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Fabienne Bugnon

Fabienne Bugnon, née le à Genève (originaire de Meyrin), est une femme politique suisse membre des Verts. Elle a été membre du Grand Conseil du canton de Genève et du Conseil national.

Fabienne Bugnon
Portrait de Fabienne Bugnon.
Fonctions
Conseillère nationale suisse
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Députée au Grand conseil du canton de Genève
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Biographie
Naissance
Nationalité
Activité
Autres informations
Parti politique

Biographie

Fabienne Bugnon naît le à Genève[1]. Elle est originaire de Meyrin[2].

Elle quitte le collège un an avant la maturité et suit l'École d'études sociales à Lausanne, où elle obtient un diplôme d'éducatrice en 1977[3].

Elle travaille d'abord dans le domaine parascolaire, puis comme éducatrice à la commune de Meyrin de 1989 à 1991 et à Confignon de 1992 à 1994[3]. Elle fonde en 1996, avec le soutien de la ville de Genève, une institution destinée à la petite enfance[4], la crèche de la Madeleine des Enfants, qui compte plus de trente employés à la fin 2002[5]. Elle dirige la structure pendant sept ans[1].

Elle est directrice du Service pour la promotion de l'égalité entre hommes et femmes du canton de Genève[6] à partir de 2003[4], sur désignation de Micheline Calmy-Rey[5]. Elle est au centre d'une polémique sur sa gestion du service en 2005[7] - [8] - [9].

Elle est ensuite directrice de l'Office des droits humains du canton de Genève de sa création en 2008 par Laurent Moutinot[10] jusqu'à sa dissolution en 2012 par Pierre Maudet[11]. Elle est ensuite mandatée pour mettre en place un organe de médiation cantonal prévu par la nouvelle Constitution genevoise[1] et devient secrétaire générale adjointe du Département de la sécurité et de l'économie[12]. En 2016, elle devient la médiatrice principale de l'Organe de médiation de la police[13].

Mère de trois enfants[14], elle est en couple avec Christian Ferrazino, ancien maire de Genève[5].

Parcours politique

Fonctions

Fabienne Bugnon rejoint les Verts en 1985[3]. La même année, elle se présente pour la première fois au Grand Conseil du canton de Genève. Elle n'est pas élue, mais le rejoint en janvier 1989, avant d'être confirmée lors des élections organisées la même année[15] - [16]. Elle reste membre du Grand Conseil jusqu'en 2001[16].

Elle rejoint le Conseil national le en remplacement de Laurent Rebeaud[17]. Elle le quitte après les élections fédérales de 1995, lorsque les Verts ne parviennent pas à défendre leur seul siège à Genève[18].

Elle renonce à se présenter au Conseil d'État en 1997 pour raisons familiales[5]. En 2005, elle n'est pas retenue par son parti pour l'élection à l'exécutif cantonal[19], qui lui préfère David Hiler[20].

Elle préside les Verts genevois de l'été 1999 à fin 2001[21].

Positionnement politique

Elle s'est battue contre l'énergie nucléaire et a milité pour le droit d'asile, la solidarité avec le tiers monde et les droits de l'homme[22].

Sur le plan cantonal, elle s'est notamment distinguée par son travail pour l'assurance-maternité genevoise[5], acceptée à l'unanimité par le Grand Conseil en décembre 2000[23], quatre ans et demi avant son introduction au niveau suisse[24].

Références

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Fabienne Bugnon » (voir la liste des auteurs).
  1. Laurence Bézaguet, « Au service des droits de l'homme », Tribune de Genève,‎ , p. 32 (ISSN 1010-2248).
  2. « Biographie de Fabienne Bugnon », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  3. Serge Bimpage, « Ceux qui font Genève : Fabienne Bugnon », Tribune de Genève,‎ (ISSN 1010-2248).
  4. « Il faut donner aux femmes les moyens d'être indépendantes et libres », L'Émilie,‎ , p. 9 (lire en ligne, consulté le ).
  5. Laurence Bézaguet, « Fabienne Bugnon désignée nouvelle Dame Égalité », Tribune de Genève,‎ , p. 19 (ISSN 1010-2248).
  6. Cynthia Gani, « Les bureaux romands de l'égalité : à chacun son style », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
  7. Laetitia Guinand, « À Genève comme ailleurs, les coups pleuvent sur les bureaux de l'égalité », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
  8. Michel Jeanneret, « Du rififi chez les féministes », Le Matin,‎ , p. 8 (ISSN 1018-3736, lire en ligne).
  9. Élisabeth Eckert Dunning, « Service l'égalité : les coups bas pleuvent », Tribune de Genève,‎ , p. 27 (ISSN 1010-2248).
  10. « Office des droits humains de Genève - humanrights.ch », sur humanrights.ch, (consulté le ).
  11. « Pierre Maudet enterre l'Office des droits humains », Le Courrier,‎ (ISSN 1424-1404, lire en ligne, consulté le ).
  12. Éric Budry, « Le canton va créer un bureau de médiation », Tribune de Genève,‎ , p. 18 (ISSN 1010-2248).
  13. Éric Budry, « Les conflits entre policiers et citoyens pourront se régler par une médiation », Tribune de Genève,‎ , p. 17 (ISSN 1010-2248).
  14. N.R., « Une jardinière d'enfants héritière de Laurent Rebeaud », Le Nouveau Quotidien,‎ , p. 9 (lire en ligne).
  15. « Une femme occupera le siège que quitte Laurent Rebeaud », La Liberté,‎ , p. 9 (lire en ligne, consulté le ).
  16. « Fabienne Bugnon », sur ge.ch (consulté le ).
  17. « Fabienne Bugnon, écolo solidaire », La Liberté,‎ , p. 6 (lire en ligne, consulté le ).
  18. (de) « 43 Frauen im NR - 6 Frauen im Ständerat », Freiburger Nachrichten,‎ , p. 9 (lire en ligne, consulté le ).
  19. Stéphane Bussard, « Élections genevoises : l'éviction d'une candidate provoque un tollé », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
  20. Fabiano Citroni, « Il faut boycotter les mecs », Le Matin,‎ , p. 7 (ISSN 1018-3736, lire en ligne Accès libre, consulté le ).
  21. Stéphane Bussard, « Questions à… Fabienne Bugnon », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
  22. (de) Evelyn Kobelt, « Harte Zeiten für grüne Romands » [« Temps durs pour les Romands verts »], Der Bund,‎ , p. 15 (lire en ligne Accès libre, consulté le ).
  23. Cécile Denayrouse, « Décembre 2000, Genève s'offre une assurance maternité », Tribune de Genève,‎ , p. 26 (ISSN 1010-2248).
  24. « Le congé maternité, 60 ans après », sur Swissinfo, (consulté le ).

Liens externes

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