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Emanuel Hiel

Emanuel Hiel (parfois orthographié Emmanuel Hiel) est un écrivain belge d'expression néerlandaise né à Saint-Gilles-lez-Termonde le et décédé à Schaerbeek le .

Emanuel Hiel
Description de cette image, également commentée ci-après
Buste d'Emanuel Hiel à Schaerbeek
Naissance
Termonde, Sint-Gillis-bij-Dendermonde
Décès (à 65 ans)
Schaerbeek
Auteur
Langue d’écriture néerlandais

Homme de lettres et poète, Emmanuel Hiel est un des précurseurs du mouvement flamand à une époque où la langue flamande n'est que très peu, pour ne pas dire aucunement, reconnue dans la jeune Belgique (devenue indépendante trois ans avant la naissance d'Emanuel Hiel).

Plusieurs communes, dont celle de Schaerbeek, ont donné son nom à une rue. À Gand, dans la rue Emmanuel Hiel, fut construit le Emmanuel Hielstadion, qui fut de 1905 à 2010, le stade de résidence du K. RC Gent-Zeehaven (anciennement R. RC de Gand).

Biographie

Hiel étudie dans sa ville natale où il ouvre une librairie, la consacrant presque exclusivement à la langue flamande (Vlaamsche taal) à une époque où celle-ci n'avait pratiquement aucune reconnaissance. Il écrit et traduit de nombreux poèmes et compose des poèmes symphoniques. Quand sa librairie fait faillite, il devient employé à Bruxelles puis fonctionnaire au ministère de l'Intérieur.

En 1869, Hiel devient bibliothécaire au musée royal de l'Industrie, tâche qu'il partage avec une fonction de chargé de cours au Conservatoire royal de Bruxelles.

Par ses écrits, Emmanuel Hiel influence le dramaturge flamand Peter Benoît.

À Bruxelles, il était membre de la loge maçonnique Les Amis philanthropes.

Légende

Une légende, difficile à vérifier, prétend que, lors d'un voyage à Paris, Emmanuel Hiel urina sur l'Arc de Triomphe en protestation contre la culture française !

Quelques œuvres

  • Looverkens (1859)
  • Nieuwe liedekens (1861)
  • Gedichten (1863)
  • Lucifer (1865)
  • De wind (1865)
  • De Schelde (1867)
  • Gedichten (1868)
  • De liefde in het leven (1870)
  • Psalmen, zangen en oratoria's (1870)
  • Gedichten (1874)
  • Jan Borluut (1875)
  • Bloemeken (1876)
  • Hymnus aan de schoonheid (1882)
  • Historische zangen (1885)
  • Flandrialiederen voor ons volk (1886)
  • Monodramen en andere gedichten (1893)
  • Symfonieën en andere gezangen (1894)
  • Droomerijen (1895)
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