Edward Shirley Kennedy
Edward Shirley Kennedy ou simplement E. S. Kennedy, né en 1817 à Snaresbrook (Essex, actuellement dans le borough londonien de Redbridge) et mort en 1898 à Exmouth (Devon), est un alpiniste anglais de l'âge d'or de la conquête des Alpes. Auteur de divers ouvrages sur l'alpinisme, il est aussi à l'origine de la fondation de l'Alpine Club.
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Biographie
Edward Shirley Kennedy commence ses études au Caius College de Cambridge en 1852[1]. En 1855 il participe à des expéditions alpines menées par le révérend Charles Hudson, et qui comprend aussi Edward John Stevenson, Christopher et James Grenville Smith, Charles Ainslie et G. C. Joad. La plus célèbre de ces expéditions est la première ascension sans guide du mont Blanc. En 1857, William Mathews lui fait part de son idée de création d'un Gentlemen's club d'alpinistes britanniques. Kennedy organise alors la réunion inaugurale de l'Alpine Club qui se tient le au Ashley's Hotel de Covent Garden à Londres. Kenndey est ensuite le deuxième président de l'Alpine Club de 1860 à 1863 et est le rédacteur en 1862 du second tome de Peaks, passes, and glaciers : A series of excursions by members of the Alpine club, la revue du club (qui allait devenir l'Alpine Journal en 1863).
Ascensions
- 1854 - Première tentative d'ascension du Dom des Mischabel avec le curé et hôtelier de Saas-Fee Joseph Imseng et deux guides suisses[2]
- 1854 - Tentative au mont Rose, les 8 et 10 septembre
- 1854 - Tentative à l'aiguille de Blaitière avec M. Blackwell
- 1855 - Première ascension officielle du mont Blanc du Tacul
- 1855 - Première ascension sans guide du mont Blanc, le 14 août
- 1857 - Ascension sans guide du Bristenstock avec J. F. Hardy, le 20 juillet
- 1857 - Ascension de l'Eggishorn, le 9 août
- 1857 - Première ascension britannique du Finsteraarhorn (la quatrième ou cinquième, la première étant controversée) avec J. C. W. Ellis, John Frederick Hardy, William Mathews, Benjamin St John Attwood-Mathews, et les guides Auguste Simond, Jean-Baptiste Croz, Johann Jaun père et Aloys Bortis, et le porteur Alexander Guntern, le 13 août
- 1861 - Première ascension du col de la Fuorcla Crast' Agüzza (3 601 m, dans la chaîne de la Bernina) avec J. F. Hardy, et les guides P. and F. Jenny and A. Flury, le 23 juillet[3]
- 1862 - Première ascension du Monte Disgrazia avec Leslie Stephen et le guide Melchior Anderegg, le 23 août[4]
Ouvrages
- Edward Shirley Kennedy, Thoughts on Being: suggested by meditation upon the Infinite, the Immaterial, and the Eternal (1850)
- Charles Hudson, Edward Shirley Kennedy, Where there's a will there's a way : an ascent of mont Blanc by a new route and without guides, 1856 lire en ligne
- (fr) Charles Hudson, Edward Shirley Kennedy, Où Il y a une Volonté, Il y a un chemin - Une ascension du mont Blanc par un nouvel itinéraire et sans guide, augmentée de deux ascensions du mont Rose, Éditions de Belledonne, coll. « Les classiques inédits de l'alpinisme », 2001
- Edward Shirley Kennedy (ed.), Peaks, Passes, and Glaciers: Being Excursions by Members of the Alpine Club. (2 vols.), London: Longman, Green, Longman, and Roberts, 1862. en entier sur googlebooks
- Edward Shirley Kennedy, « The Ascent of Monte della Disgrazia », in The Alpine Journal: A Record of Mountain Adventure and Scientific Observation by Members of the Alpine Club, Vol. 1, No. 1. ed. H.B. George, London, Longmans, 2 March 1863
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Edward Shirley Kennedy » (voir la liste des auteurs).
- Edward Shirley Kennedy in Venn, J. & J. A., Alumni Cantabrigienses, Cambridge University Press, 10 vols, 1922–1958
- sur Imseng voir Claire Éliane Engel, A History of Mountaineering in the Alps, G. Allen et Unwin, 1950 p. 102-103 - p. 113 : « The party had taken two Saas guides whose names are not given. They climbed to a height "much above the lower Mischabels" – the still anonymous Lenzspitze and Nadelhorn – according to Kennedy.Then the guides stopped and said that, owing to the steepness of the slope, they would not proceed any farther. Now, nothing untoward had happened ; Kennedy and Imseng were good climbers, they were not slow and they did not mind the height. But the guides were bored, tired and afraid, and the climbers had to give in and come down. »
- Collomb, Robin, Bernina Alps, Goring: West Col Productions, 1988, p. 51
- Yves Ballu, Les alpinistes, Glénat, 1997