est faite par l'incendie de maisons et par les armes de destruction en même temps. Les gens de Teururai, bien que moins nombreux, allèrent à la rencontre des assaillants avec une grande fermeté et une grande confiance en Dieu. Les combats ont été féroces des deux côtés, pendant un certain temps, mais les troupes de Teriitaria furent vaincus, et s'enfuirent dans toutes les positions, et ne revinrent plus jamais.Neuf partisans de Teriitaria ont été tués sur place ou sont morts des suites de leurs blessures,dix autres ont été blessés. Aucun des gens de Teururai n'a été tué : six ont été blessés, mais vont se portent bien. Le 19, Paoua, le messager envoyé par Ariipaea Pomare, vint se rendre discrètement, et rendit des armes, de la poudre, etc. Le 26 Mars, le vapeur français est descendu et envoya à Tahiti comme prisonniers de guerre Teriitaria, Ariipaea, et leurs partisans. Teururai est maintenant le seul chef ou le roi de Huahine.C'est un jeune homme très intelligent, et puisse-t-il être longtemps épargné, une bénédiction pour l'île. Cela a été une période difficile pour l'église, mais je suis heureux de dire que huit diacres et plus de deux cents membres sont restés fidèles." (lire en ligne)
  37. (en) Georges,Shaw Platt.London Missionary Society., Records of the London Missionary Society (as filmed by the AJCP)/Series. South Seas letters/File Box 24/Letters mainly from missionaries in the Society, Hervey and Samoan Islands and also the New Hebrides (lire en ligne), SSL/Box8/Folder8/JacquetD/Letter 2_AJCP Image 743_ Georges Shaw Platt to the directors of the London Missionary Society_ "To the Directors, Raiatea Dec. 13.1852. Rev. and honoured Brethen, In the midst of perplexities, i again take up my pen, to inform you of what we are doing.I informed you thar we had has passed thru a civil war; we have had no more conflict since i wrote,but still things are in a very precarious and unsettled state. At Huahine they are on the point of fighting.[...]" _Traduction_ "Aux directeurs, Raiatea 13 décembre 1852 Révérends et honorables Frères, Au milieu des perplexités, je reprends ma plume, pour vous informer de ce que nous faisons. Je vous ai informé que nous étions passé à travers une guerre civile; nous n'avons plus eu de conflits depuis que j'ai écrit, mais les choses sont toujours dans un état très précaire et instable. A Huahine ils sont sur le point de se battre.[...]"
  38. (en) Georges,Shaw Platt.London Missionary Society., Records of the London Missionary Society (as filmed by the AJCP)/Series. South Seas letters/File Box 25/Letters mainly from missionaries in the Society, Hervey and Samoan Islands and also the New Hebrides and Loyalty Islands (lire en ligne), Letter of Rev. Georges Platt to the directors of the L.M.S. "To the directors. Raiatea Jan 7 1853 [...] A boat in from Huahine, informs us a civil war is raging there.They had been skimishing too days when the boat left. Without any decided result. Our good brother Barff's troubles come on him in his old age. This will make him feel it very levesely; having had so long a reign of quiet; He has not been hastened to bear the brunt as we have. So long as Mahine the mainstay lived, all went smoothly on. Now, as it has been with us, and some other of the islands, the old race of chiefs, who embraced the gospel from heathenism and could appreciate its advantage, are mostly dead. A young race of chiefs has sprung up, who are unacquainted with the motives which induced their fathers and grandfathers to adopt the line of policy they did adopt.They think themselves wiser, but alas they sadly err. Aside is the ruling passion, they have heard of the deeds of their fore fathers and seem to be under control. All cannot be masters, so they decide by force of arms. [...]. _Traduction de la lettre du Rév. Georges Platt aux directeurs de la L.M.S._ "Aux directeurs. Raiatea 7 Janvier 1853 [...] Un bateau en provenance de Huahine, nous informe qu'une guerre civile y fait rage. Sans aucun résultat décisif. Les ennuis de notre bon frère Barff lui parviennent dans sa vieillesse. Cela l'affectera très profondément ; avoir si longtemps régné tranquillement; Il n'a pas été contraint d'en supporter le poids comme nous l'avons fait. Tant que Mahine le pillier était en vie, tout s'est bien passé. Maintenant, comme cela s'est passé avec nous, et dans d'autres îles, la vieille race des chefs, qui partant du paganisme se sont convertis a l'évangile et ont pu apprécier son avantage,sont pour la plupart morts. Une jeune race de chefs a surgi, ignorant les motifs qui ont poussé leurs pères et leurs grands-pères à adopter cette ligne de conduite. Ils se croient plus sages, mais hélas ils se trompent malheureusement. Mis à part la passion de gouverner, ils ont entendu parler des actes de leurs ancêtres et semblent être sous emprise. Tous ne peuvent pas être chefs, alors ils décident par la force des armes. [...]".
  39. (en) mfm PRO 12-800 (various)-Records of the Foreign Office (as filmed by the AJCP)/Fonds FO/Series FO 58/File 68. AJCP Reel No: 1528/Consuls for Georgian and Navigator Islands, Miller: Pritchard (lire en ligne), Letter n° 10_August 20. 1850._G.C Miller H.M. consul at Tahiti to the Viscount Palmerston G.C.B. Folio 35 verso to Folio 36 verso _AJCP image 36 left page to image 37 left page_ "Tahiti August 20. 1850. My Lord, [...] The Queen of Huahine came up to Tahiti in the "Cocyte" on a visit to Queen Pomare,the government of Huahine being temporarily intrusted to some chiefs of good Character.She was accompanied to Tahiti by her adopted successor,a child of Queen Pomare's. It may be proper for me here to state to your lordship that the three sovereigns of the Leewards Islands have each adopted a child of Queen Pomare's,to succeed them. The Queen of Huahine adopted the second son of Queen Pomare as her successor,in 1846,with the full consent of her people.She has no children of her own. The king of Raiatea,with the sanction of his people,adopted in January 1847,Queen Pomare's third son to succeed him.He has children of his own,but the mother of them being a woman of very low class,the people would not acknowledge any of these children as a sovereign. The king of Borabora adopted Queen Pomare's only daughter for his successor,in 1845,at the special request of his people.He has no children of his own. Queen Pomare has besides three other children ; viz Her eldest son,the heir apparent to the sovereignty of Tahiti. A fourth son,who will be governor of the island of Eimeo,dependancy of Tahiti. And a fifth son,who will be governor of the district of Hidia at Tahiti [...]" _Traduction de la lettre de G.C. Miller, consul britannique à Tahiti adressée au vicompte,Lord Palmerston_ "Tahiti 20 Aout 1850. Mon Seigneur, [...] La Reine de Huahine est venu à Tahiti par le "Cocyte" pour rendre visite à la Reine Pomare, le gouvernement de Huahine étant provisoirement confié à quelques chefs de bonne moralité. Elle fut accompagnée à Tahiti par son successeur qu'elle a adopté,qui est un fils de la Reine Pomare. Il convient peut-être que je déclare ici à Votre Seigneurie que les trois souverains des îles Sous-le-Vent ont chacun adopté un enfant de la reine Pomare pour leur succéder. La reine de Huahine a adopté le deuxième fils de la reine Pomare comme son successeur, en 1846, avec le plein consentement de son peuple. Elle n'a pas d'enfants issus d'elle meme. Le roi de Raiatea, avec l'assentiment de son peuple, adopta en janvier 1847, le troisième fils de la reine Pomare pour lui succéder. Il a ses propres enfants, mais leur mère étant une femme de très basse classe, le peuple ne reconnaîtrait aucun de ces enfants comme souverain. Le roi de Borabora a adopté la fille unique de la reine Pomaré comme successeur, en 1845, à la demande spéciale de son peuple. Il n'a pas d'enfants issus de lui meme. La reine Pomaré a en outre trois autres enfants ; à savoir Son fils aîné, héritier présomptif de la souveraineté de Tahiti. Un quatrième fils, qui sera gouverneur de l'île d'Eimeo, dépendance de Tahiti. Et un cinquième fils, qui sera gouverneur du district de Hidia à Tahiti [...]"
  40. Saura,2003 p.138 Gonschor,2008 p.46 Archives nationale des Outre mer Aix en Provence Boite 8-fichier A34.
  41. Le Guichen était un Aviso de la flotte de Napoléon III. 15-3 au 15-8-1866 : montage de la machine. 3-11-1866 : armé pour essais. 5-1-1867 : relâche en rade de Lorient. 22-1-1867 : appareillage de Lorient pour Tahiti (LV Ducampe Rosamel) avec escales au Sénégal, Montevideo et Valparaiso. 24-11-1867 : sur rade de Papeete. 19-3-1868 : appareillage de Tahiti. 7-6-1868 : arrivée à Tahiti. 15-12-1868 : appareille de Tahiti pour San Francisco (LV Girardin). 19-5-1869 : service postal Nouméa-Sydney (cdt Jules Perrier). 17-10-1871 : fin du service postal - retour en France par Suez. 1-2-1875 au 8-3-1877 : division des Antilles (CF Prouhet). 29-7-1878 : retour à Rochefort. 13-1-1880 : appareillage de Rochefort pour Tahiti. 4-6-1880 : arrivée à Tahiti (LV Gironde) 9 & 10-6-1883 : échoué sur le banc des Holotaries (Tahiti). 27-8-1883 : retour à Toulon. 1-1886 : Gabon. 8-7-1887 : renflouage de la Dives en Nlle Calédonie. 19-11-1888 : condamné à Toulon. 1890 : charbonnière. 1895 : renommé Mineur. 1902 : vendu.
  42. (en) « Alfred T. Saville. Diary kept during his mission at Huahine », sur Trove (consulté le )
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  53. (en) « Friends of Hastings Cemetery » (consulté le ), "Alfred was born in Birmingham and studied at Airedale College and at Highgate.  He was ordained and sent by the London Missionary Society (LMS) to Huahine in the South Pacific. He married Elizabeth Anne Marston in 1865.  Known as Lillie,  she kept a journal describing the journey to Huahine which was donated to the LMS by her granddaughter Margaret Thornton in 1961. Alfred's diaries, 1866-88, and personal papers are in the  The London University School of Oriental & African Studies Library (SOAS). Alfred and Lillie sailed in the mission ship the John Williams II, arriving at Adelaide, Australia, on 4th May and proceeding to Sydney, then to Aneityum, where the ship ran aground and had to return to Sydney for repairs. Saville and other passengers remained at Aneityum; visited the Loyalty Islands and arrived at Niue, 1866; left Niue for Samoa and proceeded to Huahine, 1867.  Following  failure of his health, he left Tahiti for England, 1874 and  retired from the LMS. He was the pastorate of the Congregational chapel at Rye, Sussex, 1878 and the 1881 Census shows him living at 84 High Street, Rye  with his wife and 4 sons and a daughter, aged between 4 and 10 years.  This didn't include their daughter Lillie who would have been 12 and may have been away that night, possibly she was at boarding school. Mrs Saville died at Rye on 13th May 1903. Saville became  the first pastor of the Congregational chapel at Hailsham, 1905; retired from the ministry due to ill health  and died at St Leonards, 1915.  His son, William James Viritahitemauvai Saville (1873-1948), was also a LMS missionary to the South Seas, and his daughter, Lillie Emma Vahine e tua Saville (06-03-1868-1911), was an LMS medical missionary to China. _Traduction_ "Alfred est né à Birmingham et a étudié à Airedale College et à Highgate. Il a été ordonné et envoyé par la London Missionary Society (LMS) à Huahine dans le Pacifique Sud. Il a épousé Elizabeth Anne Marston en 1865. Connue sous le nom de Lillie, elle a tenu un journal décrivant le voyage à Huahine qui a été donné à la London Missionary Society par sa petite-fille Margaret Thornton en 1961. Les journaux d'Alfred, 1866-1888, et ses papiers personnels se trouvent à la bibliothèque de la London University School of Oriental & African Studies (SOAS). Alfred et Lilliie ont navigué à bord du navire des missionnaires le "John Williams II", arrivant à Adélaïde, en Australie, le 4 mai et se rendant à Sydney, puis à Aneityum (Anatom), où le navire s'est échoué et a dû retourner à Sydney pour des réparations. Saville et d'autres passagers séjournèrent à Aneityum ; visita les îles Loyauté et arriva à Niue, en 1866 ; il quitta Niue pour les Samoa et se rendit à Huahine en 1867. Suite à des problèmes de santé, il quitta Tahiti pour l'Angleterre en 1874 et se retira de la London Missionary Society. Il était le pasteur de la chapelle de la congrégation à Rye, Sussex, en 1878, et le recensement de 1881 témoingna qu'il vivait au 84 High Street, Rye avec sa femme ses 4 fils et une fille, âgés de 4 à 10 ans. Cela n'incluait pas leur fille Lillie qui serait agée de 12 ans et qui était peut-être absentée cette nuit-là ou peut-être qu'elle était au pensionnat. Mme Saville est décédée à Rye le 13 mai 1903. Saville est devenu le premier pasteur de la chapelle de la Congrégation à Hailsham, en 1905 ; il a pris sa retraite du ministère en raison de problèmes de santé et est décédé à St Leonards, en 1915. Son fils, William James Viritahitemauvai Saville (1873-1948), était également un missionnaire de la LMS dans les mers du Sud, et sa fille, Lillie Emma Vahine e tua Saville (06-03-1868- 1911), était un missionnaire médical de la LMS en Chine.".
  54. (en) Records of the London Missionary Society (as filmed by the AJCP)/Series. Memoirs and histories/File. Journal of Lillie Saville, the wife of Alfred T. Saville/Journal of Lillie Saville, the wife of Alfred T. Saville (lire en ligne)
  55. (en) « Records of the Foreign Office (as filmed by the AJCP) », sur Trove (consulté le )
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  60. (en) Henry,Teuira (1893), Manuscripts for publication - Volume 2__Editorial files. Polynesian Society: Records (MS-Group-0677). [Series]_MS-Papers-1187-217__ Alexander Turnbull Library, Wellington, New Zealand (lire en ligne), [3]
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