Emily Schultz

Emily Schultz fait des études de littérature anglaise à l'Université de Windsor, en Ontario[3].

En 2008, elle cofonde avec Brian J. Davis le magazine littéraire Joyland qui a pour but de présenter des voix qui se démarquent sur le plan littéraire[4]. Elle publie de nombreux textes dans les magazines Elle, Bustle, The Walrus, Black Warrior Review, The Fanzine, At Length, Animal, and Prairie Schooner[2]. Elle est l'animatrice du balado Truth and Fiction[2].

Elle est professeure de littérature à l'Université de Toronto[1].

En 2005, Emily Schultz publie une biographie du cinéaste Michael Moore[5]. La même année, elle fait paraître un recueil de poésie intitulé Songs for the Dancing Chicken[3].

Elle publie le roman Joyland, en 2006, roman pour lequel elle atteindra de nombreuses ventes sur le web en 2013 en raison d'une erreur de la part des acheteurs qui pensaient alors se procurer le dernier livre de Stephen King qui avait le même titre[6] - [7]. L'auteure en a donc profité pour créer le blogue Spending the Stephen King Money qui raconte les détails entourant ce malentendu[6].

En 2009, elle publie son second roman, Heaven is small, une satire que lui a inspiré son travail de réviseuse pour Harlequin[3].

Son roman The Blondes, traduit en français aux éditions Alto en 2014, raconte l'histoire d'Hezel, enceinte de son directeur de thèse[8]. Ne souhaitant pas garder le bébé, elle voudrait avorter, mais survient une pandémie dans laquelle seules les blondes sont victimes d'un virus, pandémie qui l'empêche de procéder à l'avortement[8]. Les blondes deviennent des tueuses en série et la protagoniste tente donc d'échapper à ces criminelles[9]. Emily Schultz a également adapté ce roman en balado[10]. Elle a travaillé à la scénarisation de son roman pour la chaîne de télévision AMC[11].

Son roman Men walking on water sorti en 2017 campe une série de personnages dans le Détroit de 1927 : un groupe de contrebandiers, une jeune mère qui devient criminelle, un prédicateur pentecôtiste qui utilise son église pour financer son opération de contrebande et une femme canadienne-française à la tête d'un bordel appartenant à des gangsters[12].

• 2009 : Nominée au Trillium Book Award pour Songs for the Dancing Chicken[3]
• 2009 : Nominée au Trillium Book Award pour Heaven is small[3]
• 2015 : Best book of 2015 par NPR[13]
• 2015 : Best popular fiction of 2015 par Kirkus[14]