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Eurêka

Eurêka ! (en grec ancien εὕρηκα (heúrêka), signifiant « j’ai trouvé », forme de la première personne du parfait de l'indicatif actif du verbe εὑρίσκω (heurískô)) est le cri que, selon la légende, le savant grec Archimède aurait lancé au moment où il comprit les lois qui régissent la poussée que les objets subissent, selon leur densité, quand ils sont plongés dans l'eau ou tout autre liquide, ce qu'on appelle la poussée d'Archimède.

Archimède s'élançant par les rues de Syracuse en s'écriant «Eurêka !»

Cette légende est due à Vitruve qui la raconte dans son De architectura : « Un jour que, tout occupé de cette pensée, Archimède était entré dans une salle de bains, il s'aperçut par hasard qu'à mesure que son corps s'enfonçait dans la baignoire, l'eau passait par-dessus les bords. Cette découverte lui donna l'explication de son problème. Il s'élance immédiatement hors du bain, et, dans sa joie, se précipite vers sa maison, sans songer à s'habiller. Dans sa course rapide, il criait de toutes ses forces qu'il avait trouvé ce qu'il cherchait, disant en grec : « Εὕρηκα, Εὕρηκα »[1]. ».

Gauss y fait référence le , notant dans son journal « ΕΥΡΗΚΑ. num. = Δ + Δ + Δ », signifiant qu'il savait enfin montrer que tout entier est somme de trois nombres triangulaires[2].

L'effet eurêka est l'instant euphorique de soudaine compréhension et de certitude après une phase de tension.

Eureka figure sur le sceau de la Californie.

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Notes et références

  1. De l'architecture, IX, 9-12, traduction de M. Ch.-L. Maufras, édition Panckoucke, 1847.
  2. Paul Eymard et J. P. Lafon, « Le Journal mathématique de Gauss : Traduction française annotée », Revue d'histoire des sciences, vol. 9, no 1, , p. 21-51 (DOI 10.3406/rhs.1956.4346).
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