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Dragan Malesevic Tapi

Dragan Malesevic Tapi (en serbe: Dragan MaleĆĄević Tapi) (Belgrade, - ) a Ă©tĂ© l’un des principaux peintres serbes du photorĂ©alisme. Sa profession Ă©tait Ă©conomiste.

Dragan Malesevic Tapi
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  53 ans)
Belgrade
Nationalité
Activités
Mouvement
Site web

Biographie

Dragan MaleĆĄević Tapi est nĂ© Ă  Belgrade, le . Il a commencĂ© trĂšs tĂŽt Ă  peindre en autodidacte. À l’ñge de sept ans, dans le hall d'immeuble numĂ©ro 4, rue Hilandarska Ă  Belgrade, Dragan MaleĆĄević a commencĂ© sa carriĂšre de peintre. Il a copiĂ© une bande dessinĂ©e, Les trois coquins, que son pĂšre, journaliste de Politika, lui avait apportĂ©e avant mĂȘme qu’elle n’ait Ă©tĂ© mise en vente. Les billets pour sa premiĂšre « exposition solo » dans cette entrĂ©e coĂ»taient cinq dinars pour les enfants et dix pour les adultes. Jusqu'en 1989, il a vĂ©cu Ă  l'Ă©tranger, dans les mĂ©tropoles du monde telles que : Milan, Vienne, Cambridge, GenĂšve, Munich, aux Bahamas... Cette derniĂšre destination que nous avons mentionnĂ©e, occupe la place la plus importante dans la vie artistique de Tapi. C’est lĂ -bas qu’en 1975, un mĂ©dium de Nasauu lui a rappelĂ© qu’il possĂ©dait des talents artistiques somptueux Ă©tant donnĂ© qu’il Ă©tait la rĂ©incarnation de l'ancien peintre hollandais Jan Van Eyck.

En 1985 il se prĂ©sente dĂ©jĂ  au public lors d'une exposition de groupe Ă  Rovinj, avec Mica Popovic et Olja Ivanjicki, oĂč il continue Ă  exposer les cinq annĂ©es suivantes.

La vente de ses premiers tableaux en 1987 dans la galerie Prijeko Ă  Dubrovnik a Ă©tĂ© le moment dĂ©cisif pour sa peinture. Il a vendu son premier tableau Ă  un touriste allemand, pour 8000 Deutsche marks, bien qu’il ait demandĂ© 50 000 $ au dĂ©part. Depuis, il dirige sa vie en fonction de son talent. Au bout de seulement deux ans, le magazine Nouvelles d'art l'a classĂ© parmi les sept meilleurs hyperrĂ©alistes du monde.

Dans les annĂ©es quatre-vingt et quatre-vingt-dix du XXe siĂšcle ses tableaux ont attirĂ© l’attention des mĂ©dias, Ă  la suite de nombreuses expositions de groupe partout dans son pays natal, ainsi qu’au MontĂ©nĂ©gro, en MacĂ©doine, en Russie, en Chine, au Japon... Ses tableaux se trouvent dans de nombreuses collections privĂ©es, parmi lesquelles figurent : les collections de l'ancien prĂ©sident et du secrĂ©taire d’État des États-Unis, George H. W. Bush et Henry Kissinger, du Premier ministre japonais dĂ©cĂ©dĂ©, Tanaka Kakuei, et dans des collections d’autres personnes Ă©minentes dans le monde entier, ainsi que dans des collections publiques, telle la collection de la Maison-Blanche.

En 2000, il a Ă©tĂ© nommĂ© citoyen d'honneur de GĂ©orgie (États-Unis).

Malheureusement pour le monde de la peinture et les admirateurs de l'art, la mort subite et prĂ©maturĂ©e de cet artiste, le 29 octobre 2002, l'a empĂȘchĂ© de rĂ©aliser les expositions qui Ă©taient dĂ©jĂ  confirmĂ©es dans des musĂ©es et des galeries d'art, tel le musĂ©e Peggy Guggenheim.

L’art

Dragan Malesevic Tapi est considĂ©rĂ© comme l’un des principaux reprĂ©sentants de l'hyper-rĂ©alisme et du rĂ©alisme magique de la peinture serbe. Certains critiques d'art ont dĂ©crit son art comme Ă©clectique et illusionniste.

Il fait des peintures Ă  l'huile sur toile et bois, suivant le modĂšle et la technique qui se rapproche de celle dĂ©veloppĂ©e par les maĂźtres anciens, en particulier par Jan van Eyck et Salvador DalĂ­. GrĂące Ă  cette technique spĂ©ciale de sous couchage, ses peintures ont un niveau Ă©levĂ© de matĂ©rialisation. Peignant uniquement ce qu’on peut voir, et aussi clairement que possible, il a gardĂ© la sĂ©rĂ©nitĂ© d'esprit et la joie de vie. Certains critiques concernent ceci comme un style spĂ©cifique de Tapi. La plupart de critiques partagent l’opinion que la peinture de Tapi atteint la perfection et que le langage artistique de Tapi est universellement compris par le public de l'art. Cependant, ses Ɠuvres forment un Ă©ventail beaucoup plus large. Contrairement Ă  son art, ses Ɠuvres ne sont pas encore connues par un public large. Pourtant, il est important de noter que, pendant les derniĂšres annĂ©es de sa crĂ©ation artistique, il a fait aussi de la sculpture.

Les scÚnes de la vie quotidienne dominent sur ses tableaux. Elles sont présentées de la maniÚre précise, presque photographiquement. Il peint des paysages, scÚnes de genre, natures mortes, nus féminins, thÚmes historiques, religieux et sociaux, ainsi que les scÚnes ayant une touche de surréalisme.

Nous pouvons dire avec certitude que Tapi est le plus cĂ©lĂšbre et le plus vendu des artistes serbes et que certaines de ses Ɠuvres ont Ă©tĂ© vendues pour de centaines de milliers de dollars. Les reproductions de ses tableaux ont Ă©tĂ© vendues dans le monde entier. Durant sa vie, il a peint environ cent tableaux, parmi lesquels les plus connus sont: Le champ du bonheur, Les cygnes, Venezuela, Le 18e trou, Le garage, L’esprit de Tesla, qui a Ă©tĂ© peint Ă  l'occasion du 50e anniversaire de la mort de ce gĂ©nie, Anna Bach, La lutte des dindes, La RhodĂ©sie, la Joie de la faillite (sur la pochette de compilation « Ima neka tajna veza » du groupe lĂ©gendaire de musique Bijelo Dugme (1994 )), Chaud-froid (sur la pochette de la compilation meilleur d’Oliver Mandic, chanteur serbe trĂšs connu), La groupe de musique de Zika (sur la pochette du CD Musique pour les films, de Goran Bregovic), Bliher, etc.

Franc-maçonnerie

ParallĂšlement Ă  sa rĂ©putation de peintre, il se construit une renommĂ©e de plus influent franc-maçon du pays. Avec ceux qui partageaient ses idĂ©es, il revitalisa en 1990 la Grande Loge de Yougoslavie et il devint l’un des plus grands propagateurs de la pensĂ©e maçonnique. Tapi est parti Ă  « l’Orient Ă©ternel », en tant que franc-maçon du 33e degrĂ© et Souverain Grand Commandeur du SuprĂȘme Conseil de Yougoslavie du Rite Ă©cossais ancien et acceptĂ©. AprĂšs sa mort subite, en son honneur, la Grande Loge Nationale de Serbie a formĂ© une nouvelle loge nommĂ©e Dragan Malesevic Tapi.

Expositions solo

  • 1989 - MusĂ©e de Bor
  • 1991 - Galerie d'art yougoslave, Belgrade, Serbie
  • 1992 - Galerie “Sveti Stefan”, MontĂ©nĂ©gro ; Galerie “Panorama”, Nis, Serbie ; MusĂ©e de la VoĂŻvodine, Novi Sad, Serbie ; Galerie “Scottish Rite”, Los Angeles, États-Unis ; Le Palais du prince Milos, Pozarevac, Serbie ; Galerie “Leonardo” (HĂŽtel Intercontinental), Belgrade, Serbie ; CafĂ© Galerie “Dvoriste”, Belgrade, Serbie
  • 1993 - Herceg Novi, MontĂ©nĂ©gro ; CPI Art Gallery Limassol, Chypre
  • 1994 - HĂŽtel Vitosha, Sofia, Bulgarie ; Centre culturel de Kotor, MontĂ©nĂ©gro ; Centre Culturel de Podgorica, MontĂ©nĂ©gro
  • 1995 - CafĂ© Galerie, Kikinda, Serbie ; Galerie «Renata», Sombor, Serbie ; MusĂ©e de la Ville de Belgrade, Belgrade, Serbie
  • 1996 - Exposition du tableau Eh, mon peuple dans la Galerie des Ɠuvres d'art yougoslaves, Belgrade, Serbie ; ThĂ©Ăątre National Zoran Radmilovic Zaječar, Serbie;
  • 1997 - Galerie d’art du centre culturel russe de Belgrade, Serbie.
  • 1999 - Centre Culturel de Skopje, MacĂ©doine ; Galerie “Sveti Stefan”, MontĂ©nĂ©gro;
  • 2001 - MusĂ©e de VoĂŻvodine, Novi Sad, Serbie ; Galerie “Sveti Stefan”, MontĂ©nĂ©gro, HĂŽtel “Grand”, Kopaonik, Serbie

Expositions de groupe

  • 1986 - MusĂ©e de Rovinj, Croatie
  • 1987 - Galerie Studio 57 - Prijeko, Dubrovnik
  • 1989 - Keith Green Gallery, Park Avenue, New York, Etats-Unis
  • 1990 - Galerie “Leonardo” (HĂŽtel Intercontinental), Belgrade, Serbie
  • 1992 - Galerie “Rose”, Belgrade, Serbie
  • 1994 - Galerie Picasso, Pancevo, Serbie; Galerie City”, Belgrade, Serbie
  • 1995 - Galerie Picasso, Pancevo, Serbie
  • 1996 - Galerie des Ɠuvres d'art yougoslaves, Belgrade, Serbie; MusĂ©e d'Art Contemporain, Belgrade, Serbie, l'exposition "Nikola Tesla"
  • 1997 - Pavillon “Cvijeta Zuzoric”, Belgrade, Serbie
  • 2000 – Galerie des Ɠuvres d’art yougoslaves, Belgrade, Serbie

Références

  • Slobodan Ikonić, “Masoni sa asfalta”, NIN, November 2006
  • Mile Subotić, “Lepota Realizma”, magazine Rastko, numero 4, Belgrade 1998, p. 32-33; Dejan Djoric, “Stručnjaci za đubre”, magazine Duga numero 1614, Belgrado 1995; 69. Djordje Kadijevic, Nema ‘’slučaja Tapi’’, magazine NIN, Belgrade 1995, 38.S. Trifunović, Smeće po meri kritike, magazine Politika Ekspres, Belgrade 1995, 14.
  • http://www.politika.rs/ilustro/2285/2.htm
  • Dejan Đorić, Dragan MaleĆĄević Tapi, texte publiĂ© dans le catalogue de l'exposition galerie Leonardo, Hotel Intercontinental Belgrade, Serbie.
  • Mića MiloĆĄević, Flamanac i Mađioničar, texte publiĂ© dans le catalogue de l'exposition galerie Leonardo en 1992; Mića MiloĆĄević, Flemish Magican, texte publiĂ© dans le catalogue de l'exposition ICC Art Gallery, Cyprus en 1993.
  • Đorđe Kadijević, “Čudan slikar”, texte publiĂ© dans le catalogue de l'exposition galerie Renata, Sombor, Serbie 1995.
  • Ljupčo Malenkov, “PejzaĆŸi” (Paesaggi), texte publiĂ© dans le catalogue de l'exposition Centre Culturale de Skopje en 1999.
  • Dragana Nikoletić, “Dotukao nas je naĆĄ karakter”, magazine Reporter numĂ©ro 188. Belgrade, Serbie en 2001, p. 45-47; Momo Kapor, “Tapijev magični realizam” (Realisme magique de Tapi), magazine Duga numĂ©ro 369, Belgrade, Serbie 1988, p. 50-51.
  • Cecilija Rabrenović, “Lagana igra jednog dĆŸentlmena” (Le jeu plus lĂ©ger qu'un vrai gentleman), magazine Gentleman numĂ©ro 6, Belgrade 1997, 37-39; “Masoni nisu bauk” (Les Maçons ne sont pas Ă©pouvantails), magazine Svedok, Belgrade 1998, p. 10-11.
  • Kako da postanete mason, magazine Večiti Fenomeni number 2, Belgrade 1998, 11-41.

Liens externes

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