Famille Le Poulchre
La famille Le Poulchre est une famille française.
Origine
Fils du surintendant de la maison de la reine de Navarre, François Le Poulchre disait descendre en droite ligne du consul Appius Claudius Pulcher. Suivant lui, les successeurs de cet ancien Romain vinrent après le sac de Rome, s'établir en Anjou.
Le Chevalier Laurent Le Poulchre (né vers 1300), seigneur de la Bénestays, est mentionné par le Père Marcel Sibold comme ancêtre de Saint Louis-Marie Grignion dans son ouvrage Le Sang des Grignion.
Dès vers 1500, on trouve les Le Poulchre, seigneur de Senonnes[1]. Les Le Poulchre de la Bénestaie portaient comme armes : parti de gueules au lion d'or, - d'argent à 3 bandes d'or endanchées de gueules[2]
Famille
- Simon Le Poulchre, époux de Juliette de la Rouaudière, vivait en 1458. À cette date, il faisait exploiter en Senonnes une carrière d'ardoise, au lieu-dit La Chassaye. Il eut pour descendant Pierre, dont le fils est François, qui suit ;
- François Le Poulchre vécut de 1520 à 1594 environ. Il était seigneur de la Motte-Mesmé, Senonnes, de la Benestaie[3], Brécharnon... En 1548, il était maître d'hôtel de la reine de Navarre. En 1576, il est dit chevalier de l'ordre du roi et capitaine de 50 hommes d'armes ;
- François Le Poulchre, fils du précédent, militaire et écrivain français du XVIe siècle, seigneur de la Motte-Messemé, gentilhomme angevin, chevalier de l'ordre de Saint-Michel, etc., né en 1546 au Mont-de-Marsan, dans le palais de Marguerite de Navarre ;
- Renée Le Poulchre, sœur ou seulement parente de celui qui précède, a inspiré la muse du capitaine Marc Papillon, seigneur de Lasphrise, poète encore plus singulier que le Poulchre. Elle était religieuse ou pensionnaire dans un couvent du Mans[4]. Lasphrise l'a célébrée sous le nom de Théophile dans une multitude de pièces en vers, dont deux présentent l'anagramme du nom de Renée[5]. Celle-ci ayant refusé les vœux de Lasphrise, il s'adressa à Esther de Rochefort, qu'il a chantée sous le nom de Noémie ; et, s'il faut l'en croire, elle ne suivit pas les sages exemples de la première ;
- Pendant que son frère Philippe Le Poulchre, ou ses prêtes-nom, étaient abbés fiduciaires de l'abbaye de la Roë, l'auteur des Honnêtes Loisirs en gouvernait le temporal comme un bien propre. De 1573 à 1597, les abbés furent non seulement commendataires, mais de simples prête-noms agissant sous les ordres de François Le Poulchre, seigneur de la Motte-Messemé et de Senonnes, quand lui-même ne traitait pas directement les affaires temporelles de l'abbaye ;
- Un autre frère Alexandre Le Poulchre habitait le château de Senonnes, et y décéda[6]. Il mourut vers 1580, en pleine période de guerres de religion[7]. Le château de Senonnes échut à Jeanne Le Poulchre, épouse de René de la Motte-Baracé [8].
Notes et références
- Héritier des Tinténiac. Il reste à Senonnes comme preuve de leur existence, une pierre tombale découverte en 1928 dans le château de Senonnes. Elle servait de pierre d'âtre dans un foyer du haut pavillon. Henri Maillard l'a retirée et conservée. Sa reproduction est donné dans l'ouvrage d'Alfred Gernoux. On y indique que cette pierre de schiste est curieuse par son dessin et l'inscription gothique qu'elle porte .
- Il s'agit en fait de la réunion de 2 écus que l'on retrouve en haut de la pierre tombale découverte en 1928: un lion d'une part, mais d'autre part les "3 bandes endanchées" sont en fait un "bandé" très ordinaire. Le blasonnement donné est donc très suspect.
- A Senonnes.
- Œuvres poétiques du capitaine Lasphrise, Paris, 1599, p. 93, 106 et 137.
- Œuvres poétiques du capitaine Lasphrise, Paris, 1599, p. 110, 111.
- Comme l'indiquerait la pierre tombale découverte en 1928.
- Voici l'inscription relevée autour de la pierre, qui porte gravée son effigie : Ci-gist Alexandre le Poulchre, fils de haut et puissant messire François Le Poulchre, chevalier de l'ordre du roi et de dame Philippine de Ludre ............................................................................................................................ au grand regret des siens
- Ces deux personnages signent sur les premiers registres de la paroisse de Senonnes.
Voir aussi
Sources
- « Famille Le Poulchre », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (lire en ligne), t. IV, p. 553.
- Maximilien Deroux, « François le Poulchre », Dictionnaire de Biographie française, fasc. 123, 2013.
- « Famille Le Poulchre », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littérateurs français ou étrangers, 2e édition, 1843-1865 [détail de l’édition], article de Louis Monmerqué.
- Alfred Gernoux, Madame de Senonnes, 1931, p. 19-20.
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