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FRAP

FRAP est un sigle pouvant désigner :

  • la Force de recherches et d'assistance de la police, une unitĂ© de la police nationale ivoirienne ;
  • le Frente de AcciĂłn Popular (es), coalition chilienne de gauche de 1956 Ă  1969 ;
  • le Front rĂ©volutionnaire antifasciste et patriote, organisation anti-franquiste active en Espagne de 1971 Ă  1976 ;
  • le Front rĂ©volutionnaire d'action prolĂ©tarienne, organisation anarcho-communiste belge apparue Ă  Bruxelles en 1985 ;
  • le Front d'action politique (parfois appelĂ© Front de rassemblement d'action populaire), parti municipal Ă  MontrĂ©al de 1970 jusqu'Ă  sa dissolution en 1973 ;
  • la redistribution de fluorescence après photoblanchiment, de l’anglais fluorescence recovery after photobleaching, une mĂ©thode utilisĂ©e en microscopie Ă  fluorescence ;
  • la capacitĂ© de rĂ©duction du plasma des ions ferriques en ions ferreux, de l'anglais Ferric reducing ability of plasma (en) ;
  • la Feuille de rĂ©vĂ©lation et d’analyse des problèmes, utilisĂ© en audit interne pour conduire et structurer le raisonnement de l'auditeur jusqu'Ă  la formulation de la recommandation.
  • le Front rĂ©volutionnaire antifasciste de Provence, organisation de masse (c'est Ă  dire organisation ne se dĂ©finissant pas comme communiste mais fondĂ©e par un parti communiste sur une question prĂ©cise, ici l'antifascisme, afin de recruter plus large que les simples communistes) crĂ©e par le Parti Communiste MaoĂŻste en 2017 afin de lier la thĂ©matique de l'antifascisme Ă  un combat plus large contre le système capitaliste-impĂ©rialiste mondial et inactive depuis la scission du Groupe de RĂ©flexion et d'Action contre l'ImpĂ©rialisme en Prouvènço, qui a fini par emporter ses derniers membres en mars 2019 (sections aixoise et toulonnaise, sachant que la section nĂ®moise avait quittĂ© l'organisation quelque temps plus tĂ´t et la section marseillaise s'Ă©tait effondrĂ©e). Le GRACIP fut lui mĂŞme rendu inactif Ă  la suite d'un acharnement policier qui dĂ©cida les fondateurs Ă  changer la forme de leur militantisme. Le FRAP s'est illustrĂ© par l'organisation de confĂ©rences Ă  la librairie Mille Babords (soutien Ă  la Guerre Populaire aux Philippines, soutien Ă  la Guerre Populaire en Turquie, confĂ©rence d'information sur la loi Travail et ses consĂ©quences..), la distribution d'une soupe populaire dans les rues de Marseille, la participation Ă  l'occupation de la FacultĂ© de Lettres d'Aix en Provence pour protester contre la loi ORE ou encore l'impulsion d'une campagne intensive de lutte contre les locaux fascistes appelĂ©s "Bastion Social". Le FRAP thĂ©orisait son ennemi comme Ă©tant le processus de fascisation en cours des institutions capitalistes-impĂ©rialistes, dont les succès Ă©lectoraux du FN ou les activitĂ©s des petits groupes violents d'extrĂŞme-droite ne sont qu'une facette d'un processus beaucoup plus large (lois anti-sociales des gouvernements Sarkozy-Hollande-Macron, violences policières, guerres impĂ©rialistes..). Le FRAP prĂ©tendait se saisir de la question prouvènçalo mais un conflit Ă©clata entre la ligne indĂ©pendantiste prouvènçalo incarnĂ©e au sein du GRACIP et le propriĂ©taire des canaux d'information de l'organisation, membre du PCm et ancien dirigeant du FRAP, de sensibilitĂ© pan-occitaniste et ne rĂ©sidant plus en Prouvènço. Ce conflit est Ă  l'origine de la scission de 2019. La section nĂ®moise de sensibilitĂ© plus anarchiste (ainsi que de nombreux militants marseillais et toulonnais) quittèrent l'organisation car ils prĂ©fèrent combattre l'extrĂŞme-droite sans "servir de faire-valoir" aux maoĂŻstes.
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