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Exclaves polynésiennes

Les exclaves polynésiennes sont des îles et atolls dont les habitants appartiennent culturellement au monde polynésien mais qui sont situées selon la géographie traditionnelle en Mélanésie et en Micronésie, la géographie moderne se fondant désormais davantage sur les concepts d'Océanie proche et d'Océanie éloignée. Sur la base d'études linguistiques et archéologiques, on suppose que la plupart de ces îles ont été peuplées par des navigateurs polynésiens provenant principalement des Tonga, des Samoa et des Tuvalu[1].

GĂ©ographie

Carte des exclaves polynésiennes.

Les dix-huit exclaves polynésiennes répertoriées sont dispersées dans cinq États et territoires du Pacifique. Ces langues polynésiennes peuvent n'être parlées que dans une partie de l'île considérée, côtoyant alors des langues austronésiennes plus anciennement implantées sur place.

Dans les États fédérés de Micronésie

En Papouasie-Nouvelle-Guinée

Dans les ĂŽles Salomon

Au Vanuatu

En Nouvelle-Calédonie (France)

  • OuvĂ©a (le Fagauvea - les autres langues de l'Ă®le sont « mĂ©lanĂ©siennes »).

Linguistique

Les habitants des isolats polynésiens de Micronésie, de Papouasie-Nouvelle-Guinée et du nord des îles Salomon parlent kapingamarangi, nukuoro, takuu, nukuria, nukumanu, luangiua et sikaiana : des langues ellicéenes, alors que ceux vivant dans les îles Salomon, au Vanuatu et en Nouvelle-Calédonie parlent des langues de type futunien. Dans certaines des îles concernées, la population parle aussi des langues micronésiennes ou « mélanésiennes ».

Génétique

Une Ă©tude de 1983 analysant l'ADN de 2 400 personnes dans les Ă®les Salomon a montrĂ© des marqueurs diffĂ©renciant clairement les exclaves polynĂ©siennes des autres Ă®les. Sur les quatre Ă®les polynĂ©siennes Ă©tudiĂ©es, Anuta avait la population la plus distincte gĂ©nĂ©tiquement, suivie de Rennell, de Bellona puis de Tikopia, l'influence mĂ©lanĂ©sienne Ă©tant plus marquĂ©e dans cette dernière[2].

Notes et références

  1. G. S. Parsonson et Jack, Ed. Golson, « The Settlement of Oceania: An Examination of the Accidental Voyage Theory », Journal of the Polynesian Society, Auckland University, vol. 71,‎ , p. 11 – 63 (lire en ligne, consulté le ).
  2. (en) Hawkins, B.R.; Kirk, R.L.; Bhatia, K.; Brown, P.; Garruto, R.M.; Gajdusek, D.C., « A population genetic study of the Banks and Torres Islands (Vanuatu) and of the Santa Cruz Islands and Polynesian Outliers (Solomon Islands) », American Journal of Physical Anthropology, vol. 62,‎ , p. 343-61 (lire en ligne)

Liens externes

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