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En avant la moujik

En avant la moujik est un roman publié en octobre 1969 par Frédéric Dard sous le nom de plume de San-Antonio, il est le 72e de la série policiÚre San-Antonio.

En avant la moujik
Auteur Frédéric Dard
Pays 1969
Genre Polar
Éditeur Fleuve Noir
ISBN 2265071455
Chronologie
SĂ©rie San Antonio

Chez l’éditeur Fleuve noir, il porte d’abord le numĂ©ro 766 de la collection « SpĂ©cial Police », puis en 1972 le numĂ©ro 89 de la collection « San-Antonio ».

Couverture

  • 1re Ă©dition de 1967 : illustration de Michel Gourdon.
  • 2e Ă©dition de 1978 : illustration Photo.
  • 3e Ă©dition de 1983 : illustration Photo.
  • 4e Ă©dition de 1992 : illustration d'Alain Siauve.
  • 5e Ă©dition de 2001 : illustration.
  • 6e Ă©dition de 2009 : illustration.
  • 7e Ă©dition de 2014 : illustration.

Titres des chapitres

IMARDI 11 H 30
IIMARDI 22 H 20
IIIMARDI 22 H 20
IVMARDI 22 H 45
VMERCREDI 0 H 10
VIMERCREDI 1 H 18
VIIMERCREDI 2 HEURES (PILE)
VIIIMERCREDI 2 H 58 (POUR ÊTRE PRÉCIS)
IXMERCREDI 3 H 21 (COMMUNIQUE PAR LIP)
XMERCREDI 14 H 8 (HEURE DE PARIS)
XIMERCREDI 14 HEURES 15 MINUTES (28 SECONDES)
XIIPLUS TARD (JE NE SAIS PAS COMBIEN DE TEMPS APRÈS)
XIIIJEUDI 10 HEURES (HEURE DE JE NE SAIS Z'OU!)
XIVJEUDI 10 H 14 (ENVIRON)
XVJEUDI MIDI (L'HEURE DU BERGER)
XVIJEUDI 11 HEURES (L'HEURE DU BOUILLON)
XVIIJEUDI 11 H 30 (L'HEURE SOMBRE)
XVIIIJEUDI 11 H 50
XIXJEUDI 10 H 60
XXJEUDI MIDI
XXIJEUDI 12 HEURES (CAR MA MONTRE S'EST ARRETE)
XXIIJEUDI (BIENTÔT 13 HEURES)
XXIIIJEUDI 21 H 40 (COMME LE TEMPS PASSE!)
XXIVJEUDI 22 H 22 (L'HEURE DES POULETS)
XXVVENDREDI DANS LA NUIT (IL FAIT TROP NOIR POUR QUE JE PUISSE REGARDER L'HEURE)
XXVIVENDREDI 8 HEURES
XXVIIVENDREDI 8 H 44 (L'HEURE DU MEURTRE)
XXVIIIVENDREDI 10 H 10 (MAIS J'AVANCE)
XXIXVENDREDI 10 H 55
XXXAU QUATRIÈME TOP, IL SERA EXACTEMENT VENDREDI, 14 H 21
XXXIVENDREDI 14 H 35 (A MOINS QUE JE NE RETARDE!)
XXXIIVENDREDI : MERCI, MONSIEUR ROBINSON, DES COMME CELLE-LA, J'EN AVAIS ENCORE JAMAIS VU
XXXIIIVENDREDI DANS LA NUIT (MA MONTRE NE COMPORTANT PAS UN CADRAN FLUORESCENT, IL M'EST IMPOSSIBLE DE PRÉCISER DAVANTAGE)

Résumé

Un éminent scientifique français est mort, alors qu'il rendait visite a un de ses confrÚres, en URSS, pour échanger entre scientifiques sur des avancées pouvant révolutionner la face du monde. Les services secrets sont en ébullition, et le seul plan valable est que le commissaire San-Antonio épouse la fille du savant russe, par bonheur en voyage en France, qu'il se rapproche de son beau-pÚre, et lui extorque ses secrets.

Personnages

  • Le commissaire San-Antonio.
  • L'inspecteur Alexandre-BenoĂźt BĂ©rurier.
  • Berthe BĂ©rurier (femme d' Alexandre-BenoĂźt) qui accompagne son amant Alfred Dan.
  • CĂ©sar Pinaud (auxiliaire de San-Antonio) qui dĂ©barque seulement sur la fin Ă  l'enquĂȘte.
  • Boris Bofstrogonoff physicien russe ayant Ă©tabli la formule du BordĂ©laku.
  • Natacha Bofstrogonoff : fille du professeur Bofstrogonoff.
  • Yvan Sasakarine chauffeur du professeur Bofstrogonoff.
  • Anastasia RontĂ©burnansky amie d'enfance de Natacha Bofstrogonoff.
  • Alexandra Kouchtoyla KjtdĂ©niĂšz prostituĂ©e en SibĂ©rie.
  • Kouvrechev, commandant de bord d'un avion.

Lieux de l'aventure

Les événements se produisent pour la plupart en URSS et dans la ville de Bradévostock.

Remarque

Le commissaire conduit une Ferrari 275 au début de cette aventure.

Figure de style

L’accumulation :

  • « On peut passer Ă  la casserole les donzelles les mieux huppĂ©es aussi bien que la voisine du dessus. N'importe qui n'importe quoi! Des curĂ©s, des petites filles, des centenaires,des hermaphrodites, des chĂšvres, des duchesses, des pĂ©dĂ©gĂ©s, des potirons, des mottes de beurre, des Japonaises, des aviatrices, des Fabiola, des putes, des peaux de banane, des animaux, des grilles de confessionnaux, des saint-bernards, des spiquĂ©rines de tĂ©lĂ©, des coquillages, des bouches d'Ă©gout, des jeunes filles riches, des jeunes gens pauvres, des trous de souffleur, des goulots de bonbonne, des guenons, des cousines germaines, des sƓurs de charitĂ©, des sƓurs de lait, des sƓurs ainĂ©es[1]. »

Le calembour :

  • vessies si tudes : vicissitudes « -Y a qu'Ă  mater ce trĂ©sor pour comprendre que sa vertu est briquĂ©e aux enzymes, qu'a connait ballepeau de la vie et de ses vessies si tudes, qu'elle a jamais vu le moindre zifolard Ă  ombrelle, cette mignonne[2]. »
  • six magrĂ©es : simagrĂ©es « -Mais qu'est-ce que tu fabriques, mec, du diable si j'entrave quoi que ce serait Ă  tes six magrĂ©es[2].. »

Les néologismes :

  • avoir son taf : avoir son compte « -J'ai pas eu le temps de piger que j'avais dĂ©jĂ  mon taf[2]. »
  • sauciflarder : ligoter « Tu les dĂ©loques, Gros, tu mets leurs uniformes Ă  part, ensuite de quoi tu les sauciflardes[3]. »
  • embourber : enterrer « Quand je canerai, je dĂ©fends qu'on m'embourbe dans un lardeuss de chĂȘne[4]. »
  • brandicharde : brandir « ..., je lui brandicharde ma carte tricoleuse sous le tarin[5]. »

Notes et références

  1. Page 43 de l’édition Fleuve noir 1983
  2. Page 0
  3. Page 191
  4. Page 120
  5. Page 61

Articles connexes

Liens externes

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