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F-Zero X

F-Zero X (エフゼロ エックス) est un jeu vidéo de course futuriste développé et édité par Nintendo pour la Nintendo 64. Il est sorti au Japon le , en Amérique du Nord le et en Europe le . En 2000 est sorti uniquement au Japon un add-on comportant entre autres de nouveaux circuits, un éditeur de circuits et un éditeur de véhicules. F-Zero X a été porté sur l'iQue Player en 2004[6] - [7] et est ressorti sur Console virtuelle en 2007.

F-Zero X

Développeur
Éditeur
Réalisateur
Shigeru Miyamoto (producteur)
Tadashi Sugiyama (directeur)[1]
Compositeur
Taro Bando
Hajime Wakai
Producteur

Date de sortie
Nintendo 64
JAP : 14 juillet 1998
AN : 26 octobre 1998[2]
EUR : 6 novembre 1998[3]

iQue Player
CHN : 2004

Console virtuelle
JAP : 29 mai 2007[4]
PAL : 15 juin 2007
AN : 25 juin 2007[5]

Nintendo Switch Online
INT : 2021

Évaluation
CERO : A ?
ELSPA : 3-10
ESRB : E ?
OFLC (AU) : G ?
PEGI : 3+ ?

Le jeu est le deuxième épisode de la série F-Zero et le premier à utiliser des graphismes 3D[8]. Il est assez difficile, et similaire au premier F-Zero sorti sur Super Nintendo. Il propose cependant deux nouveaux modes de jeu : la Death Race (« Course de la Mort »), dont le but est d'anéantir les 29 autres pilotes le plus vite possible, et la X-Cup, un générateur de circuits aléatoires[9].

F-Zero X a été bien accueilli par la presse spécialisée, qui a mis en avant son gameplay rapide, son grand nombre de circuits et de véhicules et la conception de ses circuits. Nintendo a toutefois privilégié la vitesse et la fluidité de l'animation (60 images par seconde, inégalée à l'époque) au détriment des graphismes, choix qui lui fut reproché.

Système de jeu

F-Zero X propose 5 championnats de six courses chacun. Le joueur a le choix entre 6 véhicules dès le départ et 30 une fois les championnats terminés avec succès. La particularité de cet épisode est l'arrivée de la 3D, et donc certaines courses sur ou à l'intérieur d'un tube et possédant de nombreux loopings.

Au XXVIe siècle, le joueur est pilote d'un engin mi-voiture, mi-fusée et participe à des courses extrêmes où il peut atteindre des vitesses vertigineuses (jusqu'à 1 000 km/h) et doit affronter 29 autres pilotes.

Les courses

  • Jack Cup
Mute City - Figure Eight (ce circuit sert également de terrain pour les jeux Super Smash Bros Melee et Mario Kart 8)
Silence - High Speed
Sand Ocean - Pipe
Devil's Forest - Corkscrew
Big Blue - Cylinder (qui a également servi d'inspiration pour un terrain de Super Smash Bros Melee puis dans Super Smash Bros Brawl)
Port Town - High Jump (dont le successeur, Port Town Aero Drive dans F-Zero GX, a quant à lui servi de terrain pour Super Smash Bros Brawl)
  • Queen Cup
Sector Alpha - Inverted Loop
Red Canyon - Multi-Jump
Devil's Forest 2 - Up and Down
Mute City 2 - Technique
Big Blue 2 - Quick Turn
White Land - Dangerous Steps
  • King Cup
Fire Field - Zig-Zag Jump
Silence 2 - Wavy Road
Sector Beta - Double Sommersault
Red Canyon 2 - Slim Line
White Land 2 - Half Pipe
Mute City 3 - Jumps of Doom
  • Joker Cup
Rainbow Road - Psychedelic Experience (repris de Mario Kart 64)
Devil's Forest 3 - Mirror Road
Space Plant - Cylinder & High Jump
Sand Ocean 2 - Wave Panic
Port Town 2 - Snake Road
Big Hand - Deadly Curves
  • La compétition X-Cup propose des circuits générés par le jeu, et choisis au hasard. Les circuits sont généralement simples, et peuvent proposer des conditions de course particulières (course en tube, en cylindre, en half-pipe...). Il est impossible de savoir combien de courses sont générées, même s'il est probable que ce nombre dépasse la centaine.

Les machines et leurs pilotes

Développement et musique

D'abord baptisé F-Zero 64, le jeu a été révélé par le magazine Famitsu à la mi-1997[10]. Plusieurs programmeurs de Wave Race 64, dont le programmeur principal, ont fait partie de l'équipe de développement de F-Zero X[9] - [11]. Le public a pu tester le titre pour la première fois au Nintendo Space World de [12] - [13]. D'après GameSpot, F-Zero X est devenu le premier jeu de course à fonctionner à 60 images par seconde, avec jusqu'à 30 véhicules à l'écran. Cependant, pour garantir cette fluidité, Nintendo a dû sacrifier le nombre de polygones par véhicule, la qualité des textures et le détail des circuits[14]. La sortie nord-américaine de F-Zero X a été retardée de trois mois en raison de la politique de Nintendo of America qui était d'espacer uniformément les sorties de jeux Nintendo. Le titre était conçu pour être compatible avec le Nintendo 64DD[9], mais cette fonctionnalité ne fut pas exploitée en dehors du Japon à cause de l'échec commercial du 64DD[15].

La musique de F-Zero X est en partie faite de morceaux du premier F-Zero remixés[16]. La haute fluidité du jeu a fait diminuer la qualité des graphismes, mais également celle du son. Les musiques sont pour la plupart monophoniques, même si ce n'est pas le cas des sons d'ambiance[9].

Le jeu est compatible avec le kit vibration.

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Aperçu des notes reçues
Presse papier
Média Note
Edge (UK) 8/10[17]
Joypad (FR) 8/10[18]
Presse numérique
Média Note
AllGame (US) 4 étoiles sur 5[19]
GameSpot (US) 7,5/10[14]
IGN (US) 9,1/10[9]
Jeuxvideo.com (FR) 16/20[20]
Agrégateurs de notes
Média Note
Metacritic 85/100[21]

F-Zero X a été bien accueilli par la presse spécialisée. Il a recueilli une moyenne, basée sur 15 critiques, de 86,93 % sur GameRankings et un score de 85 sur Metacritic[22] - [21]. Les critiques ont généralement apprécié son gameplay rapide, son grand nombre de circuits et de véhicules, la conception des circuits, et sa fluidité, alors que jusqu'à trente véhicules pouvaient être présents à l'écran[23]. Cependant, le manque de détail graphique du jeu a été très critiqué[21]. Peer Schneider d'IGN a considéré que F-Zero X rivalisait avec Wave Race 64 de par « ses contrôles parfaitement calibrés et son approche rafraîchissante du jeu de course »[9]. Le titre a été nommé Jeu du Mois en par le magazine Electronic Gaming Monthly. Un des rédacteurs a écrit que « les graphismes sont peut-être simples, mais ils sont lisses et l'action est rapide »[16].

Pour Jeuxvideo.com, « les graphismes [ne sont] pas très fouillés mais [sont] plus que corrects »[20]. AllGame a quant à lui regretté que F-Zero X « n'atteigne certainement pas les standards habituels de Nintendo » en matière de graphismes[19]. Même critique chez GameSpot, trouvant le faible nombre de polygones par véhicule « peu inspirant » et ajoutant que « les détails des circuits sont aussi limités »[14]. Les critiques ont cependant loué la fluidité du jeu (60 images par seconde), vue par certains comme la cause du manque de détails graphiques[9] - [19]. La musique a soulevé des réactions diverses. EGM l'a considérée « vraiment bonne avec quelques excellents remix des anciens morceaux de F-Zero »[16], alors que Computer and Video Games l'a jugée horrible[24].

Dans un test rétrospectif, GameSpot lui a attribué un 6,5/10, qualifiant le titre de « brebis galeuse de la série » notamment au niveau technique et visuel[25]. IGN a décrit F-Zero X comme une mise à jour exceptionnelle du jeu original qui « souffre uniquement de ses graphismes ». Peer Schneider a par ailleurs fait valoir que le jeu « n'est pas là pour démontrer les capacités graphiques ou sonores de la console — tout est dans le gameplay »[9].

F-Zero X s'est vendu à 383 642 unités en Amérique du Nord et à 97 684 unités au Japon[26] - [27]. Le jeu s'est vendu à 56 457 exemplaires durant sa première semaine de commercialisation au Japon[11], mais cinq fois moins la semaine suivante. Ce phénomène, récurrent pour les jeux Nintendo 64, est dû à la rareté des sorties importantes sur la console. Son noyau de fans attend donc chaque jeu phare avec impatience, pour l'acheter dès la première semaine[28].

F-Zero X Expansion Kit

F-Zero X Expansion Kit est un add-on au jeu original paru en sur l'extension de la Nintendo 64, le 64DD. Cette extension requiert une cartouche du jeu original pour fonctionner.

En plus de nouveaux circuits et de nouvelles musiques en stéréo, cette « suite » apporte un éditeur de circuits et un éditeur de véhicules (qui sera repris par la suite dans F-Zero GX).

Notes et références

  1. (en) « F-Zero X », Moby Games (consulté le )
  2. (en) « F-Zero X Release Summary », GameSpot (consulté le )
  3. (en) « F-Zero X », Nintendo Europe (consulté le )
  4. (en) « Virtual Console », Nintendo (consulté le )
  5. (en) Matt Casamassina, « VC Monday: 06/25/07 », IGN, (consulté le )
  6. (en) « F-Zero X », IGN (consulté le )
  7. (en) Chris Kohler, « Nintendo iQue goes online », GameSpot, (consulté le )
  8. (en) « F-Zero X (Wii) », 1UP.com (consulté le )
  9. (en) Peer Schneider, « F-Zero X review », IGN, (consulté le )
  10. (en) « First look at F-Zero 64 », IGN, (consulté le )
  11. (en) « F-Zero X - Development », N-Sider (consulté le )
  12. (en) IGN Staff, « F-Zero X », IGN, (consulté le )
  13. (en) IGN Staff, « F-Zero X Marks the Spot », IGN, (consulté le )
  14. (en) James Mielke, « F-Zero X review », GameSpot, (consulté le )
  15. (en) « Everything About the 64DD », IGN, (consulté le )
  16. (en) « F-Zero X », Electronic Gaming Monthly, no 112, (lire en ligne [archive du ])
  17. (en) « Nintendo » [archive du ], Edge Reviews Database (consulté le )
  18. Chris (Christophe Delpierre) et Greg (Grégoire Hellot), « Test : F-Zero X », Joypad, no 81, , p. 100, 101.
  19. (en) Brad Penniment, « F-Zero X review », AllGame (consulté le )
  20. Sébastien Pissavy (Lightman), « F-Zero X », Jeuxvideo.com, (consulté le )
  21. (en) « F-Zero X (n64: 1998): Reviews », Metacritic (consulté le )
  22. (en) « F-Zero X for Nintendo 64 », GameRankings (consulté le )
  23. (en) Robb Guido, « Stocking stuffers for gaming fans », St. Petersburg Times, , p. 13
  24. (en) Alex Constantides, « F-Zero X », Computer and Video Games, (consulté le )
  25. (en) Frank Provo, « F-Zero X review », GameSpot, (consulté le )
  26. (en) « Nintendo 64 Best Selling Ranking », Shrine of Data Sales Database, (consulté le )
  27. (en) « Nintendo 64 Japanese Ranking », Japan Game Charts, (consulté le )
  28. (en) IGN Staff, « F-Zero X Sales Plummet In Japan », IGN, (consulté le )
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