Eric Jean Baptiste
Eric Jean Baptiste (né le à Port-au-Prince et mort le à Pétion-Ville) est un homme politique haïtien[1], membre et président du Rassemblement des démocrates nationaux progressistes (RDNP) de 2015 à sa mort, il est également un ancien candidat à l’élection présidentielle de 2015 et était pressenti pour être l’un des principaux candidats à la prochaine élection présidentielle.
Eric Jean Baptiste | |
Fonctions | |
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Secrétaire général du Rassemblement des démocrates nationaux progressistes | |
– (7 ans, 5 mois et 13 jours) |
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Prédécesseur | Mirlande Manigat (présidente) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Port-au-Prince |
Date de décès | |
Lieu de décès | Pétion-Ville |
Nature du décès | Assassinat |
Nationalité | Haïtienne |
Parti politique | RDNP |
Profession | Homme d’affaires |
Biographie
Eric Jean Baptiste est né le à Port-au-Prince (Haïti). Il est le benjamin d’une famille laborieuse qui compte quatre filles et trois garçons[2]. Il a été élevé dans des traditions chrétiennes par un père strict et exigeant et qui, dès sa plus tendre enfance, lui inculqua la passion du travail rude et bien fait, la persévérance dans l'effort, l’amour et le respect de son prochain et le sens de la responsabilité citoyenne[3].
Le , à un moment où les jeunes de sa génération se laissaient aller aux plaisirs fous et à l'insouciance de leur âge, Eric Jean Baptiste épouse Athalie Mystal[4]. À ses parents et amis, qui lui reprochaient de se lancer dans cette aventure, trop précocement et sans aucune préparation, alors qu'il n'avait pas encore terminé son cursus universitaire, il répondait vaillamment: « Pleurez plutôt sur vous-mêmes. Tant qu'il me restera un souffle de vie, je lutterai, je poursuivrai mon destin et je suivrai mon étoile »[5]. Père de famille modèle, Eric remplit son devoir avec fierté, éduque ses enfants en leur inculquant les grands principes moraux et un sens aigu de leurs responsabilités civiques[6]. Gestionnaire, entrepreneur et homme politique hardi et discipliné, il se lança très jeune dans les affaires pendant qu’il poursuivait ses études universitaires dans les sciences administratives et commerciales[7].
Le , dans une note signée rendue publique, la présidente du RDNP, Mirlande Manigat annonce : « Je suis obligée, avec regret, de vous faire savoir qu’avec l’approbation des membres du comité exécutif national du parti, je fais le retrait de ma candidature à la présidence »[8]. Quelques jours plus-tard le 15 mai, elle démissionne de son poste de présidente du RDNP laissant la place à l'homme d'affaires Eric Jean Baptiste, qui se déclare à son tour candidat à l’élection présidentielle de 2015. Après avoir obtenu moins de 5 % des suffrages exprimés, il appel à voter pour Jude Célestin lors du second scrutin de 2016.
Pressenti comme l’un des principaux candidats à la prochaine élection présidentielle, initialement prévue pour 2022, il est assassiné le 28 octobre 2022 lors d’une attaque contre son véhicule dans le quartier de Laboule, dans la commune de Pétion-Ville, et succombe des suites de ses blessures à l’hôpital.
Notes et références
- Zone International- ICI.Radio-Canada.ca, « Haïti : l’ancien candidat à la présidence Eric Jean Baptiste tué dans une attaque », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
- « Haïti - FLASH : Assasinat d'Éric Jean Baptiste, SG du RDNP - HaitiLibre.com : Toutes les nouvelles d’Haiti 7/7 », sur HaitiLibre.com (consulté le )
- « Eric Jean Baptiste, ancien candidat à la présidence et leader du parti RDNP, mortellement victime des gangs à Laboule 12 », sur Le Nouvelliste (consulté le )
- « Éric Jean Baptiste, ex-candidat à la présidentielle en Haïti, assassiné », sur www.20minutes.fr (consulté le )
- « Les auteurs de l’assassinat d’Eric Jean Baptiste doivent être arrêtés et traduits en justice, demande le BINUH », sur Le Nouvelliste (consulté le )
- (en) « Ariel Henry condamne l'assassinat « odieux » d'Eric Jean Baptiste », sur Le Nouvelliste (consulté le )
- « Haïti : l'ancien candidat à la présidentielle, Eric Jean Baptiste, assassiné lors d'une attaque », sur Guadeloupe la 1ère (consulté le )
- « Mirlande Hyppolite Manigat déclare forfait mais demeure en réserve de la République », sur Le Nouvelliste (consulté le )