Fabiola Ferrero
Fabiola Ferrero est une journaliste et photographe indépendante vénézuélienne, née en 1991 à Caracas.
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Finaliste du prix Oskar-Barnack en 2020, elle est lauréate du Inge-Morath Award, du Prix 6Mois de photojournalisme en 2021 et du prix Carmignac du photojournalisme en 2022.
Biographie
Fabiola Ferrero est née en 1991 à Caracas au Venezuela. Elle passe une grande partie de son enfance à Machurucuto, dans l’État de Miranda[1].
Après avoir terminé ses études, elle devient journaliste et photographe[2]. Elle se consacre à des projets au long cours autour de l’Amérique du Sud, et en particulier à la couverture de la crise économique et sociale au Venezuela et plus particulièrement dans la façon dont elle affecte les femmes et les enfants. Elle s’emploie à « consigner comment le Vénézuélien moyen survit au milieu de la pire crise économique que le pays ait connue » [1] - [3].
Membre du collectif latino-américain de femmes photographes « Ruda colectiva »[4], Fabiola Ferrero vit à Caracas et travaille entre la Colombie et le Venezuela. Elle a fondé l’association Semillero Migrante en 2021[5], « un programme de mentorat autour de la migration qui autonomise les Vénézuéliens et les Colombiens et favorise l'intégration des deux cultures »[6].
En 2022, son travail sur la débâcle économique de son pays natal et la lente disparition de la classe moyenne est récompensé par le prix Carmignac du photojournalisme[7].
Son travail est publié par la presse internationale : TIME[8], The New York Times, The Washington Post[9], M Magazine, Le Monde, The Wall Street Journal, Bloomberg BusinessWeek[10], Libération[11] - [12], Revue XXI, etc.
Publication
- Collectif Covid Latam Photographers, Red Flag, FotoEvidence, [13]
Prix et récompenses
Liste non exhaustive
- 2017 : Women Photographers Grant « New Generation Honorable Mention »[14]
- 2017 : Emerging Vision Award, The Documentary Project Fund and PH Museum[14]
- 2020 : Finaliste du prix Oskar-Barnack pour son sujet « The Blue Side of Fire » [2].
- 2020 : 6x6 South America Talent du World Press Photo[14]
- 2021 : Inge-Morath Award de la fondation Magnum pour son projet au long cours « I Can't Hear the Birds »[15] - [16]
- 2021 : Prix 6Mois de photojournalisme[12]
- 2022 : Prix Carmignac du photojournalisme au festival Visa pour l’image[7].
Notes et références
- « Venezuela : « Maman, hier j’ai rêvé que je mangeais » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Fabiola Ferrero – The Blue Side of Fire (Newcomer) - LOBA », sur Fabiola Ferrero – The Blue Side of Fire (Newcomer) - LOBA (consulté le )
- (en-US) « Covering a Collapsing Nation », sur Nieman Reports, (consulté le )
- (en) « Entretiens d’Art-Lab #5 - En Amérique latine, la force du regard de 11 femmes », sur UNESCO, (consulté le )
- (es) Paloma Takahashi, « Presentan proyectos sociales de fotoperiodismo independiente becados por Getty Images », sur NotiPress (consulté le )
- (en-US) « About », sur Fabiola Ferrero (consulté le )
- « La crise économique et sociale qui décime le Venezuela documentée par Fabiola Ferrero », sur Konbini, (consulté le )
- (en) « Colombia's President Iván Duque on Welcoming Venezuelan Refugees », sur Time, (consulté le )
- (en) « Perspective | A collective of Latin American photographers tell the stories of their countries during the pandemic », sur Washington Post, (consulté le )
- (en) « Venezuela’s Long Decline Threatens the Cultural Jewels of Caracas », Bloomberg.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Benjamin Delille, «Avoir un accident au Venezuela, c’est mettre un pied dans la tombe», sur Libération, (consulté le )
- Seif Kousmate et Fabiola Ferrero, « Le Maroc et le Venezuela dans le viseur du prix 6Mois », sur Libération (consulté le )
- sawyer effect llc, « FotoEvidence Presents COVID LATAM | Bronx Documentary Center », sur www.bronxdoc.org (consulté le )
- « Fabiola Ferrero | World Press Photo », sur www.worldpressphoto.org (consulté le )
- (en-US) « Announcing the 2021 Inge Morath Award », sur Magnum Foundation (consulté le )
- Magnum Foundation, « "I Cant Hear the Birds" by Fabiola Ferrero », (consulté le )