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Eleocharis acicularis

Description

Appareil végétatif

La plante est stolonifère, Ă  tiges très grĂŞles (0,2-0,4 mm), tĂ©tragones, sillonnĂ©es, nues, souvent stĂ©riles, très gazonnantes, atteignant 50 cm si elles sont submergĂ©es et non florifères, 10 cm si elles sont fertiles et sur la vase. La gaine supĂ©rieure est mince, brunâtre, tronquĂ©e, un peu renflĂ©e[2].

Appareil reproducteur

L'épillet fusiforme, solitaire, terminal, est long de 2-4 mm, généralement à 3-11 fleurs, brun foncé ; la glume inférieure habituellement stérile, est obtuse, inférieure à l'épillet et l'entourant, les suivantes ovales. Les soies du périgone sont généralement nulles. Il y a trois stigmates. Le fruit est un akène fusiforme, de mm, blanchâtre ou brun clair, avec côtes longitudinales fines ; le stylopode est petit et subconique ; il y a parfois une soie, inférieure ou égale à l'akène. La floraison se déroule de juin à septembre[2].

Habitat et Ă©cologie

Scirpe épingle dans un peuplement de joncs nains (Isoeto nanojuncetea) sur les rives du Rheinstrandbad Rappenwört près de Karlsruhe (Allemagne).
Massif de scirpes Ă©pingles.

C'est une espèce poussant souvent en populations denses. Elle habite les mares peu profondes temporaires, les sables humides et vases exondées des berges d'étangs, de lacs ou de boires mésotrophes, parfois au bord des sablières en eau ; on la trouve aussi dans les canaux, les fossés aquatiques, sur substrats siliceux ou argilo-limoneux[2].

RĂ©partition

Cosmopolite, le scirpe aiguille est très répandu en Europe, dans le centre et le sud-est de l'Asie, en Amérique du Nord et dans le nord de l'Amérique du Sud vers le sud jusqu'à l'Équateur. Eleocharis acicularis se trouve également en Australie, où la plante est probablement une espèce introduite[3].

Utilisation

La plante est couramment plantée dans les aquariums[3] - [4].

Menaces et conservation

Bien qu'elle soit considéré par l'UICN comme en « préoccupation mineure » (LC)[5], l'espèce est en régression dans une grande partie de la France. Elle est menacée par la dégradation des berges d'étangs[2].

Synonymes

  • Chaetocyperus acicularis (L.) Nees, 1834
  • Chaetocyperus costulatus Nees & Meyen, 1843
  • Chaetocyperus radicans Steud., 1855
  • Chaetocyperus trichoides Steud., 1855
  • Clavula acicularis (L.) Dumort., 1827
  • Cyperus acicularis (L.) With., 1796
  • Eleocharis acicularis (L.) Roem. & Schult. subsp. acicularis
  • Eleocharis acicularis (L.) Roem. & Schult. var. acicularis
  • Eleocharis acicularis var. gracilescens Svenson, 1929
  • Eleocharis acicularis var. occidentalis Svenson, 1929
  • Eleocharis acicularis var. porcata S.G.Sm., 2001
  • Eleocharis acicularis var. submersa (Nilsson) Svenson, 1929
  • Eleocharis acicularis R.Br., 1810
  • Eleocharis costata J.Presl & C.Presl, 1819
  • Eleogiton exigua A.Dietr., 1832
  • Isolepis acicularis (L.) Schltdl., 1823
  • Isolepis longifolia Steud., 1855
  • Isolepis uliginosa Steud., 1855
  • Limnochloa acicularis (L.) Rchb., 1835
  • Mariscus acicularis (L.) Moench, 1794
  • Scirpus acicularis L., 1753[5]

Notes et références

  1. Peter Hiscock (trad. Dominique Françoise), L'encyclopédie des plantes d'aquarium, Éditions De Vecchi S.A, , 205 p. (ISBN 978-2-7328-8876-7), Eleocharis acicularis page 157
  2. « Conservatoire botanique national du Bassin parisien, CBNBP », sur cbnbp.mnhn.fr (consulté le )
  3. « Eleocharis acicularis (Scirpe épingle) », sur AquaPortail (consulté le )
  4. « Eleocharis Acicularis », sur Aquachange, (consulté le )
  5. « Eleocharis acicularis (L.) Roem. & Schult., 1817 - Scirpe épingle, Héléocharis Épingle », sur Inventaire National du Patrimoine Naturel (consulté le )
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