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Ectendomycorhize

Une ectendomycorhize (ectendo venant de grec ancien : ἐκτὸς (ektos, « en dehors ») qui donne aussi ecto-, et de ἔνδον (éndon, « dedans »), qui donne endo-) est un type de mycorhize possédant à la fois des ectomycorhizes, où les hyphes forment un manteau (ou manchon[1]) fongique autour de la racine et des endomycorhizes, avec le développement d'haustoriums endocellulaires, pénétrant dans les cellules corticales[2].

Parties endomycorhizienne à gauche et ectomycorhizienne à droite dans la symbiose entre une orchidée et un champignon.

On trouve notamment ce type de mycorhize, comme mycobionte au sein d'une symbiose entre des champignons (Fungi) et des plantes de la famille des orchidées et des Ericales[1]. Des ectendomycorhizes se rencontrent également chez les conifères, principalement du genre Pinus et Larix, formés avec un petit groupe d'Ascomycètes mycorhiziens[3].

Les ectendomycorhizes peuvent être importantes pour la revégétalisation de sites perturbés et pour l'établissement de semis de conifères dans les situations postérieures à des incendies[4].

Notes et références

Bibliographie

  • Marc-André Selosse et François Le Tacon, « Les stratégies symbiotiques de conquête du milieu terrestre par les végétaux », Année Biol., Institut de systématique moléculaire (IFR CNRS 1541), Muséum national d'histoire naturelle, Équipe de microbiologie forestière, UR 349 INRA, Centre de recherches forestières de Nancy, vol. 40, , p. 3-20 (lire en ligne)
  • (en) Ali M. Quoreshi, « The Use of Mycorrhizal Biotechnology in Restoration of Disturbed Ecosystem. », dans Mycorrhizae: Sustainable Agriculture and Forestry, Springer, , 303–320 p. (ISBN 978-1-4020-8769-1, DOI 10.1007/978-1-4020-8770-7_13)
  • (en) Trevor E. Yu, Keith N Egger et Larry R. Peterson, « Ectoendomycorrhizal associations – characteristics and functions. », Mycorrhiza, vol. 11, no 4, , p. 167–177 (DOI 10.1007/s005720100110, lire en ligne)

Voir aussi

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