El Pueblo Gallego

Le quotidien est fondé en 1924 par l'homme politique Manuel Portela Valladares[2] qui en est le propriétaire[3] à ses débuts. Le premier numéro du Pueblo Gallego a été publié le 24 janvier 1924[2].

Ramón Fernández Mato en a été le directeur[3] de 1924 à 1927[4]. Dans sa première étape, le quotidien suit une ligne éditoriale républicaine libérale et centriste,[1] et maintient quelques liens avec le PSOE.[5] Le quotidien acquiert une certaine importance en Galice.[6] Sous la Seconde République, le quotidien s'identifie au nouveau régime et défend ouvertement la constitution républicaine.[5] Au cours des premières années de la République et jusqu'en 1933, le quotidien soutient le Parti galléguiste,[8].[7] Des écrivains et personnalités issus du milieu culturel et littéraire tels que Castelao, Jesús Bal y Gay, Ramón Otero Pedrayo et Valentín Paz-Andrade, collaborent avec le journal.[10] Quelques articles en galicien sont publiés.[8]

Le poète García Lorca a publié dans les pages du quotidien ses Seis poemas galegos en 1932[9].

Lors de la Guerre civile, les installations du quotidien sont confisquées par les forces insurgées.[13] Avec une autorisation militaire, le leader phalangiste Manuel Hedilla utilise une partie des installations du Pueblo Gallego pour fonder le 21 octobre 1936 le quotidien Arco à Ourense.[10] Le 10 janvier 1937[14] El Pueblo Gallego devient la propriété de la FET et des JONS.[15] Pendant la Dictature franquiste, le quotidien intègre la Chaîne de Presse du Mouvement.[11] La direction du journal est confiée à Jesús Suevos, José María Castroviejo,[17] Félix Morales Pérez[17], José Luis Banús Aguirre. Après la mort de Franco, le quotidien est incorporé dans l'organe des médias et communication de l'État. Il est clôturé le 17 juin 1979[18][19] pour des raisons économiques.[12]

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• Manuel Álvarez Tardío et Roberto Villa García, Nuevos estudios sobre la Cultura Política en la II República Española 1931-1936, Madrid, Dykinson, 2011
• Yvette Bürki et Henriette Partzsch, Redes de comunicación: Estudios sobre la prensa en el mundo hispanohablante, Universität Berlin, 2016 (ISBN 978-3-7329-0129-6)
• Antonio Checa Godoy, Prensa y partidos políticos durante la II República, Universidad de Salamanca, 1989 (ISBN 84-7481-521-5)
• Javier Costa Clavell, Las dos caras de Galicia bajo el franquismo, Madrid, Editorial Cambio 16, 1977
• Jorge Domingo Cuadriello, El exilio republicano español en Cuba, Siglo XXI de España, 2009
• Carlos Fernández, Alzamiento y guerra civil en Galicia (1936-1939), vol. II, Ediciós do Castro, 2000
• Carmelo Garitaonaindía Garnacho, José Luis de la Granja Sáinz, Santiago de Pablo et Manuel Tuñón de Lara, Comunicación, cultura y política durante la II República y la Guerra Civil: País Vasco (1931-1939), Universidad del País Vasco, 1990 (lire en ligne)
• Federico García Lorca 2. De Nueva York a Fuente Grande (1929-1936), Barcelone, Ediciones Grijalbo, 1987 (ISBN 84-253-1951-X)
• Juan Montabes Pereira, La prensa del Estado durante la transición política española, Madrid, CSIC, 1989
• Rafael Quirosa-Cheyrouze, Prensa y partidos políticos durante la II República, Biblioteca Nueva, 2009
• Juan Sánchez Rada, Prensa, del movimiento al socialismo: 60 años de dirigismo informático, Fragua, 1996
• Enrique Santos Gayoso, Historia de la Prensa Gallega 1800-1986, vol. I, Do Castro, 1990 (ISBN 84-7492-489-8)
• Enrique Santos Gayoso, Historia de la prensa gallega, 1800-1986, vol. II, Ediciós do Castro, 1995
• Julio G. Sequeiros Tizón, El desarrollo económico en Galicia: Industrialización y mercado interior, université de Saint-Jacques-de-Compostelle, 1986

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