Eesti Gaas
Eesti Gaas est une société dont le siège est à Tallinn en Estonie.
Eesti Gaas | |
Siège de Eesti Gaas à Tallinn. | |
Création | 1990 |
---|---|
Forme juridique | Public limited company (d)[1] |
Siège social | Sadama 7, Tallinn Estonie |
Direction | Raul Kotov (DG) |
Activité | Industrie pétrolière |
Produits | Gaz naturel |
Société mère | Gazprom (jusqu'au )[2] |
Effectif | 240 (2018)[3] |
Site web | Site officiel |
Chiffre d'affaires | 161,422 million € (2018)[3] |
Résultat net | 2,3 million € (2018)[3] |
Activité
Eesti Gas importe, distribue et vend du gaz naturel et depuis elle vend aussi de l'électricité[4]. En 2015, Eesti Gaas a vendu 386 millions de m3 de gaz. En 2015 la société a 1 570 entreprises clientes et 41 160 clients individuels et elle vendu 9,7 GWh d'électricité.
Actionnariat
Eesti Gaas est fondé en 1990 comme entreprise publique[5].
L'entreprise est partiellement privatisée en 1993–1995. En 1993, 30 % des actions de Eesti Gaas sont cédées à Lentransgaz une filiale de Gazprom pour résoudre le problème de la dette du gaz[6]. En 1994, Ruhrgas (en) (plus tard: E.ON Ruhrgas) acquiert près de 15 % des actions de Eesti Gas[5] - [7]. Le Gouvernement de l'Estonie conserve alors 39 % des actions[5]. En décembre 1996, Ruhrgas monte sa participation à 21 % ; et 12 % des parts sont vendues au public.
En janvier 1999, l'État vend le reste de ses actions. La part de Ruhrgas passe à 32 %, Gazprom garde 30 % des actions et Neste (plus tard Fortum) acquiert 10 % d'actions[5] - [7]. La même année, la branche lettone de Itera (en) (faisant de nos jours partie de Rosneft) acquiert 10 % des parts. Les années suivantes Gazprom passe sa participation à 37 %, E.ON à 33,66 % et Fortum à 17,7 % en rachetant les actions d'investisseurs privés[7] - [8].
En 2014, E.ON revend ses actions à Fortum qui devient actionnaire principal avec 51,4 % des parts[9].
En février 2016, Fortum annonce qu'il va vendre ses parts à Trilini Energy, une société contrôlée par la société d'investissement Infortar qui est l'actionnaire principal de Tallink[10]. Par la suite Trilini achète 50,9 % des actions possédées par Gazprom[11].
Références
- Commercial Register, (fichage des populations)
- « https://www.gaas.ee/en/gazprom-sells-its-share-in-eesti-gaas/ »
- (en) « Annual report 2018 », sur gaas.ee, Eesti Gaas (consulté le )
- (en) « Eesti Gaas will start selling electricity », The Baltic Course,‎ (lire en ligne, consulté le )
- (en) Kari Liuhto, Expansion Or Exodus : Why Do Russian Corporations Invest Abroad?, vol. 11 (Journal of East-West business), Psychology Press, , 156 p. (ISBN 978-0-7890-3286-7, lire en ligne), p. 66–67
- (en) Daniel W. Drezner, The Sanctions Paradox : Economic Statecraft and International Relations, Cambridge University Press, , 342 p. (ISBN 978-0-521-64415-0, lire en ligne), p. 227
- (en) Agnia Grigas, The Politics of Energy and Memory between the Baltic States and Russia, Ashgate Publishing, (ISBN 978-1-4724-5136-1), p. 109–111
- (en) OECD, Inventory of Estimated Budgetary Support and Tax Expenditures for Fossil Fuels 2013, (ISBN 978-92-64-18761-0), p. 145
- « Fortum acquired majority holding in Eesti Gaas », The Baltic Course,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Fortum sells holding in Estonian gas seller Eesti Gaas », The Baltic Course,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Trilini to buy Gazprom's holding in Eesti Gaas », The Baltic Course,‎ (lire en ligne, consulté le )