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Eska Kayser

Eska Kayser, née à Nancy en 1936, est une peintre française.

Eska Kayser
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Biographie

En 1951 Eska Kayser suit, après ses heures d'études au lycée, les cours du soir de l'école des beaux-arts, où ses professeurs sont Ageorges, Jean-Pierre Couture (père de CharlÉlie Couture) et Cuvelier. Elle fréquente ensuite l'École des Beaux-Arts de Paris mais aussi le Louvre, les cours d'André Chastel à la Sorbonne et les galeries de Saint-Germain-des-Prés (Chagall, Picasso, Fautrier, Bissière).

En 1960, elle rĂ©alise Ă  Paris sa première exposition personnelle Ă  la galerie des Beaux-Arts, reçoit en 1961 le prix Lefranc et le prix Rocheron, en 1963 le Grand Prix de Rome. Elle est laurĂ©ate en 1964 du prix Othon Friesz, en 1965 du prix du DĂ´me et du prix de Barbizon. En 1963, elle participe au Salon « Jeune peinture Â» et au Japon au « Salon Asahi Â». Ă€ partir de 1965, Eska Kayser donne des cours de peinture dans un lycĂ©e puis des cours privĂ©s pour adultes Ă  l'AcadĂ©mie Poussin. Ă€ Versailles, elle rĂ©alise en 1977 une mosaĂŻque monumentale pour un collège et en 1979 une fresque dans le bâtiment de la Banque de France. En 1988, elle coĂ©crit avec Jacqueline Marquet Un tableau, un enfant, une histoire, publiĂ© aux Ă©ditions Fleurus.

PrĂ©sentant de 1970 Ă  2000 une vingtaine d'expositions personnelles Ă  Paris, en province et Ă  l'Ă©tranger, Eska Kayser participe simultanĂ©ment aux grandes foires internationales d'art, Lineart Ă  Gand (1988 et 1989), Saga Ă  Paris de (1991 et 1992) et aux salons « Grand et jeunes d'aujourd'hui Â» (1995 et 1996), « Mac 2000 Â» (1997 et 2000), « Salon des 109 Â» (1999). En 1994, elle reçoit le prix Hermès et le Grand Prix de la ville de Thionville.

En 1994, une première monographie est consacrée à Eska Kayser dont une rétrospective est organisée à la Maison de la Culture de Bagneux en 1999.

L'Ĺ“uvre

Thèmes

« Le thème de l'Ĺ“uf qui implique celui de la maternitĂ©, celui, triangulaire, du masque, du double et du visage reviennent souvent dans cette Ĺ“uvre proche du surrĂ©alisme, pleine de tensions, d'allusions Ă©nigmatiques et de cris retenus Â», Ă©crivait Marc HĂ©rissĂ©[1]. En marge de tout rĂ©alisme, la peinture d'Eska Kayser se dĂ©veloppe en effet dans le climat d'une « inquiĂ©tante Ă©trangetĂ© Â» qui l'apparente Ă  « certaines visions du surrĂ©aliste Ernst et aussi du fantastique Bosch Â»[2]. Ă€ propos des personnages et figures de ses Ĺ“uvres on a Ă©galement Ă©voquĂ©[3] les paroles d'EmpĂ©docle : de la Terre « poussaient de nombreuses tĂŞtes, mais sans cou, et erraient des bras nus et dĂ©pourvus d'Ă©paules, et des yeux flottaient non amarrĂ©s au front Â»[4].

Techniques

Eska Kayser a toutes les audaces et aime le corps à corps avec la matière : huile, acrylique, encre de Chine, techniques mixtes, collages, clous, colles, ciment, sur toile de lin (de préférence), lisse ou froissée, sur papier, lisse ou froissé, sur radiographie.

Principales expositions

  • 1960-1961 : galerie des Beaux-Arts, Paris.
  • 1961-1963 : Club des Arts, Nancy.
  • 1966 : galerie Bouff, Paris.
  • 1968 : galerie de l'Oratoire, Paris.
  • 1970 : galerie Les TrophĂ©es, Rouen.
  • 1970-1972-1974 : galerie Thot, Avignon.
  • 1974 : galerie du Verseau, Paris.
  • 1977 : galerie Claude Renaud, Paris.
  • 1986-1991-1992-1995-2001 : galerie Sculptures, Paris.
  • 1988 : Maison de la Culture, Appenzell, Suisse.
  • 1990-1995 : galerie Étienne de Causans, Paris.
  • 1991 : galerie de Lacoste, Vaucluse; espace Baragnon, Toulouse.
  • 1995 : 7e biennale 109, Espace Eiffel-Branly, Paris.
  • 1996 : galerie Yves Fay, Paris; galerie Pierre Michel D., Paris.
  • 1997 : Orangerie du Luxembourg, Paris; HĂ´pital Brousse, Villejuif.
  • 1998 : Espace Sainte-Croix, Loudun.
  • 1999 : galerie Art prĂ©sent, Paris, Théâtre Victor-Hugo, Bagneux.
  • 2000 : galerie Selmersheim, Paris.
  • 2004 : galerie Mona Lisa, Paris.
  • 2006 : prĂ©sentation de Eska Kayser, textes de Françoise Monnin, galerie Alain Margaron, Paris.
  • 2011 : galerie Dufay-Bonnet, Paris.
  • 2018 : galerie Lee, Paris
  • 2019 : galerie Lee, Paris
  • 2021, galerie Lee, Paris, les Opalines (peintures sur radiographies mĂ©dicales)

Illustration

  • Claude Debru, Philosophie de l'inconnu : le vivant et la recherche, illustrations d'Eska Kayser, Paris, Presses universitaires de France, 1998.
  • Philomène Irawaddy, chanteuse de jazz, Cinderella's notice, illustration du disque et du cahier,  Label Ouest/L’Autre Distribution, 2016

Galerie

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : source utilisée pour la rédaction de cet article

  • Eska Kayser, textes de Claude Debru et Tonia Cariffa, 1994.
  • Michel Perrin, La forme et le sens : l'Ĺ“uvre d'Eska Kayser, Paris, Ă©d. Art PrĂ©sent, 1999.
  • Françoise Monnin, Eska Kayser, prĂ©face de Pierre Souchaud, Iconofolio, Paris, 2005 (ISBN 2-35237-001-9)
  • Eska Kayser, Les Opalines, textes Christian Noorbergen et Jeanne Gatard, Lelivredart Ă©dition, Paris novembre 2021 (ISBN 978-2-35532-383-6)Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Notes et références

  1. Marc Hérissé, Eska Kayser dans La Gazette de l'Hôtel Drouot, 31 mars 1995, p. 83
  2. Françoise Monnin, Eska Kayser, préface de Pierre Souchaud, Iconofolio, Paris, 2005, p. 33
  3. Eska Kayser, textes de Claude Debru et Tonia Cariffa, 1994
  4. Les écoles présocratiques, Gallimard, Folio essais, 1991, p. 204

Liens externes

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