Fabrizio Chiari
Fabrizio Chiari, né vers 1615 à Rome et mort en 1695 dans la même ville, est un peintre et graveur italien qui passe toute sa vie à Rome.
Biographie
Fabrizio Chiari naît à Rome vers 1615[1] - [Note 1]
Ses premières eaux-fortes d'après des peintures de Nicolas Poussin sont décrites par Michael Bryan comme étant « exécutées dans un style rugueux mais magistral »[3]; parmi elles, on trouve [1] - [3]:
- Mars et Vénus, dans un paysage, signé « Fabritius Clarus », 1635.
- Vénus et Mercure avec des enfants, signé « Chlarus », 1636
- Vénus et Adonis, signé « Nicolas Pussinus » ; cette eau-forte a été attribuée à tort à Poussin.
Fabrizio Chiari est inscrit à l'Accademia di San Luca à partir de 1635[1]. À la basilique San Martino ai Monti, dans les années 1640, il peint le retable Saint Martin partageant son manteau avec le mendiant et une fresque Le Baptême du Christ, repeinte au XVIIIe siècle par Antonio Cavallucci[4]. Pour marquer la canonisation de Thomas de Villeneuve en 1658, il peint Saint Thomas de Villanova distribuant l'aumône pour l'église Santa Maria del Popolo[5]. Son Assomption de la Vierge et sa Mort de sainte Anne, commandées en 1654 pour la chapelle du couvent Regina Coeli, sont égarées lorsque celle-ci devient une prison en 1880[1] - [6] ; cette dernière réapparait en 2012 et est vendue en 2019 pour 30 000 $ chez Sotheby's[1] - [7]. D'autres œuvres de Fabrizio Chiari ne sont plus connues, notamment des peintures d'église mentionnées par Filippo Titi et des dessins répertoriés par Nicola Pio[1]. En 1675, Fabrizio Chiari décore la Sala degli Specchi dans le Palais Altieri, notamment une fresque au plafond, Le Chariot d'Apollon[8] - [Note 2], dans laquelle les corniches, de manière inhabituelle, représentent les quatre âges de l'homme plutôt que les quatre saisons[9].
Fabrizio Chiari meurt en 1695 dans sa ville natale[1].
Autre Ĺ“uvre
- Nymphe nue endormie sous une tente, guettée par un homme[10].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Fabrizio Chiari » (voir la liste des auteurs).
Notes
- Pellegrino Antonio Orlandi donne 1621 comme année de naissance[2].
- À ne pas confondre avec la fresque du même nom réalisée par Giuseppe Bartolomeo Chiari au plafond du palais Barberini[8].
Références
- Fattorosi Barnaba 1980.
- Orlandi 1763, p. 143.
- Bryan 1816, p. 272.
- (en) Ann B. Sutherland, « The Decoration of San Martino ai Monti — I », The Burlington Magazine, vol. 106, no 731,‎ , p. 62, 69 (ISSN 0007-6287, JSTOR 874182).
- Colantuoni 1899, p. 115.
- (en) « Lot 165: Fabrizio Chiari The Death of St Anne », Important Old Master Paintings and Sculpture, sur Sotheby's, (consulté le ).
- (en) « Fabrizio Chiari The Death of St Anne », sur LotSearch (consulté le ).
- (it) De Iulis, « La via dell'ambrosia : lettura iconologica dell'affresco di Guido Reni nel Casino Rospigliosi Pallavicini », Ricche Minere, vol. 6, no 11,‎ , p. 53 (fig. 5), 55 (fig. 8), 56 (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Montagu, « Bellori, Maratti and the Palazzo Altieri », Journal of the Warburg and Courtauld Institutes, vol. 41,‎ , p. 337 fn.12 (ISSN 0075-4390, DOI 10.2307/750881, JSTOR 750881).
- Drugulin 1871, p. 40.
Annexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- [Orlandi 1763] (it) Pellegrino Antonio Orlandi, « Fabrizio Chiari », dans Abecedario Pittorico, Naples, , corrigée et élargie éd. (lire en ligne), p. 143.
- [Bryan 1816] (en) Michael Bryan, « Chiari, Fabrizzio », dans A Biographical and Critical Dictionary of Painters and Engravers, vol. 1, Londres, Carpenter, (lire en ligne), p. 272.
- [Drugulin 1871] W. Drugulin, « Chiari (Fabrizio) », dans Catalogue d'une collection d'estampes, (lire en ligne), p. 40.
- [Colantuoni 1899] (it) Raffaele Colantuoni, La chiesa di S. Maria del Popolo negli otto secoli dalla prima sua fondazione, 1099-1899: storia e arte, Rome, Desclée, Lefebvre, (lire en ligne), p. 115.
- [Fattorosi Barnaba 1980] (it) Nicoletta Fattorosi Barnaba, « Chiari, Fabrizio », dans Dizionario Biografico degli Italiani, vol. 24, (lire en ligne).
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Bénézit
- (en) British Museum
- (en) MutualArt
- (nl + en) RKDartists
- (en) Te Papa Tongarewa
- (en) Union List of Artist Names
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (en) « Fabrizio Chiari (c. 1615-95) - An allegory in honour of Ferdinand, King of Hungary », Royal Collection Trust (consulté le ); Stanisław Mossakowski, « Gli anni romani di Giovanni Battista Gisleni », Biuletyn Historii Sztuki, vol. 71, nos 1–2,‎ , p. 40 (DOI 10.11588/artdok.00004346).