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Eugène Lintilhac

Eugène Lintilhac, né le à Aurillac (Cantal) et mort le à Neuilly (Hauts-de-Seine)[1], est un homme politique français.

Eugène Lintilhac
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Portrait avec autographe.

Docteur ès lettres, journaliste, protecteur du mouvement du félibrige, il est remarquable par sa défense de la langue occitane et de son enseignement dès l'école primaire.

Biographie

Eugène Lintilhac est reçu à l'agrégation de lettres en 1881, puis enseigne en classe de seconde au lycée Condorcet où, en 1886, il a comme élève Marcel Proust[2]. Il est ensuite professeur de rhétorique au lycée d'Aurillac.

Il fait partie du groupe de poètes et de conteurs en occitan aurillacois, avec Arsène Vermenouze, Louïs Abel, l'abbé Gauzeins, curé de Mandailles, Jean Carrère, Félicien Court, Pichot, Henri Delteil.

Lors de la fondation de la société de la Haute-Auvergne, il en est nommé vice-président.

Membre du Parti radical, il est sénateur du Cantal de 1903 à 1920. Il est inhumé au cimetière Massigoux d'Aurillac[3].

Principales publications

  • Beaumarchais et ses Ĺ“uvres, 1887, Paris (rĂ©Ă©dition Slatkine)
Prix Marcelin Guérin de l’Académie française en 1889
  • PrĂ©cis historique et critique de littĂ©rature française, 1890, in-8°, Ă©ditions AndrĂ© GuĂ©don, in-8°, 2 volumes, 368 et 462 pp. Tome I : Des origines au XVIIe siècle. Tome II : Du XVIIe siècle Ă  nos jours. Avec un catalogue d'ouvrage Ă  consulter et une mĂ©thode pour documenter les questions d'Histoire ou de critique littĂ©raires.
  • Lesage, Hachette et Cie, 1893
Prix Montyon de l’Académie française 1894
  • Les FĂ©libres, 1895, Ă©ditions Alphonse Lemerre, in-12°, 136 p. Première partie - FĂ©libres et FĂ©librige : L'Ă©nigme du FĂ©librige : les fĂ©libres de Paris, Cigaliers et fĂ©libres de Paris, le royaume poètique de Sainte-Estelle, le capouliĂ© FĂ©lix Gras, Un jour de printemps chez Mistral. Deuxième partie - ThĂ©odore Aubanel, La genĂ©se du FĂ©librige et Aubanel, le mouvement de Mistral, Jasmin, l'Ĺ“uvre d'Aubanel.
  • Le Miracle grec d'Homère Ă  Aristote : essai sur l'Ă©volution de l'esprit grec et sur la genèse des genres classiques, 1895, imprimerie Cerf, Versailles, plaquette 45 pp. + table
  • ConfĂ©rences dramatiques tenues Ă  l'OdĂ©on (1888-1898)
Prix Marcelin Guérin de l’Académie française 1899
  • Le Problème de l'enseignement secondaire (pour les pères de famille), 1899, Ă©ditions Ollendorff, 126 p.
  • Les Origines du théâtre français, Paris, Flammarion,
  • Histoire gĂ©nĂ©rale du théâtre en France, 1904-1911, 5 volumes, Paris, Flammarion, Tome I : Introduction GĂ©nĂ©rale - Les Origines du Théâtre Français : Drame sacrĂ©. - Drame profane., 339 p. Tome II : La ComĂ©die, Moyen Ă‚ge et Renaissance, 427 p. Tome III : La ComĂ©die, Dix-septième siècle, 450 p. Tome IV : La ComĂ©die, Dix-huitième siècle, 488 p. Tome V : La ComĂ©die, De la RĂ©volution au Second Empire (Fin de la première partie), 532 p. (1973, rĂ©Ă©dition slatkine)
Prix Narcisse-Michaut de l’Académie française 1919

Références

  1. « Anciens sénateurs IIIème République : Eugène LINTILHAC », sur senat.fr via Wikiwix (consulté le ).
  2. Robert Dreyfus, Souvenirs sur Marcel Proust, Grasset, Les Cahiers Rouges, réédition 2011, page 54.
  3. Cimetières de France et d'ailleurs

Voir aussi

Bibliographie

  • « Eugène Lintilhac », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960

Liens externes

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