AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Erxian

L'erxian (chinois : äșŒćŒŠ ; pinyin : ĂšrxiĂĄn ; cantonais Jyutping : yi⁶ yin⁎ ; litt. « deux cordes ») est un instrument de musique chinois Ă  cordes de la famille huqin Ă  deux cordes. Il fut principalement utilisĂ© dans la musique cantonaise, le plus souvent dans des ensembles de chambre « Ă  cordes dures Â».

Des instruments similaires, Ă©galement aussi appelĂ©s erxian, mais construits diffĂ©remment, sont utilisĂ©s dans la musique de Chaozhou, oĂč ils sont dĂ©nommĂ©s touxian (ć€ŽćŒŠ, littĂ©ralement « instrument principal Ă  cordes Â») et dans la musique Nanguan' des gens du sud du Fujian. L'erxian (prononcĂ© yi6 yin4 en Cantonais) est souvent appelĂ© le yizai (äșŒä»”), par les vieux musiciens d'opĂ©ra cantonais.

Construction

Comme la plupart des instruments de ce type, l'Erxian possÚde deux cordes qui sont habituellement accordées sur un intervalle d'un cinquiÚme. Les cordes étaient autrefois fabriquées en soie, mais sont dorénavant conçues en métal ou nylon.

Le col de l' Erxian est fait de bois dur (souvent Suanzhi (酞枝, bois de rose) ou zitan (玫æȘ€, bois de rose ou rouge santal). La chambre acoustique est fait d'une grande partie de bambou avec un anneau de bois dur en forme de dĂŽme collĂ© Ă  l’avant, ce qui donne Ă  la face jouable de la chambre une taille correspondant Ă  la moitiĂ© de celle de la face entiĂšre. Le dos de la chambre sonore n'est recouvert d'aucun travail en treillis comme ceux d'erhu ou de gaohu. Erxian est parfois ornĂ© avec des tĂȘtes de dragon sculptĂ©es, des motifs « ruyi » (ćŠ‚æ„). L’ancien erxian ressemblait beaucoup au jinghu de l’'opĂ©ra de PĂ©kin par sa taille, et dans sa conception, la technique du jeu Ă©tant la mĂȘme.

Usage

L'erxian des temps anciens se prĂ©sentait sous deux formes : une pour jouer du bongjee / bangzi (æą†ć­) et une lĂ©gĂšrement plus grande pour jouer du yiwong / erhuang (黃). Un bangzi erxian est accordĂ© sur 棫 - ć·„ / la-mi / Ae Un erhuang erxian est accordĂ© sur 搈 - / sol-rĂ© / Gd

Cependant, vers la fin du XXe siĂšcle, cet instrument tomba en grande partie en dĂ©suĂ©tude, parce qu’il prĂ©sentait d'Ă©normes difficultĂ©s, pour le musicien qui devait passer l’arc entre les deux cordes de l’instrument. Bien que l'erxian ait connu un dĂ©clin dans les annĂ©es 1920, aprĂšs le dĂ©veloppement du gaohu, il reste un instrument de base dans tous les orchestres d'opĂ©ra cantonais. Il a rĂ©cemment composĂ© de opĂ©ras cantonais commeă€Šæ–°éœžçŽ‹ćˆ„ć§Źă€‹etă€Šæž—æȖäč‹é­‚æœƒć±±ă€‹.

L'erxian est utilisĂ© pour accompagner le chant de personnages dai-hau (性斉) dans l'opĂ©ra cantonais ainsi que tous les rĂŽles dans l'opĂ©ra cantonais gu-hong (腔). Les autres instruments utilisĂ©s conjointement avec l'erxian sont le juktaikam, zhutiqin (ç«č提琎), le yueqin (yuetkam), le sanxian (samyin) et le doontong (短筒). Ce groupe d'instruments est appelĂ© "ensemble pour archet dur" (ćŒ“). Le nom "arc dur" vient du fait que l'erxian et le tiqinsont doivent ĂȘtre jouĂ©s avec un archet en bambou Ă©pais et dur plutĂŽt qu’en un roseau plus fin et plus tendre, comme les archets modernes Ă  huqin.

Aujourd'hui, le bangzi erxian est couramment utilisé pour jouer à la fois des mélodies de Hebei bangzi et de musique classique chinoise Jingxi (opéra de Pékin[1]). Les lourdes cordes en soie de l'erxian précédent ont été en grande partie remplacées par des cordes en acier enroulées et certains joueurs modernes ont commencé à utiliser des arcs en erhu au lieu des arcs durs plus lourds (et plus inconfortables).

Références

  1. Isabelle Duschesne, « Bangzi »

Voir aussi

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.