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FĂ©lix Bret

François-Félix Bret, né le à Bessines-sur-Gartempe en Haute-Vienne et mort le à Marseille, est un officier général français (général de brigade).

FĂ©lix Bret
Salut militaire du général de brigade Félix Bret
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Autres informations
Grade militaire

Biographie

Famille

Félix Bret nait le à Bessines-sur-Gartempe en Haute-Vienne, du mariage de Théophile Bret, colonel, et de Cécile Faure[1] - [2]. En , il épouse Marie Siau à Marseille. De ce mariage, naissent deux enfants : Maurice Bret et une fille. Helene Bret,elle épouse Joseph Tassy à Marseille.

Il a pour frère jumeau le général de brigade Théodore Bret. Ils auront des vies parallèles pendant plus de 60 ans.

Formation

Les frères jumeaux Bret intégrèrent Saint-Cyr aux rangs de 45e et 46e en 1899.

Le , il intègre l'école Spéciale Militaire de Saint-Cyr. Il en sort le avec le grade de sous lieutenant. Il est alors affecté au 63e régiment d'infanterie où il est promu lieutenant le .

Avec son frère jumeau, il intègre l'École supérieure de Guerre le . Pendant les cours, il est classé au 18e régiment d'infanterie le , au 53e régiment d'infanterie le et hors cadre le , date de sa promotion au grade de capitaine. Le , l'école fermant, il est breveté d'état-major et rejoint son affection de guerre à l'État-Major du 13e corps d'armée.

Pendant ces années à l'École Supérieure de Guerre, les écrits des deux frères Bret sont tellement similaires que le maréchal Joffre ordonne une enquête interne qui conclut que les jumeaux ne copient pas l'un sur l'autre mais pensent de la même manière.

Carrière militaire

Le , il est citĂ© Ă  l'ordre du 13e corps d'armĂ©e : « Au cours d'une longue pĂ©riode d'attaque, a assurĂ© avec beaucoup d'Ă©nergie et de bravoure sa mission d'officier de liaison dans des circonstances particulièrement difficiles et sous des bombardements intenses, de manière Ă  tenir le commandement au courant de tous les Ă©vènements intĂ©ressant l'unitĂ© de première ligne de laquelle il a Ă©tĂ© dĂ©tachĂ© ». Le , il est citĂ© Ă  l'ordre du 30e corps d'armĂ©e : « ChargĂ© du 3e bureau de l'État-major de la division d'infanterie, a exĂ©cutĂ© des reconnaissances dangereuses dans le secteur nouvellement conquis et rapportĂ© des renseignements prĂ©cieux pour la mise sur pied de l'organisation dĂ©fensive du terrain occupĂ© par la division ». Il est nommĂ© chef d'État-major de la 19e division d'infanterie le . Il est compris dans la citation collective de la 19e division d'infanterie Ă  l'ordre de la 10e armĂ©e du : « La 19e division d'infanterie sous les ordres du gĂ©nĂ©ral Trouchaud comprenant l'Ă©tat-major de la division. […] Il a fait preuve pendant quatre mois de combats sans interruption ( au ) de qualitĂ©s militaires hors de pair ; aussi solide dans la dĂ©fense qu'acharnĂ© dans l'attaque, a du au , arrĂŞtĂ© les Allemands au Nord de l'Aisne et a capturĂ© sur ce champ de bataille près de 1 500 prisonniers et 120 mitrailleuses. Il a pris du au une part spĂ©cialement glorieuse Ă  la dernière offensive, se battant sans arrĂŞt pendant 15 jours et faisant preuve d'une tĂ©nacitĂ© admirable ; s'est lancĂ©e le Ă  la poursuite de l'ennemi en retraite et a atteint la Vesle la première de l'ArmĂ©e ». Le , l'armistice le trouve dans la rĂ©gion de CrĂ©cy-sur-Serre. Il est citĂ© Ă  l'ordre de la 19e division d'infanterie : « Faisant partie de l'État-major de la 19e division a pris, de mai Ă  , une part active et brillante aux opĂ©rations qui ont fait citer la division Ă  l'ordre de l'ArmĂ©e ». Il est promu chef de bataillon Ă  titre dĂ©finitif le , lieutenant-colonel au 23e rĂ©giment d'infanterie puis le , il est promu gĂ©nĂ©ral de brigade, comme son jumeau ThĂ©odore[2]. Il prend sa retraite le [3]

DĂ©corations

Il est officier de l'ordre national de la Légion d'honneur, titulaire de la croix de guerre 14-18 (4 citations), de la médaille commémorative de la guerre 1914-1918, de la médaille interalliée 1914-1918 et de la médaille révolutionnaire tchécoslovaque.

Reportage dans les médias

Les deux frères ont fait l'objet d'un reportage de Life Magazine publié le : ressemblance quasiment parfaite, mêmes vies et mêmes carrières militaires pendant 60 ans, entrée à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr aux rangs respectifs de 45e et 46e, mariés tous les deux en 1920, promus généraux de brigade le même jour, le [1].

Notes et références

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