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Edoardo De Albertis

Edoardo De Albertis (, Gênes - , Gênes) est un sculpteur, peintre, illustrateur et décorateur important dans la scène génoise de la fin XIXe début XXe siècle[1]. Né dans une famille aisée, il reçoit un important héritage culturel de la part de ses parents. La plupart de ses œuvres se trouvent au cimetière monumental de Staglieno. Un de ses bas-reliefs est exposé au Wolfsoniana, galerie d'art moderne de Nervi. Il réalise la coupe James Spensley destinée à l'équipe qui remporte le championnat italien de football lors de la saison 1904, laquelle est exposée au museo della storia del Genoa, via Al Porto Antico. Ce musée détient 43 de ses travaux[1].

Edoardo De Albertis
Naissance

Gênes
Décès
(à 76 ans)
Gênes
Nationalité
italienne
Activité
peinture, sculpture
Formation
Maître
Giovanni Scanzi
Mouvement
Art déco
Novecento
Œuvres principales
Monuments funèbres dans le cimetière de Staglieno.
Piazza della vittoria, Gênes
Vittoria Alata au Vittoriano, Rome.
Compléments
Membre du gruppo di Albaro

Biographie

Diplômé de l'Accademia ligustica di belle arti, il fréquente avant sa vingtaine le studio de Giovanni Scanzi qui deviendra par la suite son maître. Au début du XXe siècle, il fait partie des protagonistes de la scène culturelle génoise avec entre autres le peintre Plinio Nomellini et les poètes Edoardo Firpo et Ceccardo Roccatagliata Ceccardi avec qui il crée le gruppo di Albaro[1].

Parmi les exposants du courant qui signe le passage de floralisme à l'Art déco et au Novecento, De Albertis participe à de nombreuses expositions que ce soit en Italie ou à l'étranger. Il participe à sa première Biennale de Venise en 1901. Lors de la septième édition en 1907, il assume la direction avec Nomellini et Gaetano Previati de la salle « Arte del Sogno » (« Art du rêve »). En 1904, lors de l'exposition « Italian Exhibition Earl's Court » qui se déroule dans la chambre italienne de commerce, il présente la peinture « Autumn ». Seize ans plus tard, il participe à l'exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes qui se tient à Paris en 1925 et y présente un bronze nommé « L'Autunno »[1].

Apportant son talent dans les nécropoles de Staglieno, il signe entre 1902 et 1935 plus d'une trentaine de monuments funèbres. Des exemples particulièrement notables de cette période artistique, la chapelle Volpi, terminée en 1911, la tombe Ammirato (1917) et les tombes Caprile et Scorza (respectivement 1924 et 1931). Il n'existe pas de certitudes concernant la plupart de ses œuvres dans le cimetière étant donné qu'elles ne furent pas toute signées ni datées et qu'aucun inventaire n'en avait été fait lors de leurs réalisations. Une estimation porte à trente six le nombre d'œuvres du sculpteur à travers l'un des plus grands cimetières d'Europe[1].

Au début des années 1930, il participe à la mise en place de l'arc de triomphe de la place de la victoire avec l'aide de Francesco Messina et d'Arturo Dazzi pour commémorer les victimes de la Première Guerre mondiale. Il s'occupa d'un crucifix qui se trouve dans la crypte du monument. Il est chargé en 1939 par la municipalité de Gênes de réaliser les décorations sculpturales de la « Viale delle Vittorie », partie de la Gare de Gênes-Brignole attenante à la place de la victoire d'où le Duce prononça un discours lors d'un de ses déplacements[1].

Il meurt le dans sa ville natale[1].

Œuvres

  • Autumn, peinture, 1904.
  • Deucalione e Pirra, sculpture, 1906.
  • Hyades, bronze, 1914.
  • L'autunno, bronze, 1925.

Galerie

  • voir la légende ci-après
    Piazza della Vittoria, Gênes.
  • voir la légende ci-après
    Maternità.
  • voir la légende ci-après
    Garde de l'épée de l'amiral Luigi Rizzo.

Cimetière Staglieno

  • voir la légende ci-après
    Tombe Ammirato.
  • voir la légende ci-après
    Tombe Salvetti.
  • voir la légende ci-après
    Caveau de la famille Scorza.

Bibliographie

  • (it) Dizionario biografico degli italiani, XXXIII, Rome, Istituto dell'Enciclopedia italiana, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes

Référence

  1. (it) « DE ALBERTIS, Edoardo in "Dizionario Biografico" », sur www.treccani.it (consulté le )

(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en italien intitulée « Edoardo De Albertis » (voir la liste des auteurs).

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