Etro
Etro est une entreprise italienne de prêt à porter, fondée en 1968. Elle est restée familiale, et les enfants du fondateur sont les dirigeants.
Etro | |
Création | 1968 |
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Fondateurs | Gerolamo Etro |
Forme juridique | Société à capitaux privés |
Siège social | Milan |
Activité | Industrie de l'habillement (en) |
Site web | www.etro.com |
Etro appartient au groupe de luxe français LVMH[1], sa direction artistique est assurée par Marco De Vincenzo depuis juin 2022[2].
Etro possède une ligne de vêtements pour hommes, une autre pour femmes, en plus des accessoires, des parfums, et d'autres produits. La société est connue pour son utilisation du motif cachemire ou paisley.
Histoire
Etro a été fondée en 1968 par Gerolamo Gimmo Etro[3] comme une entreprise fabriquant du tissu[4] - [5]. La principale signature stylistique d'Etro, au cours de ses premières décennies a été le motif paisley, et les variations sur ce thème[6]. Le siège de la société est situé à Milan,sur la Via Spartaco, a été rénové en 1977[7]. Le siège comprend des exemples des arts du textile archivés dans une bibliothèque[8]. Le directeur du département textile, Jacopo Etro[9]a commenté plus tard la période des débuts de l'entreprise, déclarant qu'il avait commencé à visiter les archives, lorsqu'il était enfant, et a passé de nombreuses heures à copier les dessins des tissus et à expérimenter avec un style propre[10].
Après un voyage en Inde en 1981, les dirigeants ont commencé la production de textiles d'ameublement[11]. Le motif du Paisley trouvé au cours de ce voyage, est maintenant synonyme de la marque selon le magazine magazine Elle[12].
La société a commencé à produire des articles en Cuir, en 1984, conçu à partir de tissus Jacquards contenant des motifs de Paisley[13]. Etro a ensuite commencé sa collection pour maison en 1985. La collection de Parfums a été lancée en 1989, faisant ses débuts dans la boutique phare de la marque, située sur la Via Verri.
Le premier défilé de mode de la maison a eu lieu au cours de la fashion week de Milan en 1996[14]. La société a commencé la vente par correspondance en 1999, par le biais de publicité dans le New York Times[15], et Etro a commencé à vendre ses vêtements en ligne en 2013 en plus de la vente en détail[16]. En 2014, une monographie sur l'histoire de l'entreprise intitulée Etro a été publié par la maison d'édition Rizzoli[17].
En , le fonds L Catterton annonce l'acquisition de 60 % d'Etro, pour 500 millions d'euros, les 40 % restants sont gardés par la famille du fondateur[18] - [19].
Personnel
Etro est associée principalement avec Gimmo (né Gerolamo), le fondateur, mais la société est gérée par ses quatre enfants[20]. Kean Etro est le directeur de la création des collections pour hommes, l'inspiration lui vient de ses voyages et des livres anciens de collection[21]. Il a rejoint l'entreprise familiale en 1986 comme stagiaire. En 1990, il a conçu sa première collection homme, et en 1996, il produit un défilé de mode porté sur le concept de Nouvelle tradition[22].Veronica Etro est le directeur de la création de la collection pour femmes[23]. Elle a dévoilé sa première collection en 2000[24].Jacopo Etro a travaillé pour l'entreprise familiale depuis 1982, devenant par la suite le directeur de la création des accessoires, du cuir, de la collection pour maison et de la collection des textiles, il s'occupe aussi de la communication. En 2010, il a également été invité à siéger dans le comité de la Chambre nationale de la mode italienne (Camera Nazionale Della Moda Italiana), comme délégué l'industrie italienne de textile[25]. Ippolito Etro a rejoint la société en 1991, il s'est occupé de l'Administration générale avant sa promotion au poste de directeur général[26]. Il a déclaré dans le New York Times : « Mon père a toujours dit de nous que nous pouvions faire ce que nous voulions dans la vie ». Mais il a dit, « Si vous travaillez ici, vous devez commencer à partir de zéro »[27].
Collections
La ligne pour hommes a été présentée par des défilés conceptuels ; pour la collection automne/hiver 2003, les invités ont fait une balade à travers Milan dans un train à vapeur datant de 1937, avec des mannequins marchants à travers les cabines[28]. Les pièces masculines emblématiques d'Etro contiennent le motif Paisley. D'autres morceaux ont inclus des chemises « cuites », où les pièces sont teintes avec des baies ou d'autres aliments afin de produire les effets souhaités[29].
La femme de la ligne a été lancé en 1991[30].
La société a également une ligne de parfums, certains utilisant le thème de « la parfumerie antique »[31]. d'autres collections comprennent des articles de toilette, maroquinerie, accessoires de voyage, lunettes[6], chaussures[30], bijoux[32], et l'ameublement pour maison[33]. En 2014, la société a ouvert sa première boutique pour la maison à Milan pendant le salon du meuble (Salone del Mobile)[34].
Notes et références
- « LVMH met la main sur la maison de couture italienne Etro » , sur Sud Ouest, (consulté le )
- Simone Vertua, « Marco De Vincenzo arrive chez Etro en tant que nouveau directeur créatif » , sur L'Officiel, (consulté le )
- (en) « Creative director at Etro takes inspiration from native textiles », South China Morning Post,
- (en) Mary Lisa Gavenas, The Fairchild Encyclopedia of Menswear, Fairchild Books, , p. 137
- (de) Björn Stüwe, Produktklassiker: Quintessenzen der Konsumkultur, Springer-Verlag, (lire en ligne), p. 139
- (en) Peggy Fincher Winters and Carole Paul, Brandstand: Strategies for Retail Brand Building, Visual Reference Publications, (lire en ligne), p. 57
- (en) Christina Binkley, « The Healthy Sibling Rivalry in a Design House »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), WSJ,
- (en) The Independent, « Fashion: Raison D'Etro », The Independent (consulté le )
- (en) « Etro is the latest Italian fashion house to hit the block », thedeal.com
- (it) Marie Claire Italia, « Etro: i tessuti, l'arredamento, le borse, i profumi e la moda », Marie Claire Italia (consulté le )
- (en) Vogue, « Voguepedia », Vogue (consulté le )
- (en) « Etro Collections - Etro Runway Show Archive - Elle », Elle
- (en) « Le Souk », lesouk.co
- (en) Allison Cawley, « Italian Fashion from Etro », Peachfully Chic
- Winters and Paul, 63.
- (en) Harpers Bazaar, « Etro launches e-commerce on revamped website », Harpers Bazaar (consulté le )
- (en) Hannah Martin, « Preview Etro, a new monograph from Rizzoli », Architectural Digest
- (en) « LVMH-backed fund to buy 60% of Italian fashion label Etro-sources », sur Reuters,
- Gwénaëlle Barzic, « L Catterton, cofondé par LVMH, s'empare de l'italien Etro », sur usinenouvelle.com (consulté le )
- (en) « Etro », The Cut
- (en) « In each neighbourhood there lies a special shop », The New York Times (consulté le )
- (en) Armand Limnander, « Profile in Style: Kean Etro », The New York Times (consulté le )
- (en) « A conversation with Veronica Etro », Vogue Italia (consulté le )
- (en) The Daily Telegraph, « Little Black Book: Veronica Etro », The Daily Telegraph (consulté le )
- (en) Antonio Nieto, « The Collector », The Sunday Times (consulté le )
- (en) Robin Mellery-Pratt, « Ippolito Etro to Exit Family Business to Pursue New Horizons », Business of Fashion (consulté le )
- (en) « Succession Problems Make Them Targets for Acquisition : Can Italy Houses Stay Alive? », The New York Times (consulté le )
- (en) « Treni, banche e fabbriche per le sfilate della moda maschile », Corriere della Sera (consulté le )
- (en) Michael Slenske, « Kean Eye », Best Life, , p. 94
- (en) Francesca Sterlacci Purvin and Joanne Arbuckle, Historical Dictionary of the Fashion Industry, Scarecrow Press, (lire en ligne), p. 70
- (en) « Etro launch Marquetry and Io Myself », basenotes.net
- (en) Alexa Brazilian, « The Daily Jewel: Etro », The New York Times, (lire en ligne)
- (en) John Graham, Where to Wear London, Where to Wear International Ltd, (lire en ligne), p. 70
- (en) « The Business: Jacopo Etro », sur Telegraph.co.uk