Enrique GĂłmez Carrillo
Enrique Gómez Carrillo, né le à Guatemala et mort le à Paris 8e[1], est un chroniqueur, essayiste et romancier guatémaltèque. Il est marié à Consuelo de Saint-Exupéry jusqu'à sa mort, lui ayant laissé un héritage important. Il est l'auteur notamment des livres La Grèce éternelle, Parmi les ruines et L'Âme japonaise.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 54 ans) 8e arrondissement de Paris |
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Père |
AgustĂn GĂłmez (d) |
Conjoints |
Aurora Cáceres (en) (de à ) Raquel Meller (de à ) Consuelo de Saint-Exupéry (de à ) |
Biographie
GĂłmez Carillo quitta l'Institut National central pour les Hommes et commença comme Ă©crivain en dĂ©cembre 1889 avec une chronique dans le journal El Imparcial intitulĂ©e "Couronne funĂ©raire", qui Ă©tait une critique cinglante de l'Ĺ“uvre du regrettĂ© romancier et historien guatĂ©maltèque. JosĂ© Milla et Vidaurre. Pour rĂ©diger ce document, il a eu l'aide de Manuel Coronel Matus, un journaliste nicaraguayen qui dirigeait le journal officiel El Guatemalteco et qui l'avait Ă©galement recommandĂ© au directeur d'El Imparcial. L'article a Ă©tĂ© la cible de nombreuses critiques de la part des fans de Milla, mais il a montrĂ© le talent critique de GĂłmez Tible (son pseudonyme). En 1890, le prĂ©sident gĂ©nĂ©ral du Guatemala Manuel Lisandro Barillas fonda le journal El Correo de la Tarde, et nomma directeur le poète nicaraguayen RubĂ©n DarĂo, alors rĂ©sident du Guatemala et qui venait d'arriver d'El Salvador fuyant le rĂ©cent coup d'État dans ce pays de l'AmĂ©rique Centrale. Enrique GĂłmez Carrillo et son oncle maternel JosĂ© Tible Machado y ont Ă©galement commencĂ© Ă travailler sur la recommandation directe du poète qui, rĂ©alisant son potentiel d'Ă©crivain, a recommandĂ© au prĂ©sident Barillas d'accorder Ă son neveu une bourse d'Ă©tudes pour Ă©tudier en Espagne. Avant de s'embarquer pour l'Espagne, il a Ă©crit une très brève chronique sur un garçon qui s'est noyĂ© dans le port de San JosĂ©, qu'il a signĂ© pour la première fois du nom dĂ©finitif avec lequel le monde littĂ©raire le connaĂ®trait : Enrique GĂłmez Carrillo. A ses dix-huit ans, il est dĂ©jĂ Ă Paris, oĂą il se rend au lieu d'aller en Espagne et oĂą il rencontre plusieurs Ă©crivains, comme les français Verlaine, MorĂ©as et Leconte de Lisle, et l'anglais Oscar Wilde.
Il a également commencé à mener la vie de bohème qui allait le caractériser, pour laquelle le gouvernement guatémaltèque a retiré la bourse qu'il lui avait attribuée, et ne l'a rendue que lorsque Gómez Carrillo a promis d'aller à Madrid. À la fin de 1891, il arrive à Madrid, où, avec l'aide de quelques Guatémaltèques qui y ont vécu, il publie son premier livre, Esquisses, qui comprend des portraits de divers écrivains de l'époque, et collabore à diverses publications, comme Madrid Cómico, La Vida Literaria, Blanco y Negro, The Spanish and American Illustration and Critical Magazine. Après avoir connu des misères et des déceptions, Gómez Carrillo rentre à Paris en août 1892.
Pendant la Première Guerre mondiale, Gómez Carrillo a écrit de nombreux articles en tant que chroniqueur de guerre pour des journaux espagnols et latino-américains. Ses chroniques ont été rapidement publiées en forme de livre en espagnol, mais aussi en français[2].
Notes et références
- Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 8e, n° 2060, vue 8/20.
- Sergio Coto-Rivel, « Comment raconter l’horreur ? Métaphore et déplacement dans les chroniques de guerre d’Enrique Gómez Carrillo », Amerika. Mémoires, identités, territoires, no 18,‎ (ISSN 2107-0806, DOI 10.4000/amerika.8816, lire en ligne, consulté le )
Liens externes
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