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EMD type E

Les unitĂ©s EMD type E (E-unit) sont une ligne de locomotives Diesel puis Diesel-Ă©lectriques pour train de voyageurs construites par GĂ©nĂ©ral Motors Electro-Motive Division (EMD) et de son prĂ©dĂ©cesseur, l'Electro-Motive Corporation (EMC).

Trois EMD E7 du Southern Pacific (une unité A et deux unités B) assurant le Shasta Daylight en 1949.

Cette série rassemble les modèles EA/EB, E1, E2, E3, E4, E5, E6, E7, E8 et E9.

L'assemblage final de tous les unités E a été dans l'usine de La Grange, Illinois. La production s'est faite de mai 1937 à décembre 1963.

Origine du nom de la série

Le nom de E-units se rĂ©fère aux numĂ©ros de modèle donnĂ©s pour chaque type, qui tous dĂ©butent par E. Le « E » est la dĂ©signation d'origine pour les locomotives des unitĂ©s de dix-huit-cents chevaux (« Eighteen hundred » - 1 300 kW), par opposition aux unitĂ©s de douze-cents chevaux (« Twelve hundred »). La lettre E a Ă©tĂ© gardĂ©e par la suite, mĂŞme pour des modèles de puissance supĂ©rieure.

Prédécesseurs

Les prĂ©dĂ©cesseurs des unitĂ©s E sont les BB EMC de 1 800 chevaux construites en 1935. Elles avaient une puissance  et une mĂ©canique similaires aux unitĂ©s E, mais placĂ© dans un boxcab portĂ© par des bogies de type B de l'AAR, Ă  deux essieux.

EMC a Ă©galement introduit le modèle TA en 1937, en vendant six au Rock Island. Elle avait le mĂŞme type de carrosserie, mais elles avaient plus en commun avec les machines de l'Union Pacific M-10001, M-10002 et M-10003 Ă  M-10006, toutes monomotrices d'une puissance de 1 200 ch (900 kW) et Ă©quipĂ©es d'un arrangement de roues type B-B au lieu de l'arrangement A1A-A1A qui Ă©quipe les unitĂ©s E. Ils ne font donc pas partie de la sĂ©rie E.

Les unitĂ©s F de EMD ont suivi l'idĂ©e d'une machine Ă  un seul moteur avec une disposition type B-B pareille Ă  la sĂ©rie TA, mais avec le moteur V-16 EMD 567 gĂ©nĂ©rant 1 350 chevaux, introduit en 1939.

Conception

Les unités E ont standardisé l'utilisation de deux moteurs électriques pour les locomotives destinées à tracter des trains de passagers, afin de maximiser la puissance et, alors que les moteurs diesel Winton étaient encore utilisés comme moteur de traction, de faire face plus facilement à une éventuelle perte de puissance si un des moteurs venait à être inopérant. Alors que les unités E ont été utilisés en solo pour les courtes trains, les trains plus longs avaient besoin de plusieurs locomotives ; beaucoup de chemins de fer ont utilisé des unités triples.

Comme les locomotives d'EMC bénéficiaient des modèles de conception développés en interne, extensible pour répondre aux différentes exigences en matière de puissance, les unités E ont marqué l'arrivée des machines diesel bénéficiant d'économies d'échelle et permettant ainsi de montrer la viabilité du Diesel comme remplacement de la traction à vapeur pour le service voyageurs.

DĂ©veloppement

Les modèles EA/EB, E1 et E2 modèles sont propulsés par deux moteurs Winton 201-A V-12 de 900 chevaux, chaque bogie étant alimenté électriquement par un moteur. Ces modèles ont été normalisées quant à leur mécanique et dans leur conception d'ensemble.

Les machines type E2 Ă  cabine de l'Union Pacific se distinguent par un nez oblique, les unitĂ©s EA et E1 par un nez bulbeux et des hublots ronds, avec un ornement en acier inoxydable sur la cabine et le nez. Le E a cependant Ă©tĂ© conservĂ© par la suite pour toutes les unitĂ©s de type carbody bimoteur produites par EMC. Leur conception Ă  double moteur V12 diesel, les bogies A-1-A Blomberg et les 17,40 mètres d'empattement allait devenir la norme pour tous les futurs modèles. EMC/EMD a construit toutes ses composantes majeures depuis 1939.

Machine EMD E5 du CB&Q n°9911A, opérée par l'Illinois Railway Museum, 18 juillet 2004. La caisse en acier inoxydable est caractéristiques des E5.

Les E3, E4, E5 et E6 sont Ă©quipĂ©es du nouveau moteur GM-EMC 567 spĂ©cialement conçu pour les locomotives, toujours avec la conception un moteur par bogie. Deux moteurs par machine font alors monter la puissance totale Ă  2 000 chevaux (1,5 MW). ExtĂ©rieurement, ces sĂ©ries ont un nez marquĂ© et inclinĂ© (« slant nose ») et des fenĂŞtres carrĂ©es sur les cĂ´tĂ©s (Ă  l'exception de l'Union Pacific qui a commandĂ© des fenĂŞtres de type hublot). La production est arrĂŞtĂ©e en 1942. La dĂ©signation E5 a Ă©tĂ© utilisĂ© pour les machines du Chicago, Burlington & Quincy en acier inoxydable plaquĂ© destinĂ©es Ă  rappeler leur thème Zephyr.

Les EA/EB, E1, E2, E4 et E5 rappellent les conventions d'attribution d'un nom de modèle par EMC pour chaque commande du client. EMC commence à changer de convention avec la clientèle de l'E3 et la nouvelle convention de nommage est pleinement intégrée pour les E6.

Le E7 est introduit en 1945 et est devenu la meilleure vente de la série E. Il est équipé de moteurs 567 A améliorés et possède le « nez bulldog » de la série F.

Les E8 et E9 sont les derniers modèles E. Le E8 a un moteur V-12 567B de 2 250 chevaux (1,68 MW) total, le E9 a un moteur revalorisĂ© V-12 567C (de 2 400 chevaux (de 1,8 MW) total). Ils utilisent le mĂŞme style de corps, avec une grille sur le haut des cĂ´tĂ©s de la longueur de la locomotive, et plusieurs fenĂŞtres en hublot sous les grilles.

Les modèles sont décrits tels qu'ils ont été construits, Les locomotives EMC/EMD sont souvent reconstruites à de nouveaux standards[1] - [2] - [3].

Moteurs

MalgrĂ© quelques diffĂ©rences cosmĂ©tiques entre les modèles (caisse, nez...), c'est surtout du point de vue technologique que la sĂ©rie E s'est dĂ©veloppĂ©e, et principalement par l'augmentation de la puissance des moteurs : le premier modèle EA/EB, affiche une puissance de 1 800 chevaux (1 300 kW), puissance qui monte Ă  2 000 chevaux avec l'E3 pour atteindre 2 400 chevaux (1 800 kW) avec l'E9, dernier modèles de la sĂ©rie.

Les premiers modèles (EA/EB jusqu'au E2) ont utilisĂ© le moteur Winton 201-A qui avait Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© au dĂ©but des annĂ©es 1930 par General Motors et Winton. Bien que ce moteur a reprĂ©sentĂ© une percĂ©e dans le rapport puissance / poids et amenait une flexibilitĂ© pour les moteurs Diesel, il a Ă©tĂ© un compromis entre les exigences de la marine et des chemins de fer et n'Ă©tait pas bien adaptĂ© Ă  une demande de plein gaz comme souvent nĂ©cessaire dans un service ferroviaire. Il n'Ă©tait pas rare que de grosses rĂ©parations soient Ă  faire en cours de route sur un seul moteur, tandis que l'autre moteur propulsait le train Ă  vitesse rĂ©duite. Le 201-A V12 Ă©tait utilisĂ© dans les unitĂ©s E de 900 chevaux (700 kW). L'expĂ©rience des 201-A, premier Diesel Ă  deux temps moteur en utilisation opĂ©rationnelle, a Ă©tĂ© inestimable pour le dĂ©veloppement de la gĂ©nĂ©ration suivant de moteur Diesel, l'EMD 567, un moteur crĂ©Ă© exclusivement pour un usage ferroviaire et qui atteint un facteur de un pour cinq quant Ă  l'amĂ©lioration de la vie du piston vie[4].

Les E3 introduisent la sĂ©rie des moteurs 567, qui allait servir sur tous les modèles suivants de la sĂ©rie E, le 567 Ă©tant un moteur deux temps Ă  compresseur Roots de type V disposĂ© Ă  45 degrĂ©s, avec une volume de 567 cu (9,29 L) de dĂ©placement par cylindre, soit un total de 6,804 cu (111,50 L) par moteur[5]. Les locomotives de l'E3 Ă  l'E9 utilisent le moteur 567, nommĂ© d'après sa cylindrĂ©e en pouces cubiques par cylindre. Le 567 est Ă©laborĂ© par EMD spĂ©cifiquement pour les locomotives et prĂ©sentaient une excellente fiabilitĂ© et des performances Ă  haute vitesse pour les trains de voyageurs. Le 567 avait un plus grand dĂ©placement par cylindre que l'201-A et tournaient Ă  un nombre plus Ă©levĂ© de tours par minute ce qui donne une plus grande puissance Ă  la sortie du moteur. Le moteur V12 type 12V-567 utilisĂ© dans les sĂ©ries E3 Ă  E6 dĂ©veloppe 1 000 chevaux (750 kW). La sĂ©rie E7 utilise le moteur 12V-567A Ă©valuĂ© Ă  1 000 chevaux (750 kW). Les E8 utilisent le moteur le plus avancĂ©, le 567B, prĂ©sentant une amĂ©lioration des collecteurs d'Ă©chappement et d'autres amĂ©liorations pour fournir 1 125 cv chacun. Plus de dĂ©veloppement a abouti Ă  une puissance de 1 200 chevaux (900 kW) pour le moteur 567C utilisĂ© dans les E9.

Bogies

Toutes les unitĂ©s E utilisent le mĂŞme type de bogie EMD conçu par l'ingĂ©nieur Martin Blomberg. C'est un bogie de type A1A-A1A, avec les essieux extrĂŞmes alimentĂ©s par le moteur (un moteur alimente chaque bogie) et l'essieu central uniquement porteur. Comme les bogies Ă  deux essieux type Blomberg B, ces essieux suspendus par l'extĂ©rieur des roues pour un meilleur amorti latĂ©ral. Aussi, comme le Blomberg B, il n'y avait pas d'amortisseur de roulis entre les essieux. Deux gĂ©nĂ©rateurs Ă  courant continu alimentent quatre moteurs de traction, deux sur chaque bogie, suivant l'arrangement d'essieux A1A-A1A. Ce bogie a Ă©tĂ© utilisĂ©e sur toutes les unitĂ©s E et sur les motrices CB&Q no 9908 et MP 7100. Le succès de la conception est illustrĂ©e par les rares modifications effectuĂ©es au fil des ans.

Style

Les EA et E1 avait un nez en pente avec des phares en retrait, tandis que la série E2 a une forme plus bombée dite « nez bulldog ». Les modèles E3 à E6 avait un nez en pente mais présentaient le phare principal en saillie, tandis que les modèles E7 à E9 sont équipés d'un nez moins incliné (plus proche de la verticale) d'un style comparable aux unités F. Un brevet de 1937 signé par plusieurs ingénieurs EMC défini ce style[6].

Les prĂ©dĂ©cesseurs des unitĂ©s E sont les BB EMC de 1 800 chevaux construites en 1935. Elles avaient une puissance  et une mĂ©canique similaires aux unitĂ©s E, mais placĂ© dans un boxcab portĂ© par des bogies de type B de l'AAR, Ă  deux essieux.

Les E5 ont été uniques, réalisées pour le Chicago, Burlington and Quincy railroad, tous en acier inoxydable avec les côtés inférieurs des caisses cannelé pour rappeler le style des trains Zephyr de la compagnie.

EMC a Ă©galement introduit le modèle TA en 1937, en vendant six au Rock Island. Elle avait le mĂŞme type de carrosserie, mais elle avait plus en commun avec les machines de l'Union Pacific M-10001, M-10002 et M-10003 Ă  M-10006, toutes monomotrices d'une puissance de 1 200 ch (900 kW) et Ă©quipĂ©es d'un arrangement de roues type B-B au lieu de l'arrangement A1A-A1A qui Ă©quipe les unitĂ©s E. Ils ne font donc pas partie de la sĂ©rie E.

Autres améliorations

D'autres améliorations ont été proposées indépendamment de la modification de la conception des moteurs. Le E8, par exemple, a été le premier modèle à avoir des ventilateurs électriques de refroidissement, et à offrir le freinage regénératif en option.

Modèles

Unités A et unités B

Les unités E peuvent être achetées avec ou sans cabine de conduite ; les unités avec une cabine sont appelées unité A ou unités de conduite, tandis que les unités sans cabines sont appelées unités B ou « booster ». Les unités B ne contiennent que des commandes simples pour les manœuvres, mais ils ne pouvaient pas être utilisés en pleine ligne. Les différentes unités sont liées ensemble par des câbles qui permettent à l'équipe de l'unité principale à l'avant de contrôler les unités arrière. Les compagnies de chemin de fer ont tendance à acheter soit des ensembles ABA (deux machines à cabines de conduite, chacune orientée dans un sens de marche et encadrant une unité sans cabine) ou ABB (une seule machine avec poste de conduite, accompagnée d'une paire de boosters). Le premier ensemble n'a pas besoin d'être tourné dans une direction ou l'autre, mais les unités B était moins chères que les unités A et donnent une ligne plus fine aux trains.

Les différents modèles

Désignation Années de construction Total produit Arrangement des roues Moteur d'origine Puissance Image
EA/EB 1937–1938 6 unités A,
6 unités B[T 1]
A1A-A1A Winton 201-A 1 800 chevaux

(1 300 kW)

E1 1937–1938 8 unités A,

3 unités B[T 2]

A1A-A1A Winton 201-A 1 800 chevaux

(1 300 kW)

E2 1937 2 unités A,
4 unités B[T 3]
A1A-A1A Winton 201-A 1 800 chevaux

(1 300 kW)

E3 1938–1940 17 unités A,
2 unités B[T 4]
A1A-A1A EMD 567 2 000 chevaux

(1 490 kW)

E4 1938 14 unités A,
5 unités B[T 5]
A1A-A1A EMD 567 2 000 chevaux

(1 490 kW)

E5 1940–1941 11 unités A,
5 unités B[T 6]
A1A-A1A EMD 567 2 000 chevaux

(1 490 kW)

E6 1939–1942 91 unités A,
26 unités B
A1A-A1A EMD 567 2 000 chevaux
(1 490 kW)
E7 1945–1949 428 unités A,

82 unités B

A1A-A1A EMD 567A 2 000 chevaux

(1 490 kW)

E8 1949–1954 450 unités A,

46 unités B

A1A-A1A EMD 567B 2 250 chevaux

(1 678 kW)

E9 1954–1964 100 unités A,

44 unités B

A1A-A1A EMD 567C 2 400 chevaux

(1 790 kW)

Notes

  1. Pour le Baltimore and Ohio Railroad.
  2. Pour l'Atchison, Topeka and Santa Fe Railway.
  3. En deux sets type ABB. Ces deux ensembles appartenaient conjointement Ă  l'Union Pacific Railroad, au Chicago and North Western Railway, et au Southern Pacific pour exploiter les trains City of San Francisco et City of Los Angeles.
  4. Produites pour l'Atchison, Topeka and Santa Fe Railway (1 A, 1 B), l'Atlantic Coast Line Railroad (2 A), le Chicago, Rock Island and Pacific Railroad (2 A), le Florida East Coast Railroad (2 A), le Kansas City Southern Railroad (2 A, + l'ex démonstrateur EMC type A), le Chicago and North Western Railway (4 A), le Missouri Pacific Railroad (2 A), et l'Union Pacific Railroad (1 A, 1 B).
  5. Pour le Seaboard Air Line.
  6. Pour le Chicago, Burlington and Quincy Railroad.

Bizarreries

  • AB6 - Deux unitĂ©s B construit avec une cabine de conduite Ă  face plane pour le Chicago, Rock Island and Pacific Railroad. Elles sont utilisĂ©es pour prendre une partie d'un train en charge vers une destination, tandis que le reste du train poursuit sa route avec les autres locomotives.
  • AA - un demi-E6, avec un unique moteur de 1 000 chevaux (750 kW) et un compartiment Ă  bagages lĂ  oĂą le second moteur aurait dĂ» se trouver. Une unitĂ© construite pour le Missouri Pacific.
  • CNW E9BS Crandall cab - des unitĂ©s B de E9 converties en unitĂ©s A pour le Chicago and North Western Railway, avec une cabine carrĂ©e construite dans les ateliers de la compagnie Ă  Oelwein.

Unités E préservées

Un certain nombre d'unités E ont été préservées, un bon nombre en ordre de marche. Plusieurs chemins de fer de conserver un ensemble de machines pour des trains de voyageurs spéciaux passagers spéciaux, pour des inspection spéciales, et autres. D'autres survivent dans les musées ou sur des lignes courtes. Le Southeastern Railway Museum à Duluth, Géorgie possède le E8 no 6901 du Southern Railway, machine qui assurait le Southern Crescent.

Références

Notes

  1. (en-US) Patrick C. Dorin, Chicago and NorthWestern Power, Superior Publishing, , 128–133 p. (ISBN 0-87564-715-4)
  2. (en-US) Jerry A Pinkpank, The Second Diesel Spotter’s Guide, Kalmbach Books, , 459 p. (ISBN 0-89024-026-4)
  3. (en-US) The Encyclopedia of Trains and Locomotives, Barnes and Noble, , 273–274 p. (ISBN 978-0-7607-9679-5)
  4. (en-US) E. W. Kettering, Proceedings of the American Society of Mechanical Engineers, (lire en ligne), « History and Development of the 567 Series General Motors Locomotive Engine ».
  5. (en-US) « EMD 567C Engine Manual », rr-fallenflags.org.
  6. (en-US) « Patent Number: US0D0106919 », patimg1.uspto.gov (consulté le )

Bibliographie

  • (en-US) Jerry A. Pinkepank, The Second Diesel Spotter’s Guide, Milwaukee, WI, Kalmbach Publishing Company, , 459 p. (ISBN 0-89024-026-4)
  • (en-US) Jeff Wilson, E Units : Electro-Motive's Classic Streamliners, Waukesha, WI, USA, Kalmbach Publishing, coll. « Classic Trains / Golden Years of Railroading series », , 127 p. (ISBN 0-89024-606-8)
  • (en-US) Mike Schafer, Vintage Diesel Locomotives, Osceola, WI, USA, MBI Publishing, coll. « Enthusiast Color Series », , 96 p. (ISBN 0-7603-0507-2)
  • (en-US) Brian Solomon, The American Diesel Locomotive, Osceola, WI, USA, MBI Publishing, , 168 p. (ISBN 0-7603-0666-4)
  • (en-US) Brian Solomon, EMD Locomotives, St. Paul, MN, Voyageur Press, , 176 p. (ISBN 978-0-7603-2396-0)
  • (en-US) Brian Solomon, Electro-Motive E-Units and F-Units : The Illustrated History of North America's Favorite Locomotives, Minneapolis, MN, USA, Voyageur Press, , 160 p. (ISBN 978-0-7603-4007-3)
  • (en-US) Brian Solomon, North American Locomotives : A Railroad-by-Railroad Photohistory, Minneapolis, MN, USA, Voyageur Press, , 288 p. (ISBN 978-0-7603-4370-8, lire en ligne)
  • (en-US) Brian Solomon, Vintage Diesel Power, Minneapolis, MN, USA, MBI Publishing, , 192 p. (ISBN 978-0-7603-3795-0)
  • (en-US) Louis A. Marre, Diesel Locomotives : The First 50 Years : A Guide to Diesels Built Before 1972, Waukesha, WI, USA, Kalmbach Publishing, coll. « Railroad Reference Series (Book 10) », , 479 p. (ISBN 0-89024-258-5)
  • (en-US) J. Parker Lamb, Evolution of the American Diesel Locomotive, Bloomington, IN, USA, Indiana University Press, coll. « Railroads Past and Present », (ISBN 978-0-253-34863-0)

Liens externes

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