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Exode hors d'Égypte

L’Exode d'IsraĂ«l hors d'Égypte (hĂ©breu : Ś™ŚŠŚ™ŚŚȘ ŚžŚŠŚšŚ™Ś Yetsi'at Mitzrayim, « la sortie d'Égypte ») est un rĂ©cit biblique selon lequel les HĂ©breux, rĂ©duits en esclavage par l’Égypte, s’en Ă©mancipent pour revenir, sous la conduite de MoĂŻse et Aaron, dans le pays de Canaan et en prendre possession en vertu de la promesse divine faite Ă  leurs ancĂȘtres. La sortie d’Égypte et la longue traversĂ©e du dĂ©sert qui y fait suite sont relatĂ©es dans les Livres de l’Exode, du LĂ©vitique, des Nombres et du DeutĂ©ronome.

Carte de la Route des Israëlites dans les déserts pour parvenir à la Terre de Canaan. A. Toussaint, 1834.

Ce rĂ©cit est considĂ©rĂ© comme l’un des Ă©vĂ©nements fondateurs du judaĂŻsme avec le don de la Torah sur le mont SinaĂŻ, qui fonde sa foi en un Dieu personnel intervenant directement dans l’histoire, et est commĂ©morĂ© lors de la fĂȘte de Pessa'h.

Son historicitĂ© n'a jamais pu ĂȘtre dĂ©montrĂ©e et est l’objet de dĂ©bats intenses et critiques dans le milieu acadĂ©mique oĂč la recherche est partagĂ©e entre des chercheurs qui infirment toute possibilitĂ© d'historicitĂ© et d'autres qui maintiennent l'idĂ©e d'un noyau historique dont l'importance varie d'un chercheur Ă  l'autre.

La narration biblique

Les IsraĂ©lites avaient quittĂ© le pays de Canaan pour l’Égypte lorsque Joseph Ă©tait devenu premier ministre d’Égypte. AprĂšs la mort de Joseph Ă  l'Ăąge de cent dix ans[N 1], et la venue d’un pharaon « qui ne connaissait pas » (ou « n’avait pas connu ») Joseph[N 2], les Égyptiens, effrayĂ©s par la croissance dĂ©mographique rapide des israĂ©lites et leur prĂȘtant des visĂ©es dominatrices, les rĂ©duisent en esclavage.

Ce travail, et en particulier la fabrication de briques, Ă©tait extrĂȘmement rigoureux, et les conditions d’oppression Ă©normes[N 3]. MoĂŻse, en exil d’Égypte Ă  cette Ă©poque, fut appelĂ© (ou se sentit appelĂ©) Ă  devenir leur dirigeant. Retournant en Égypte, il essaya de nĂ©gocier avec le Pharaon, qui ne fut pas rĂ©ceptif, et dit ne pas connaĂźtre le dieu de MoĂŻse[N 4]. MoĂŻse, sous l’ordre de Dieu, invoqua une sĂ©rie de plaies. Finalement, le Pharaon agrĂ©a la demande des israĂ©lites, de laisser MoĂŻse les conduire dans le dĂ©sert pour honorer leur dieu.

Cependant, le Pharaon changea d’avis dĂšs leur dĂ©part, et dĂ©pĂȘcha un nombre de soldats, afin de les ramener[N 5]. Les IsraĂ©lites s’échappĂšrent miraculeusement, traversant une « mer » Ă  pied sec, les eaux formant un mur de chacun de leur cĂŽtĂ©[N 6]. DĂšs que les IsraĂ©lites traversĂšrent la mer, la mer se referma, prenant au piĂšge les poursuivants Ă©gyptiens[N 7].


AprĂšs leur dĂ©part d’Égypte, les IsraĂ©lites rĂ©alisĂšrent un pĂ©riple Ă  travers environ quarante endroits. Les endroits oĂč l’on situe actuellement ces Ă©tapes, surtout les premiĂšres de la liste, sont inconnues ou sujettes Ă  caution. Des Ă©vĂ©nements d’importance se tinrent dans ces premiĂšres 'stations', dont le don ou la proclamation des Dix Commandements sur le mont SinaĂŻ, avec le reste de la Loi mosaĂŻque. Les IsraĂ©lites arrivent finalement Ă  Kadesh-BarnĂ©a, oĂč ils demeurent relativement longtemps. Des explorateurs sont envoyĂ©s faire un rapport sur Canaan en vue de son invasion mais, Ă  l’exception de JosuĂ© fils de Noun l’ÉphraĂŻmite et Caleb fils de YefounĂ© le Qenizzite, tous dissuadent de tenter la moindre entreprise devant la force des habitants.
Tous ces Ă©vĂšnements semblent s’ĂȘtre produits au cours de la premiĂšre annĂ©e suivant l’Exode, la Torah situant la traversĂ©e du dĂ©sert entre les quatre-vingt ans et les cent-vingt ans de MoĂŻse[1] : « IsraĂ«l fut donc condamnĂ© Ă  errer quarante ans dans le dĂ©sert »[N 8]. MoĂŻse conduit ensuite les IsraĂ©lites au travers d’une sĂ©rie de campements, que les biblistes appellent les Stations (en), au cours des quarante ans susmentionnĂ©s. Toute la gĂ©nĂ©ration prĂ©sente au dĂ©but des quarante ans, y compris Myriam, Aaron et MoĂŻse lui-mĂȘme, meurt en dehors de la Terre promise, Ă  l’exception de Caleb et JosuĂ©, auquel MoĂŻse dĂ©lĂšgue l’autoritĂ©. C’est donc lui qui dirige le dĂ©but de la conquĂȘte de Canaan, en traversant la rive orientale du Jourdain.

Tableau des Ă©tapes de l'exode selon le livre de l'Exode

date référence lieu référence événement référence
14 nisan Ex. 12, 16 Pi-RamsĂšs Ex. 12, 37 entre les deux soirs : sacrifice de l'agneau pascal
15 nisan Soukkot Ex. 12, 37; 13, 20 la nuit : PĂąques ;

le soir suivant : premier campement

16 nisan Etam (en) Ex. 13, 20 deuxiĂšme campement
17 nisan Ex. 14, 20 (nuit) Pi-Hahirot Ex. 14, 2 passage de la mer Rouge Ex. 14
18 au 20 nisan désert de Shur (en) Ex. 15, 22 errance
21 nisan Marah eaux amÚres purifiées Ex. 15
22 nisan Elim (en) Ex. 15, 27
15e jour du second mois désert de Sßn Ex. 16, 1 don de la manne Ex. 16, 22
Raphidim (Massah (en) et Meribah (en))[N 9]. Ex. 17, 1.7 Ă©preuve de l'eau sortie du rocher
Amalek Ex. 17, 8-15

La route de l'Exode

ItinĂ©raires possibles de l’Exode.

Le rĂ©cit biblique de l'Exode est probablement un Ă©pisode symbolique oĂč se combinent plusieurs traditions, aussi est-il vain de rechercher une route de l'Exode Ă  partir d'une lecture littĂ©rale du livre de l'Exode[2].

Plusieurs trajets auraient pu ĂȘtre empruntĂ©s par les acteurs de l’Exode. De nombreux lieux citĂ©s n’ont pu ĂȘtre identifiĂ©s avec leurs correspondants modernes, et l’information prĂ©sente dans la Bible et littĂ©ratures apparentĂ©es ne donne pas d’information suffisamment univoque sur les repĂšres gĂ©ographiques. L’itinĂ©raire que les IsraĂ©lites auraient suivi aprĂšs leur dĂ©part d’Égypte est donnĂ© sous forme narrative et rĂ©capitulĂ© sous forme d’itinĂ©raire. Quelques villes du dĂ©but de l’itinĂ©raire, comme Ra’amses, Pithom et Souccoth, sont relativement bien identifiĂ©es, et la seconde partie de l’itinĂ©raire, aux abords du pays de Canaan, est Ă©galement constituĂ©e d’endroits relativement connus : le site de Kadesh-BarnĂ©a a probablement Ă©tĂ© correctement identifiĂ©, mais les premiĂšres traces d’occupation retrouvĂ©es dans l’aire ramsesside sont datĂ©es de plusieurs siĂšcles en aval d’un Exode, y compris tardif. Le mont SinaĂŻ, si important dans la Bible, n’est pas clairement localisĂ© : si le Djebel Moussa, dans le sud de la pĂ©ninsule du SinaĂŻ, est le plus souvent citĂ©, d’autres candidats plus ou moins crĂ©dibles, comme le Har Karkom, ont Ă©tĂ© proposĂ©s, et aucun signe probant de l’Exode n’a Ă©tĂ© jusqu’ici mis en Ă©vidence.

C’est pourquoi des dizaines, voire centaines de routes ont Ă©tĂ© proposĂ©es, et la localisation des Ă©tapes est en grande partie dĂ©pendante du site que le chercheur veut considĂ©rer comme le mont SinaĂŻ et/ou le mont Horeb.

Le passage de la mer Rouge ne fait pas davantage l’objet de consensus, sinon qu’il n’a probablement pas eu lieu Ă  la mer Rouge. Ont Ă©tĂ© proposĂ©es la branche pelussique du Nil, le long du rĂ©seau des lacs Amers et des plus petits canaux qui formaient une barriĂšre contre une fuite vers l’ouest, le golfe de Suez (au SSE de Soukkot) et le golfe d’Aqaba (au S d’Ezion-Geber). Il semble, d’aprĂšs le passage scriptural de la « mer Rouge, » en fait la mer des Joncs (Yam Souf), que le terme aurait pu dĂ©signer tant le golfe d’Aqaba que celui de Suez, mais il pourrait Ă©galement s’agir de l’un des nombreux Ă©tangs Ă  papyrus de l’Égypte.


Nombres impliqués dans l'Exode

Le Livre de l'Exode indique un nombre de 600 000 familles en partance[N 10]. Ce nombre est aussi donnĂ© dans le Livre des Nombres[N 11] et dans les AntiquitĂ©s judaĂŻques[3]. MoĂŻse, sur ordre de Dieu[N 12], effectue un dĂ©nombrement de tous les mĂąles ĂągĂ©s de vingt ans et plus. Deux ans aprĂšs la fuite d’Égypte, ils sont au nombre de 603 550[N 13] - [N 14]. MoĂŻse, sur ordre de Dieu, demande une participation pour le travail saint Ă  603 550 contribuables[N 15] - [4]. AprĂšs la rĂ©volte de CorĂ©, Dathan et Abiron, MoĂŻse effectue un autre dĂ©nombrement[N 16] et ils ne sont plus que 601 730[N 17]. L'archĂ©ologue Donald Bruce Redford estime que le nombre donnĂ© dans le texte biblique est peu crĂ©dible dans la mesure oĂč il est trop grand[N 18].

Historicité de l'Exode

L'historien et archĂ©ologue Nadav Na’aman (de) synthĂ©tise l'Ă©tat de la question au sein de la recherche comme suit : « L'Ă©ventail des opinions s'Ă©tend de ceux qui suggĂšrent que le noyau de l'histoire est fondamentalement authentique et que l'Ă©pisode reflĂšte un Ă©vĂ©nement important dans les dĂ©buts de l'histoire d'IsraĂ«l, d'une part, Ă  ceux qui rejettent complĂštement l'historicitĂ© de l'Ă©pisode, soulignent que l'histoire a Ă©tĂ© Ă©crite Ă  une date ultĂ©rieure et suggĂšrent qu'elle reflĂšte principalement l'Ă©poque de sa composition, d'autre part. Selon ce dernier point de vue, l'histoire de l'Exode est essentiellement un mythe qui a Ă©tĂ© formulĂ© Ă  une Ă©poque tardive et ne reflĂšte pas la rĂ©alitĂ© des dĂ©buts de l'histoire d'IsraĂ«l. Entre les deux extrĂȘmes se trouvent des spĂ©cialistes qui acceptent l'historicitĂ© de quelques dĂ©tails de l'histoire et suggĂšrent que l'histoire comprend un noyau — certes petit — d'Ă©vĂ©nements historiques qui se sont dĂ©roulĂ©s sur le sol Ă©gyptien[5]. » Selon sa propre opinion, « certains Ă©lĂ©ments de l'histoire de l'Exode ont un sens lorsqu'ils sont compris comme le reflet de la mĂ©moire de la servitude envers l'Égypte au temps des XIXe-XXe dynasties, et la perception de la libertĂ© acquise aprĂšs le retrait de l'Égypte de Canaan[6]. »

Pour Ze'ev Herzog, professeur d'archĂ©ologie Ă  l'universitĂ© de Tel-Aviv, « aucune dĂ©marche scientifique ne prouve la rĂ©alitĂ© de cette sortie d'Égypte, des grandes annĂ©es d'errance dans le dĂ©sert et de la conquĂȘte de la Terre promise »[7].

Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman avancent quant à eux que « les sites mentionnés dans l'Exode ont bien existé. Certains étaient connus et furent apparemment occupés, mais bien aprÚs le temps présumé de l'Exode, bien aprÚs l'émergence du royaume de Juda, quand les textes du récit biblique furent composés pour la premiÚre fois »[8].

Lester Grabbe, rĂ©sumant la position dominante dans la recherche historique et archĂ©ologique sur le sujet en 2016, indique que « malgrĂ© les efforts de certains fondamentalistes, il n'y a aucun moyen de sauver le texte biblique en tant que description d'un Ă©vĂ©nement historique. Une grande population d'IsraĂ©lites, vivant dans leur propre partie du pays, n'a pas quittĂ© une Égypte dĂ©vastĂ©e par divers flĂ©aux et dĂ©pouillĂ©e de ses richesses et passĂ© quarante ans dans le dĂ©sert avant de conquĂ©rir les CananĂ©ens[9]. »

Cependant, l'historicitĂ© de l'Exode, ou du moins d'Ă©vĂ©nements ayant servi de trame au rĂ©cit, continue d'ĂȘtre dĂ©fendue par certains Ă©gyptologues et biblistes[10] - [11].


Notes et références

Références

  1. Comme la manne venait d’ĂȘtre introduite, Ex 16,35 « ne parle pas pour le passĂ©, mais pour l’avenir ».
  2. (en) Donald Redford, Egypt, Canaan, and Israel in Ancient Times, Princeton University Press, , p. 260
  3. Flavius JosÚphe, Antiquité Judaïques, livre 2, XV:1.
  4. Dans AntiquitĂ©s JudaĂŻques, livre 3, VIII:2, Flavius JosĂšphe indique 605 550 au lieu de 603 550.
  5. « The range of opinions stretches from those who suggest that the nucleus of the story is basically authentic and the episode reflects an important event in the early history of Israel, on the one hand, to those who entirely dismiss the historicity of the episode, emphasize that the story was written at a later time and suggest that it mainly reflects the time of its composition, on the other hand. According to the latter view, the Exodus story is essentially myth that was formulated in late time and does not reflect the reality of the early history of Israel. Between the two extremes lie scholars who accept the historicity of a few details in the story and suggest that the story includes a nucleus — albeit small — of historical events that took place on Egyptian soil. » : (en) Nadav Na'aman, « The Exodus Story: Between Historical Memory and Historiographical Composition », Journal of Ancient Near Eastern Religions, vol. 11,‎ , p. 39-40.
  6. « In this article, I tried to show that some elements in the Exodus story in fact make sense when understood as a reflection of the memory of the bondage to Egypt in the time of the Nineteenth-Twentieth Dynasties, and the perception of freedom gained after the withdrawal of Egypt from Canaan. » : Na'aman 2011, p. 69.
  7. Deux archéologues contestent la réalité historique de la Bible, Henri Tincq, Le Monde.fr, 6 juin 2002
  8. Finkelstein et Silberman 2002
  9. (en) Lester L. Grabbe, « Late Bronze Age Palestine: If we had only the Bible 
 », dans Lester L. Grabbe, The Land of Canaan in the Late Bronze Age, Londres et New York, Bloomsbury T&T Clark, , p. 38 : « Despite the efforts of some fundamentalist arguments, there is no way to salvage the biblical text as a description of a historical event. A large population of Israelites, living in their own section of the country, did not march out of an Egypt devastated by various plagues and despoiled of its wealth and spend forty years in the wilderness before conquering the Canaanites. ».
  10. (en) Manfred Bietak, « On the Historicity of the Exodus: What Egyptology Today Can Contribute to Assessing the Sojourn in Egypt », dans T. E. Levy, T. Schneider et W. H. C. Propp (dir.), Israel's Exodus in Transdisciplinary Perspective, Heidelberg et New York, Springer, p. 17-36
  11. (en) Richard Elliott Friedman, The Exodus, HarperCollins, (ISBN 978-0-06-256526-6, lire en ligne)

Notes

  1. GenĂšse 50,26.
  2. Exode 1,8.
  3. Exode 1,14.
  4. Exode 5,2.
  5. Exode 14,5-9.
  6. Exode 14,21-22.
  7. Exode 14,23-28
  8. Nb 14,34.
  9. Les fils d'Israël mettent Dieu à l'épreuve pour avoir de l'eau à boire. Les lieux de Massah et Meribah sont cités ensemble (Ex 17:7, Dt 33:8, Ps 95:8), le lieu de Massah est cité seul (Dt 6:16, Dt 9:22) et le lieu de Meribah est cité seul (Nb 20:13, Nb 27:14, Dt 32:51, Ps 81:7, Ps 106:32).
  10. Exode 12,37.
  11. Nombres 11,21.
  12. Nombres 1,1.
  13. Nombres 1,46.
  14. Nombres 2,32.
  15. Exode 38,26.
  16. Nombres 26,1-4.
  17. Nombres 26,51.
  18. Dans le film documentaire en 4 épisodes de 52 minutes appelé La Bible dévoilée et réalisé par Thierry Ragobert, l'archéologue Donald Bruce Redford dit dans l'épisode 2 que ce nombre est déraisonnable.

Voir aussi

Bibliographie

  • Encyclopaedia Judaica. S.v. « Population ». (ISBN 0-685-36253-1)
  • Yilgal Shiloh. The Population of Iron Age Palestine in the Light of a Sample Analysis of Urban Plans, Areas and Population Density. Bulletin of the American Schools of Oriental Research (BASOR) 239, (1980): 25-35. (ISSN 0003-097X)
  • Nahum Sarna (en). Six hundred thousand men on foot in Exploring Exodus: The Origins of Biblical Israel, New York : Schocken Books (en) (1996): ch. 5. (ISBN 0-8052-1063-6)
  • Hershel Shanks, William G. Dever, Baruch Halpern et P. Kyle McCarter. The Rise of Ancient Israel: Symposium at the Smithsonian Institution October 26, 1991, Biblical Archaeology Society (en), 1992. (ISBN 1-880317-05-2)
  • Manfred Bietak. Avaris: The Capital of the Hyksos: Recent Excavations, Londres : British Museum Pubs. Ltd, 1995. (ISBN 0-7141-0968-1). Here, Bietak discusses Thutmose III era finds in the vicinity of the later city of pi-Rameses.
  • Thomas E. Levy (en) et Mohammed Sajjar. Edom & Copper, Biblical Archaeology Review (BAR), juillet- : 24-35.
  • Exodus: The Egyptian Evidence, Ă©ditĂ© par Frerichs, Lesko & Dever, Indianapolis: Eisenbrauns, 1997. (ISBN 1-57506-025-6) See esp. Malamat’s essay there.
  • Theophile Meek, Hebrew Origins, Gloucester, Massachusetts : Peter Smith Pub. Inc., 1960. (ISBN 0-8446-2572-8)
  • John J. Bimson. Redating the Exodus. Sheffield, Angleterre : Sheffield Academic Press (en), 1981. (ISBN 0-907459-04-8)
  • Yohanan Aharoni. The Archaeology of the Land of Israel. Philadelphie : Westminster Press, 1982. (ISBN 0-664-21384-7). This book is notable for the large number of Ramesside cartouches and finds it cites throughout Israel.
  • Johannes C. de Moor. Egypt, Ugarit and Exodus in Ugarit, Religion and Culture, Proceedings of the International Colloquium on Ugarit, Religion and Culture, Ă©ditĂ© par N. Wyatt et W. G. E. Watson. MĂŒnster, Allemagne : Ugarit-Verlag, 1996. (ISBN 3-927120-37-5)
  • Richard Friedman. Who Wrote the Bible?. HarperSanFrancisco, 1997. (ISBN 0-06-063035-3). (an introduction for the layman to the view that there are in all probability multiple sources for the "Books of Moses")
  • Amnon Ben-Tor (en). Hazor - A City State Between The Major Powers. SJOT (en), vol. 16, issue 2, 2002: 308. (ISSN 0901-8328)
  • (de) Jan Assmann, Exodus. Die Revolution der Alten Welt, C.H.Beck, , 493 p. (ISBN 978-3-406-67430-3)
  • IsraĂ«l Finkelstein et Neil Asher Silberman (trad. de l'anglais), La Bible dĂ©voilĂ©e : les nouvelles rĂ©vĂ©lations de l'archĂ©ologie, Paris, Bayard, , 431 p. (ISBN 2-227-13951-X, BNF 38827160)

Articles connexes

Liens externes

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